Ça fait au moins la sixième fois que je lis tes textes sur dominique et aussi un peu james ... Et j'adore...
tu as une très belle écriture et tes textes sont très poetique je dirais ! J'aime comment tu as amené les personnages... On voit souvent james.S potter comme James potter arrogant fière etc. Alors que là tu en as fait quelqu'un de plus sensible qui est artiste et oui j'aime beaucoup cette idée! Et pareil pour dominique tu fais des personnages incroyable !
Bravo !!
C'est si... Juste ?
Je ne sais pas écrire les troubles alimentaires, parce qu'il me faut de la folie dure et profonde en plus, à côté, alors ça sonne faux, ça sonne grossier, ça ne sonne pas comme je le ressens.
C'est amer, c'est doux, ça flotte. Ça flotte, c'est ça le mot, hein ? Je pense. C'est comme ça que je le vois.
C'est la mort dans l'anorexie, c'est toujours comme ça que je l'ai vue, une désir de mort bien profond, bien caché, l'anorexie est un suicide lent, c'est comme ça que je le ressens. C'est ça, c'est ça et tu mets le doigt dessus. Je ne sais pas, je suis incapable d'écrire comme tu écris, simplement, ça me rend jalouse, au fond, comme ça, de le faire avec la réalité des choses. Il me faut de la folie profonde, noire, inhumaine, qui tue, qui mange les humains, c'est de la folie humaine, noire et profonde que tu mets en place. L'anorexie est une maladie mentale qui passe pour autre chose. Ça flotte, ton texte plane, il brouille tout.
J'aurais aimé pouvoir écrire la réalité des choses comme tu le fais, au lieu de me voiler la face en romançant. Ça flotte, c'est doux, c'est amer, c'est la mort, les os.
Je suis incapable d'écrire correctement ce que je ressens. Ce que j'écris ne se vaut que grâce au fait que mes personnages sont des détraqués si profonds qu'ils en sont irréels. Pardon, peut-être, je ne sais pas, tu tires très haut, très loin, là où ça fait mal, comme un miroir, peut-être, je ne sais pas, cette review commence à ressembler à n'importe quoi. Je crois que c'est ma review la plus longue. Je ne sais plus quoi dire, j'ai peur de ne pas dire juste.
Bravo, peut-être merci aussi, je ne sais pas, peut-être.
Réponse de l'auteur: Juste, je ne sais pas, je l'espère, je m'y essaye, même s'il y a bon nombre de facettes aux tca. La simplicité, c'est pas forcément mon fort, mais quand je raconte Dominique, je m'y attache car la maladie est lourde, destructrice et ravageuse, parce qu'elle n'est pas belle, qu'elle est une douleur lancinante et quotidienne et que je l'ai trop souvent lue romancée et amoindrie par une quelconque justification esthétique pseudo-psychologique. J'emploie pas des mots si compliqués d'ordinaire, mais j'ai lu des textes qui m'ont fait mal qui n'était en rien vrai, mais se targaient de réalisme. Alors ils les méritent ces mots creux et artificiels. Et tant que quelqu'un trouvera le moyen de trouver une quelconque beauté là-dedans, je les utiliserai. Je suis pas vraiment sure de répondre correctement à ta review, parce que le sujet est amer et je ne me vois pas épiloguer sur mon écriture bien secondaire. J'aimerais juste montrer que Dominique n'est pas une fille stupide qui suit une mode quelconque, mais une fille en équilibre précaire qui se maintient comme elle peut dans cette vie trop grande pour elle. Elle est malade, y a pas de coupable, personne à blâmer, juste des failures, du vide, une sale tendance à la perfection et l'opiniâtreté. Elle se détruit dans la maladie, mais s'y accroche parce que c'est la solution. Soit en bien, soit en mal, c'est con. Je suis désolée, ça ressemble à rien comme réponse, je monologue pour ne rien dire, c'est impressionnant. Désolée et merci, merci pour ta review moi je peux le dire et je concois sans peine que l'inverse ne soit pas possible, merci d'avoir compris.
Ce début est très triste, très dur, mais comme toujours, superbement écrit. Bon dieu cette Dominique si amère, elle fait mal au coeur. On a juste envie de la prendre dans nos bras, de lui dire que tout ira mieux même si les mots peuvent sembler vides et idiots. On a envie de comprendre, on a envie de l'aider, parce que ce n'est pas juste que sa vie n'aille pas. La fin est abrupte, mais j'imagine que c'est voulu, et ça attise la curiosité : qu'est-ce qu'il y aura, après ? Donc voilà, c'est un bon début, et j'espère que la suite viendra :hug: :keur:
Tu sais, avant de lire ton histoire, j'ai trouvé que le résumé avait l'air pas mal et alors que j'étais presque décidée à aller lire, j'ai regarder le nombre de mots. Autour de 1700, je crois. J'ai trouvé que c'était un peu beaucoup. C'était un OS de longueur moyenne, mais tout de même long. Et puis, je lis ton texte et rendue à la fin, je me dis que les 1700 mots sont passés bien trop vite et que je souhaite seulement que ça continue. Morale de cette histoire : ne jamais regarder le nombre de mots d'une fic avant de la lire.
J'ai trouvé ton histoire fascinante. Fascinante, parce que comme les femmes de la famille de Dominique, je ne demande qu'à savoir ce qu'il y a dans sa tête. Mais je l'aime elle. Je l'aime comment elle sait qu'elle ne va pas bien, comment elle s'ennuie des bons souvenirs de quand elle était jeune et du fait qu'elle ne semble avoir aucune honte de coucher avec son cousin. J'ai l'impression qu'elle sait que, oui, elle ne va pas bien, mais qu'au fond, elle s'en fout presque. Mais je dis ça, mais elle n'a toujours pas dit c'était quoi le vrai problème. Tu nous as laissé en plan un peu, Dunne. Tu nous as parlé un peu de Dominique, si bien en fait que maintenant, je veux en savoir plus, mais tu n'as pas encore parlé du problème. Ou peut-être que si, mais je ne le sais pas encore. En tout cas, si tu voulais nous accrocher pour qu'on revienne au prochain chapitre, c'était réussi, parce que comment pourrais-je ne pas revenir, sans avoir le fin mot.