*Regarde la montre discrètement* Je sais, je suis en retard, mais juste un peu ! Et j'ai un bouquet de fleurs pour toi *tend un gros bouquet de toute les couleurs*
Ma Darling, ton texte m'a englouti, avalé à chaque mot et incertaine de ce que je lisais, mais envoutée par ta plume. Je n'ai pas du tout l'habitude de lire des OS sur des OC, surtout avec si peu de mentions de Harry Potter.
C'est l'univers d'Harry Potter, la veine se voit, se lit, mais tu n'en parles pas. C'est seulement Derek, Derek et son père, Derek et le géant de papier.
Chère Valentine, ton texte est sublime. Tu le trouves déprimant ? Je le trouve beau.
Tes mots sont forts, comme un thé noir trop infusé. On se brûle la langue, l'amertume nous tord la langue et reste dans la bouche bien après que la tasse soit vidée. Mais tu sais quoi ? La prochaine fois, on le referas à l'identique. Ton texte est pareil, ce n'est pas doux, ni sucré, c'est délicieusement amer. Ca ne veut probablement rien dire, mais c'est ce à quoi me fait penser ton texte, un thé noir très fort.
Le thé est doux, les phrases coulent sous nos yeux, sur notre langue. On est surpris d'atteindre déjà le fond de la tasse et on se ressert pour en avoir encore un peu. Les mots infusent l'amertume, goutte par goutte, mots par mots.
Le géant de papier a fait battre mon coeur trop vite. Rassures-toi, ce n'était pas d'amour vus que mon coeur t'appartient déjà tout entier, mais d'effroi. Le titre a soudain pris tout son sens, le premier paragraphe s'est éclairci sous un nouveau jour.
Et tu n'arranges pas les choses, chérie, avec les lignes suivantes. A peine mon coeur se remet à battre normalement que tu le glaces d'effroi à nouveau.
Ah mon amour, quels souvenirs n'aimerions-nous pas oublier ? Tout le monde a des souvenirs qu'il tâche bien d'éviter d'y repenser, moi comprise. Pas les souvenirs de toi et du forum, ceux là me sont de précieux réconforts. Non, d'autres souvenirs.
Ton texte frappe à cet endroit. Ce désir d'oubli, si exaucé, nous rendra fou. Je n'y avais jamais réfléchie, mais c'est pourtant d'une évidence que tu soulignes habilement dans tes mots. On ne veut jamais que ce qu'on n'a pas. On ne désirera jamais se rappeler plus chèrement d'un souvenir qu'une fois que l'on aura irrémédiablement perdu. Et tu nous le montres, tu le pointes du doigt et cela fait en partie la grandeur de ce texte. Si beau, si amer, si vrai.
Il est difficile de décrire une sensation que je n'arrive à définir alors sois indulgente avec cette pauvre review, ma chérie.
Nous sommes déjà le 15 février, la Saint Valentin est passé depuis peu, c'est un peu tard pour les déclarations d'amour. Je te le dis quand même. Je t'aime.
Voilà, quand je relis ta review, je me sens bien misérable de laisser une review pareille, mais les mots se défilent et me manquent.
Merci pour ce texte, je ne saurais quoi te dire d'autre si ce n'est encore un "je t'aime".
Ton texte me fait penser aux Ames Croisées, de Bottero. "Rien de ce qui a été écrit ne peut être effacé, rien de ce qui a été fait ne peut être oublié. Ou pardonné." Pour te dire à quel point tu écris bien. Et en plus, tu fais réfléchir. Si si, j'hésite à placer cette problématique dans ma prochaine colle de philo. C'est très intéressant et très important de rappeler que sans nos souvenirs, on n'est pas grand chose. Sans eux, on ne peut pas se construire. J'aime. On se laisse entraîner et on s'interroge. C'est beau.
C'est terrible, très émouvant, et la morale sonne très juste...
Je cherche depuis cinq minutes comment tourner ma review pour ne pas passer pour une groupie de base. Mais comme je suis une groupie de base, je vais te dire à quoi ton OS me fait penser, tout de suite. Comme ça, on n'en parlera plus.
« Every life is a pile of good things and bad things. The good things don’t always soften the bad things, but vice versa the bad things don’t always spoil the good things and make them unimportant. » DW.
Ouais, c'est ça, c'est exactement ça. Ce géant qui "mange" les mauvais souvenirs et ne laisse que les bons. Et les gens qui croient qu'ils iront mieux ainsi, alors que nos vies ne sont qu'un mélange des deux.Et cette folie qui s'installe.
Au-delà de l'idée générale que je trouve juste géniale, c'est la folie qui m'a le plus marquée, même si elle est plus évoquée que développée. Parce que, parce qu'on se dit souvent que ce serait plus simple si telle ou telle chose ne s'était pas produite, que ce serait plus simple si on ne s'en souvenait pas. Alors qu'en fait, ce sont toutes ces choses passées qui définissent qui l'on est. Et je crois que si on venait me priver de l'un d'entre-eux, je finirais toute aussi folle, parce que c'est une partie de celle que je suis devenue. Car ils m'ont bâtie et rendue différente de celle que j'étais avant. En bien, en mal, en beaucoup de chose.
J'aime ce texte, ce qu'il développe, ce qu'il dégage. J'aime ce que tu as inventé, tout. Ce message, c'est presque une évidence, mais ça fait du bien de le rappeler parfois. Et puis, je vais pas dire que j'aime ton oc, parce que j'en ai vu trop peu, mais j'apprécie ce que tu présentes de lui. Y a cette espèce de dualité au début entre son père, sa mère, ce qu'il ressent vis-à-vis d'eux. Qu'il en veuille à l'un pas à l'autre, et de manière assez contradictoire à ce qu'on voudrait qu'il pense, et qu'il s'en rende compte et l'assume. C'est pas "beau" mais c'est vrai, bien plus qu'une idée stéréotypée de la vie de famille où ceux qui partent sont les méchants et ceux qui restent les gentils. J'apprécie la nuance, vraiment.
Y a juste deux-trois coquilles dans ton texte, genre un révélait devenu relevait ou l'inverse, en tout cas à l'oreille, ça fait tiquer. Peu importe, c'est un très bon texte, merci Asian'
J'aime beaucoup cet OS. Parce que c'est vrai, en fin de compte, les souvenirs (qu'ils soient bons ou mauvais) sont ce qui nous fait tels que nous sommes. Ce serait comme se renier soi-même, je pense, de les effacer. N'empêche, j'ai beaucoup aimé le fait que tu aies inventé ce métier, parce que ça nous permet de nous interroger, voudrions-nous véritablement oublier ? Merci beaucoup pour ce petit OS, écrit avec tellement de fluidité qu'on se laisse porter...
Réponse de l'auteur: Merci à toi pour cette review, Eni-gwada, tu as compris exactement ce que je voulais dire dans cet OS. :)
Hum...c'est très...enfin...compliqué de te rebondir sur ce que tu as dit...
Il n'est pas bon de vivre dans le passé, mais le futur n'oublie rien. Merci pour cet écrit .
Réponse de l'auteur: C'est ce que je voulais transcrire. Merci beaucoup pour la review !