Tout ça grâce au slip fétiche ! =D

Bonjour Samantha,

C’est peut-être le Quidditch qui nous montre le mieux qui est Marcus, tant il est passionné par ce sport – n’ayons pas peur de le dire – assez dangereux. Dans « La Terreur des Serpentards », il écrase les autres sans pitié pendant la sélection, écartant « les maillons faibles » sans aucun ménagement. Ici, dans « les Faucons » il met toutes les chances de son côté pour la victoire de son équipe. Ses petits rites porte-chance me font beaucoup rire. C’est au point que les piques échangées avec Avalon en font partie !

Il est tellement semblable, et à la fois tellement différent de Harry (plus bourrin, quand même) lorsque qu’il s’éveille de son coma, et qu’on découvre ce que signifie pour lui « avoir de la chance » ! Seul le match compte. Il y aurait laissé sa peau, ça lui aurait été indifférent tellement le Quidditch compte pour lui !
J’en profite pour commenter le vocabulaire que tu as choisi, notamment lorsqu’ils sont ados. « Veracrasse » « bouse » « Veaudelune » par exemple. Avalon, par contre, et c’est logique, utilise des grossièretés communes chez nous, les Moldus. Ca rend vraiment bien !

La fiction « Liberté » est extrêmement dense par le nombre d’évènements qui s’y passe. J’aime tout particulièrement le début, où Avalon prend une décision instantanée. Le rapprochement avec le sort des juifs pendant la seconde guerre mondiale est en effet évident pour nous. Peut-être aurait-il mieux valu que ce ne soit même pas mentionné dans la fic. Mais ce qui est merveilleusement bien rendu, c’est la panique d’Avalon, en contraste avec le calme de Marcus qui ne réalise pas vraiment le danger que court sa femme. Et puis suit une scène qui fait irrésistiblement penser au « pianiste » et au « journal d’Anne Franck ». C’est très réaliste que l’hébergement d’Avalon ait été monnayé par des services rendus d’espionnage pour Marcus ou de fabrication de potion par Avalon.

Les scènes où Avalon apprend la mort de Luciana est déchirante et très bien écrite. Elle est dure, elle ne veut pas de pitié, pas de consolation. Quoi que pourra dire Olivier, ça tombera toujours à côté. Et c’est cruel qu’elle ne puisse pas assister à l’enterrement de ses proches. Ce passage est très sensible et montre bien les rapports entre Avalon et Olivier justement. D’ailleurs, dans la fic « comme neige au soleil », je n’aurais jamais cru qu’Olivier ait apprécié Avalon depuis si longtemps, et ait fantasmé sur elle. C’est dur de la cacher dans ces conditions !

En parlant de « comme neige au soleil », d’ailleurs, j’ai beaucoup aimé les faux-semblants et les informations partielles que les personnages se donnent. Tant pis si Olivier croit que Marcus est – parlons à la Moldue – collabo. Ou plutôt, tant mieux. La couverture de Marcus n’en est que meilleure !

J’aime la façon dont tu traites le déni de grossesse d’Eurydice. C’est un sujet, je pense, très difficile, et tu le décris aussi bien que possible. Marcus est merveilleusement bienveillant. Et il est aussi entier dans son désir d’enfant que dans son acharnement à gagner un match de Quidditch.

Dans "mauvaise mère", Le sujet que tu soulèves, par rapport à la psychothérapie, est intéressant. C’est étrange au fond, surtout après la guerre, et même la seconde guerre, qu’il n’y ait pas de service de « psychomagie » ou quoi que ce soit d’autre… L’équivalent de la dépression existe, en différent, avec les Détraqueurs, après tout. Il semble que cela ne suffise pas, et qu’il faille aller dans le monde Moldu pour qu’Avalon trouve de quoi aimer sa petite fille et s’aimer elle-même. Marcus m’étonne un peu. J’aurais imaginé qu’il ait plus de mal à comprendre quelle mouche pique sa femme, et pourquoi elle est si malheureuse sans raison apparente. Il réagit très logiquement cependant, quand, pragmatique, il l’emmène à Sainte Mangouste pour aller chercher ce qui ne va pas. J’aime la scène finale à l’hopital Moldu quand la confiance revient, ténue, mais bien là.

J’anticipe, mais j’ai été étonnée de lire dans « une photo presque oubliée » qu’Eurydice n’a pas pu parler de la guerre pendant sa thérapie. Je ne vois pas comment elle a pu dépasser sa dépression post -partum sans en parler… La seule solution c’est un thérapeute Moldu, qui la reçoit régulièrement avec sa petite fille, et qui soit, surtout dans le Secret Magique. Mais je reviendrai plus tard sur cette merveilleuse petite perle…

Bien à toi,
Judith.

Réponse de l'auteur: Merci pour ta review, Judith.Je suis contente que tu aies remarqué que Marcus et Avalon n'utilisent pas le même genre d'insultes. Même si les insultes sorcières commencent à entrer dans le langage courant d'Avalon, il lui reste des souvenirs de sa vie parmi les Moldus et c'est normal qu'elle utilise encore ces expressions. Et si Olivier avait le béguin pour Avalon mais il n'a jamais essayé quoi que ce soit avec elle et a raté le coche comme on dit. Je crois que si Marcus comprend si "facilement" c'est déjà parce qu'il s'est passé un certain temps entre la fin de la guerre et le moment où ils déclarent Eurydice mais aussi car il a bien vu qu'elle n'allait pas vraiment dans sa tête lorsqu'elle était enfermée chez Olivier. Oui, mais pas de psychologue chez les sorciers donc ça complique un peu tout. J'ai toujours pensé que les sorciers étaient en retard de ce côté-là. Encore merci pour ta review. :)

Je suis vraiment fan de tes fics sur Flint et Avalon (les autres aussi d'ailleurs). J'ai l'impression que je vais être une de tes groupies x) vivement ta prochaine fanfiction, je guette tout les jours dans l'espoir d'une nouvelle fic de toi (j'ai l'impression d'être une stalker). Continue comme ça !

Réponse de l'auteur: Merci pour ta review. Je suis ravie que mes fic' te plaisent. J'en ai d'autres en préparations qui j'espère seront posté courant novembre. Encore merci^^