Coucou Josy,
L'ouverture avec les pâquerettes est particulièrement drôle, j'aime cette Lily sarcastique. Elle est très bien écrite, partagée entre ses sentiments et la raison (pas que Severus incarne non plus un choix de raison, au contraire, je la trouve assez lucide là-dessus, mais James n'est pas un choix évident). Ce que j'ai bien aimé et qui change de la majorité des fanfics, c'est qu'on la découvre assez cruelle ici. Ce n'est pas une adolescente exemplaire, elle a des sentiments très humains. Elle a des pensées parasites assez dures envers son ami, certaines sont même assez gratuites... l'avant-dernier paragraphe assène un peu le coup de grâce tellement sa pitié mêlée de mépris transparait. Le pire c'est que je l'ai trouvée crédible dans ces pensées torturées.
Merci pour cette si intéressante lecture. En une heure, c'est impressionnant !
Réponse de l'auteur: Coucou Tiiki !
J'écris en ce moment un texte sur cette période du point de vue de Severus. Donc je suppose que c'est pour cela que la dynamique du triangle très très isocèle Lily-James-Severus me trottait en tête au moment de la nuit d'écriture et que je me suis essayée à l'explorer, mais cette fois-ci à travers les yeux de Lily.
Ta review me fait grand plaisir parce qu'elle vise en plein de le mille de ce que j'ai voulu montrer. Lily est souvent très idéalisée, ce qui m'a personnellement toujours un peu dérangée. Ici, je voulais la dépeindre en adolescente somme toute assez ordinaire, avec ses élans, ses scrupules et ses accès de cruauté.
Merci beaucoup pour cette belle review !
Ah je suis contente que les JR me donnent l'occasion de reviewer ce texte précisément. Oui je m'en souviens encore ; malheureusement je ne review qu'à peine un quart de ce que je souhaiterais réellemenr reviewer (j'utilise vraiment les JR pour me "forcer à me mettre à jour"' mais dans un sens positif bien sûr, car j'ai besoin d'échéances dans ma vie).
J'ai été marquée à ma première lecture, et le suis encore, par la méchanceté en réalité de la fratrie entre elle - même de la part de Ginny c'est vrai, mais c'est horrible de laisser quelqu'un seul dans un champs ou dans un placard ou accroché à quelque chose. Après peut-être que je dis ça parce que je suis moi-même du genre à paniquer devant l'imprévu ? Ou est-ce vraiment un rendu que tu voulais donner ? En tout cas c'est aussi intéressant de voir une fratrie où l'on ne s'entend pas comme dans le meilleur des mondes !
Et bien sûr j'avais été frappée par la description des insomnies de Ginny, notamment par l'idée de ressasser les échéances (toute coïncidence avec ma relation aux échéances doit être liée hahaha). J'ai trouvé que c'était très réaliste. La description de ses symptômes, notamment aux jambes, aussi.
La pauvre Ginnh est en pleine détresse et par ces phrases en italique tu démontres bien à quel point le monde des adultes peut être cruel pour les enfants, même sans le vouloir. En fait, tout le terrain que tu prépares pour la suite du texte est savamment étudié : tu habitues Ginnu au silence, à la peur en silence, tu l'isoles et tu la rends insomniaque. Cela est une très bonne réflexion de ta part que d'imaginer donc que l'ouverture de la chambre des secrets n'est que la fin d'un pricessus, et pas du tout une coïncidence malheureuse.
C'est de manière générale une circonstance de la vie de Ginny bien peu exploitée (y compris par l'autrice de Harry Potter elle-même...) et c'est dommage car je crois sue c'est fondateur aussi pour comprendre qui edt Ginny.
A la fin tu oscilles entre rêve et réalité et cette confusion étrange est encore une fois bienvenue pour le sujet dont tu traites. Tu manies parfaitement ce que tu écris à chaque fois, c'est fascinant haha !
Merci pour les lectures,
Piti
Réponse de l'auteur: Concernant les relations dans la fratrie Weasley, oui, l’impression de méchanceté était quelque chose de volontaire, du moins en partie. Mon idée n’était pas de suggérer qu’ils ne s’entendent pas et qu’il y a chez eux un véritable désir de se nuire les uns aux autres de façon cruelle. Par contre, oui, souvent les aînés utilisent leurs jeux avec leurs cadets comme défouloir et moyen d’exercer sur autrui un pouvoir qu’ils n’ont pas dans leurs rapports aux adultes du fait de leurs statuts d’enfants. De ce fait, quand on est la plus jeune du fratrie (et, je suppose, a fortiori quand on est la seule fille), on peut souvent se retrouver dans des situations où ce qui n’est pensé que comme une taquinerie va trop loin et devient réellement blessant. Mais je n’ai pas non plus voulu représenter Ginny comme étant exclusivement victime du rapport à ses frères, d’où le fait qu’elle rejoigne parfois le camp des ‘agresseurs’. Ce que je voulais montrer, c’est une espèce de guerre de tous contre tous, le plus souvent bon enfant, mais qui peut parfois déraper. Donc, si méchanceté il y a, c’est une méchanceté banale, qui provient surtout d’une incapacité à se mettre à la place de l’autre.
J’ai moi-même été insomniaque durant de nombreuses années de mon enfance, même si les problèmes de sommeil que j’imagine ici à Ginny sont très différents des miens. Mon propre rapport aux échéances était empreint de beaucoup plus de crainte que d’excitation. C’est drôle, d’ailleurs, mais en écrivant cette RàR, je me rends compte que j’ai glissé pas mal d’éléments de mon enfance dans ce texte, car l’histoire du placard et les parents qui finissent par s’agacer des soucis de sommeil de leurs enfants sont aussi des éléments partiellement biographiques. Je vais arrêter là avant de m’auto-psychanalyser, ahah !
En tout cas, merci beaucoup beaucoup pour tous ces beaux retours que tu m’as faits, ils me vont droit au cœur !
J'ai un coup de cœur pour ce texte.
L'entièreté du discours de Luna, ains que les commentaires de toi la narratrice, sont d'une justesse frappante. Il y a tant de subtilités, de recul, c'est vraiment très intéressant et je vais même devoir le relire ma review passée afin de méditer sur la question.
En effet, tu soulèves en plus des problématiques d'ordre universel, même pour nous petits moldus, sur la guerre, la mémoire et l'écriture (ou la réécriture) de l'Histoire. De ce point de vue je trouve qu'il y a une très belle continuité avec ton texte du même receuil sur la commémoration de la victoire. Et puis tu évoques aussi les raisons de se battre, le sens de la lutte. Ce sont aussi des réflexions très intéressantes et c'est très réaliste d'avancer que cela n'est pas forcément uniforme pour toutes les personnes qui résistent.
De manière générale, que les personnages réfléchissent, débattent et aient des désaccords est toujours plus crédible, même (ou surtout ?) lorsqu'on s'attarde sur les "gentils" de l'histoire. Parce que c'est toujours le cas dès qu'on parle de la politique - et tu recentres bien la lutte contre les Carrow sur le plan politique.
Enfin, tu reprends parfaitement les caractères des différents personnages. Que les gens aient une opinion bien arrêtée sur Luna même dans cette période est une évidence puisqu'il n'y a pas de raison que le peu de considération que ses camarades avaient pour elle s'évapore magiquement lors de cette année scolaire. Alors, oui, cela m'a un peu attristée. Mais j'ai aimé comment, avec sa franchise inébranlable, elle s'impose et devient, pour ce moment de doutes et de courages mêlés, la leader du groupe à cet instant. La lecture des émotions de Neville est claire et limpide.
Que tu évoques l'amitié qui les unit malgré tout donne aussi un peu de tendresse à ton texte et il est de fait très très bien équilibré.
Merci pour ce beau moment de vie !
Piti
Réponse de l'auteur: Merci infiniment Piti ! C'est vrai qu'il y a des croisements à faire entre 'La transparence et le hasard' et ce texte-ci. Je ne les ai pas écrits durant la même nuit, mais il faut croire que la question de l'historiographie me trotte régulièrement en tête. D'ailleurs, en repensant à ces deux textes, je me rends compte que dans un cas, on a un consensus de surface qui passe par une négation de la réalité des expériences individuelles, et que dans l'autre, on a au départ une situation de conflit, mais qui au final permet le dialogue et la cohésion.
En tout cas, merci encore, je suis très touchée que ces textes t'aient plu !
Ce texte est un véritable ascenseur émotionnel !
Le début est très léger, très drôle. Tu doses avec justesse les descriptions et les dialogues pour nous rendre la scène perceptible tout en te focalisant sur sa dimension comique.
Mais lorsque Fred, George, Hermione et Ron réalisent leur "erreur" vis-à-vis de Harry, c'est la douche froide. Tu nous la restitues à merveille grâce ai changement de style- plus descriptif, plus métaphorique.
J'ai beaucoup aimé néanmoins que tu ne t'arrêtes pas là et que l'amitié reprenne ses droits. La sollicitude des Weasley et de Hermione est peut-être maladroite mais elle réellement touchante et sincère. La dernière phrase du texte est bouleversante !
Piti
Réponse de l'auteur: Merci beaucoup pour ce retour ! Comme tu le soulignes, le ton de ce texte est un peu hybride, donc je suis ravie si le dosage t'a semblé réussi et qu'il a pu à la fois t'amuser et te toucher.
Je suis très, très emballée par la portée politique du texte.
Tout ce qui évoque, sur la nécessité d'une symbolique, sur l'envie d'écrire une version de l'histoire, sur les coups bas ou en douce, sur les dirigeants qui surgissent après les faits, sur les accusations faciles, bref, tout, me paraît réalise au possible. Il est évidemment commode d'imaginer que la paix est le temps venu de la reconstruction. Il est bien plus crédible et difficile de songer que c'est le temps venu de la reconstruction pour ceux que cela arrange.
En même temps, il y a une portée intimiste à ce texte qui, elle, est davantage porteuse d'espoir. Bien sûr, j'apprécie que tu traites des conséquences psychologiques de la guerre, de l'angoisse qui survit, de la peur des foules, du fait de ressasser. À mon avis, c'est essentiel pour traiter de l'après-guerre sur des perspectives plus individuelles.
Mais j'ai aussi beaucoup aimé cette complicité qui surgit, qui se lie dans les regards entre les uns et les autres, le trio, mais aussi MacGonagall. Ils se comprennent sans se parler quasiment et voir ce groupe soudé fait réellement chaud au cœur, surtout vue la charge mentale qui leur incombe encore. Cela leur permet, j'imagine, de tenir.
Et donc c'est aussi un beau texte sur le pouvoir de l'amitié sincère.
Piti
Réponse de l'auteur: Ce que tu dis est très juste, sur la tension entre l'échelle sociétale et l'échelle intime, qui est aussi une tension entre deux versions de l'Histoire : celle de ceux qui en ont été les protagonistes et celle qu'on essaye de construire a posteriori tout en essayant de les forcer à y contribuer, comme des comédiens à qui on soufflerait la réplique.
Je pense en effet que c'est important pour eux de faire front ensemble, de croiser le regard d'autres qui connaissent la même vérité qu'eux, parce qu'avoir son expérience nié, surtout à cette échelle, ça a justement tendance à isoler.
J'explorerai peut-être un jour cette fameuse commission dans un texte plus long car, comme toi, je trouve qu'il y aurait sans doute beaucoup à dire sur cette période de 'reconstruction'.
Merci beaucoup pour cette belle review !
Ahahaha Josy tu as le sens de l'humour !
Les séances d'apprentissage du transplanage donnent toujours lieu à des saynète cocasses. Dans la tienne tu tajoutes une dose d'absurde, et Ron me semble tout désigné pour le faire remarquer !
Bien que je me projette beaucoup sur Hermione en général, je suis d'accord avec Ron. Ce qu'il évoque est en réalité très profond sur la perception qu'on a de son corps et de son esprit lorsqu'on se met à y penser précisément. Mais j'imagine que Hermione le taquine pour la bonne cause...
C'est toujours rafraichissant d'ailleurs de lire sur un moment de complicité du trio !
Merci pour le fou/sourire !
Piti
Réponse de l'auteur: Eheh, oui, de temps en temps, ça m'arrive de me départir de mon registre habituel pour me risquer à un peu de légèreté et d'humour. Je suis ravie que ça t'ait plu !
J'ai bien aimé comment le texte s'achemine progressivement vers quelque chose de sombre. Au début, tout n'est que poudre et paillettes - tes descriptions et leur accumulation m'ont évoqué quelque chose d'un peu fascinant, merveilleux, à l'instar de la coiffeuse de Peau d'Âne dans le film de Jacques Demy. Puis, on se rend compte que, justement, c'est le domaine du rêve - donc de l'illusion, du paradis perdu, de l'apparence trompeuse.
J'ai particulièrement apprécié l'image des "rides du vieil arbre". Lorsqu'on parle de maquillage, la comparaison est évidemment bien trouvée, et ce d'autant plus que tu inverses le cliché de la ride qu'il faudrait cacher avec du maquillage.
Le flottement entre rêve et réalité - puis finalement cauchemard - est particulièrement maîtrisé. À certains moments, j'ai même eu de l'incertitude et j'ai trouvé que cela donnait une forme d'intimité singulière au texte et à la description de la chute libre. La comparaison avec ce qui arrive à Andromeda s'insère donc de façon très pertinente !
Les images données à voir dans ta chute sont très fortes et éloquentes. J'ai beaucoup aimé celle-ci : "fêlés de dégoût". Puis après l'énumération de la famille finalement si différente ou loitaine, ce qu'il en reste : la laideur. Malgré tout, j'ai trouvé que ton texte était beaucoup plus profond que juste une variation sur le thème du maquillage qui n'efface pas les défauts du visage.
Est-ce que ta Narcissa ici est la même que dans Frigide ?
Piti
Réponse de l'auteur: Merci beaucoup Piti ! Oui, il s'agit bel et bien de la même Narcissa que dans Frigide (et Andromeda, brièvement mentionnée ici, correspond à son personnage tel que je le développe dans une fic que je viens de commencer à poster, Mauvais Sang), d'où le fait que la dichotomie beauté/laideur et le rôle ambivalent des apparences, aussi protectrices qu'étouffantes, se retrouvent dans les deux textes. C'est d'ailleurs, je pense, parce que Frigide me trainait encore en tête que cette petite ficlette m'est venue à l'esprit pendant la nuit HPF.
Aaah cet emploi du vocabulaire !
Je ne sais pas si c'est parce que c'est trop noir que je ne me suis jamais intéressée à ce que pense Voldemort de ses propres créations. Peut-être que je n'ai pas forcément envie de me frotter à ce qui me dérange (suis-je en questionnement métaphysique parce que je suis sortie d'une séance de la Zone d'Intérêt ? C'est un oui) : je trouve que tu t'es attelée à ce travail de façon incroyable.
Tu es précise, tu sais où tu nous emmènes.
J'ai apprécié l'aspect démiurge, élévateur de la pensée de Voldemort. Dans des expressions telle que "genre humain", "rituel", dans l'idée de l'humanité qui s'incarne (au sens premier du terme donc) dans un corps, une palette de connotations à la fois religieuses et politiques. Je trouve que c'est bien annonciateur du projet, et puis cela soulève une autre problématique intéressante qui est que Voldemort agit pour quelque chose d'un peu plus grand encore que son confort personnel.
La chute est encore une fois très bien amenée.
Vive les JR qui me font sortir complètement de ma zone de confort tout en me faisant découvrir chez toi quelque chose que je trouve admirable : ton style !
Piti
Réponse de l'auteur: Je comprends tout à fait que Lord Voldemort soit un personnage dérangeant au point qu’on puisse ne pas forcément vouloir s’y frotter de trop près. Personnellement, j’ai une véritable fascination pour sa psychologie qui est construite toute entière sur une faille tellement profonde. Je le conçois comme l’archétype du narcissisme vulnérable, où une image grandiose de soi cache et protège une autre image, bien plus fragile. Par conséquent, ce qui me passionne, c’est toutes ces contradictions, tout ce déni, toute cette répression, qui permettent la cohabitation entre ces deux facettes si antithétiques.
En tout cas, merci infiniment pour ta review, je suis contente que ce petit texte t’ait plu, même si j’ai conscience qu’il est relativement loin de tes préférences habituelles.
Hello Josy, joyeux Noël anticipé avec cette petite review cadeau ♥
J'ai été attirée par le titre de ce texte et ce choix de personnages depuis ton résumé, et tes mot ont achevé de me convaincre. J'adore cette manière que Narcissa a de repousser la colère tout du long, cette colère pour les autres mais surtout pas pour elle, et ce regret, cet aveu final et terrible qui vient nous saisir, parce que l'inertie n'était peut-être pas sa force mais bien sa faiblesse (ou en tout cas, on comprend qu'elle l'a bien subie). J'ai trouvé ce texte très joliment et très intelligemment écrit, c'était un plaisir à lire, décrypter et interpréter. C'est si riche et si impressionnant pour quelque chose écrit en une heure... bravo !
Réponse de l'auteur: Merci infiniment Tiiki et joyeux noël à toi aussi ❤️
Haha, ils ont de la chance qu'elle connaissait pas encore le chauve-furie à ce moment-là !
Perso, j'aurais flippé! Entre la falaise et les dragons.
Mais je suis ravie de voir que Luna a enfin trouvé à qui parler et qu'elle s'épanouit dans toutes ces découvertes zoologiques. ça la change de l'exentrique discrète de Poudlard!
Bravo pour ce morceau super sympa!
Coucou!! Je vienns pour les reviews de Noël et je me suis dit que j'allais commencer par cette fic dont j'avais à peine entammé la lecture.
Il est intrigant Tommy. Je l'aurais déjà vu plus inquiétant, plus sombre et moins fragile mais je me demande ce qu'il peut bien avoir en tête pour foncer ainsi dans cette grotte et ce qu'il va réellement faire aux autres.
Ce qui est bien, c'est que tu l'humanises et on le voit ainsi, comme un petit garçon sans aucun autre repère que le fort et le faible. Cela donne envie d'en savoir plus et complexifie le personnage de Voldemort.
Réponse de l'auteur: Ouuuuh des reviews de Noël =D Merci !
Alors, attention psychologie de comptoir : je pense qu'une grande partie du caractère de LV est construit en réaction à des émotions vulnérables qu'il réprime parce ce qu'il les voit comme des signes de faiblesse. Une des raisons pour lesquelles il a cherché à complètement se défaire de son passé et de son identité de Tom Jedusor, c'est parce que Tom est associé pour lui à l'expérience de l'impuissance, de l'abandon, de l'insignifiance. Il s'est donc construit un alter-ego tout puissant, qui n'a besoin de rien ni de personne, qui est suprêmement important. C'est en quelque sorte l'incarnation même du narcissisme vulnérable : une vision de soi de surface grandiose qui protège une vision de soi refoulée très négative.
Dans cette petite ficlette, on a donc, à mon sens, un Tom qui ne peut pas encore se soustraire à son impuissance (puisqu'il est encore à l'orphelinat, sous le joug de ses gardiens et des enfants plus âgés, qui le perçoivent comme étrange car il n'a pas encore appris à utiliser son charme pour prendre l'ascendant) mais qui a déjà découvert sa magie et sait qu'il s'agit d'un moyen pour lui de reprendre le pouvoir et de se venger. Quant à ce qui va se passer dans la grotte, on n'en sait assez peu dans la saga, simplement que ça a traumatisé deux des enfants à vie et que c'est une expérience suffisamment fondatrice pour LV (sans doute parce que justement, un de ses premiers avant-goûts de toute puissance) pour qu'il en fasse la cachette d'un de ses horcruxes. J'écrirai peut-être un jour cette scène en détails. Je n'avais pas le temps de le faire dans le temps imparti de la nuit (et j'essaye de ne pas écrire des scènes qui me forcerait à augmenter le rating de ce recueil). Mais c'est un missing moment qui me fascine et qui, à mon sens, est très révélateur du développement psychologique de LV.
Merci encore pour ta review !
Excellent ce texte sur Bellatrix et Voldemort. J'aime beaucoup la manière dont tu développes le mode opératoire de notre mage noir préféré, je trouve que ça fait vraiment écho à ce que Rogue explique à Harry dans le tome cinq. Dans le regard de Bellatrix, il est en effet fascinant et effrayant à la fois.
Vraiment, alors qu'aujourd'hui les gens ont tendance à faire de Voldemort un méchant "bas de gamme", tu lui redonnes toutes ses lettres de noblesse et c'est super bien écrit! Bravo!
Réponse de l'auteur: Oh merci ! Tu pourrais difficilement me faire davantage plaisir ! Ça me désole de voir Lord Voldemort transformé en espèce de méchant de cartoon (ce qui à mon sens est un processus engagé en partie par les derniers films de la saga) alors qu'il a le potentiel d'être tellement complexe et fascinant. C'est d'ailleurs très vrai pour Bellatrix également : beaucoup ont tendance à la réduire à 'complètement folle' et, dans un cas comme dans l'autre, je trouve que c'est vraiment passer à côté du personnage.
J'adore ! Je suis fan de la situation, de l'angle de vue, des idées, de la personnification des protagonistes, de comment tu t'amuses avec le lore, c'est vraiment bien joué ! Bravo à toi !
Réponse de l'auteur: Merci beaucoup, ça me touche tout particulièrement venant d'un membre de votre duo, puisque vous êtes bien pus accoutumés que moi à l'humour que moi, qui ne m'y risque que rarement !
Hello again !
Tout d'abord je tiens à présenter mes plus plates excuses pour cette review tardive : il y a eu un quiproquo entre A1 et moi, et je n'ai pas poursuivi les JR comme j'aurais dû. Me voici donc à l'affût de nouveau !
Et une fois de plus, pas déçue du voyage : c'est clair, net et précis, j'ai vraiment revu des moments de ma propre enfance en lisant le chapitre (sans doute la Normandie qui parle, avec ses jetées et ses tempêtes), j'ai été très satisfaite de sa conclusion et je trouve à nouveau que ton style descriptif est efficace.
Bravo à toi !
Réponse de l'auteur: Pas de souci, c'est toujours un plaisir de recevoir des retours de lecteurs, tardifs ou non ! Merci beaucoup ;)