Je suis un peu mitigée sur cet épilogue, je dois te l’avouer. Autant j’ai vraiment vraiment adoré le début, je trouve que tu as des formulations géniales, de vraies trouvailles (je pense à « Il espérait réussir à mettre le pinceau sur ce qui l’empêchait encore de dormir la nuit. Il se servait de la peinture comme d’un moyen pour aller à la rencontre de la personne qu’il avait été. C’était un long chemin, qu’il remontait à l’envers, en suivant les traces indistinctes de son passé et du passé sorcier. », qui est vraiment une belle manière d’expliciter toute la profondeur de ton récit et qui entre en écho avec plein de choses.
J’ai beaucoup aimé, aussi, la progression dans l'idée : le perfectionnisme, l'idée de quête, l’image du tableau représentant une femme laide, qui vaut aussi pour la magies. J’ai retrouvé la consistance des personnages et leur passé, qui m’avait manqué dans le chapitre d’avant, signe que j’ai été mauvaise langue !. Bref, il y avait de très très bonnes idées.
Ce qui fait que je suis mitigée, donc, c’est que je trouve, d’une part, que la formulation de ces bonnes idées a tendance à devenir un peu plate dans la deuxième partie de ton texte (notamment dans les dialogues, mais pas seulement : je pense aussi à la chute du texte. L’idée de retour, c'était très chouette, mais c’est amené de manière bien moins frappante que le paragraphe que j’ai cité juste avant, par exemple. On dirait que ça finit là mais que ça pourrait finir n’importe où, avant, après, ça ne claque pas et c’est dommage)), et que, d’autrespart, certaines idées tournent un peu au poncif. C’est dommage, je trouve, de finir un texte sur des idées assez communes.
Dommage parce que, même si elle ne respectait pas toutes les contraintes (à ta décharge, j’ai un peu abusé sur les contraintes, il y en avait vraiment beaucoup), j’ai beaucoup aimé ton histoire, je l’ai trouvée originale et intéressante, parce qu’elle mêle appréciation esthétique et création artistique. Dans l’ensemble, à part cette fin en demi-teinte (jeu de mots, jeu de mots), c’est une belle histoire et je suis vraiment contente que mon concours ait pu être à l’origine de productions d’une telle qualité.
Bravo tout de même, donc !
(j'espère que la mise en page de cette review ne sera pas trop bizarre, je suis sur mon téléphone et je crois que les copier-coller n’ont pas été très appréciés, à voir... sinon, désolée d’avance !)
Buhuhu, toujours pas de moldu ou de né-moldu, j’en viendrai à croire que cette contrainte est passée à la trappe ! Bon, ce serait dommage mais pas plus grave que ça, d’autant plus que j’ai vraiment apprécié ce chapitre. Je ne me suis pas ennuyée du tout, au contraire, j’ai trouvé que le rythme plus descriptif révélait quelque chose de ton écriture. Tu as pris le temps d’amener les choses et c’est pas plus mal, je crois même que j’ai eu plus de facilité à entrer dans ton texte que pour les deux premiers chapitres.
J’ai particulièrement apprécié ta manière de lier l’aspect technique de la description et le mystère de la sensation. Dit comme ça, ça n’a pas grand sens mais c’est vraiment ce que tu as fait : d’un côté, la peinture est qualifiée très précisément, avec des histoires de couches, de peinture, de couleur. De l’autre, la sensation de Blaise face à la peinture renvoie à une sorte de non dit, d’indicible, de fascination irrationnelle. C’est un peu comme si on avait un côté très logique, presque une science de la peinture d’un côté, et de l’autre, quelque chose de magique, mais pas magique parce que Blaise est un sorcier, magique parce qu’il est un esthète. C’est plutôt cool !
Un troisième fil « théorique » que tu ajoutes et que j’ai trouvé très appréciable, c’est dans la manière qu’ont les personnages d’aborder le monde, de le voir : le regard vif de Marcus, l’ouverture esthétique de Blaise. Ce qu’il y a en plus dans ta fic par rapport à d’autres participations, c’est que les personnages ne se contentent pas de regarder, ils sont des artistes en puissance.
Après, je dois avouer que le choix des personnages commence à m'échapper un peu : l’aspect traumatique me plaisait bien, mais maintenant, ils pourraient être n’importe quel autre personnage ou des OC, ce serait pareil, et je dois avouer que ça m’agace un peu de retrouver des Serpentards dans toutes les fics sans justification particulière et sans caractère propre. On n’en est pas là ici, mais le caractère propre, la particularité super intéressante qu’avaient ces deux personnages dans les premières chapitres, ils sont en train de l’an perdre. J’espère être mauvaise langue et qu’il vont la retrouver bientôt !
Mais ve n’est qu’un détail, tout ce qui est lié au concours est très très chouette, donc bravo !
Hello, c'est de nouveau moi !
J'ai bien aimé ce premier chapitre. Les Serpentards ont visiblement un souci avec l'alcool et la cigarette, mais j'ai vraiment bien aimé ta manière de peindre le désespoir de ces personnages. Peut-être que j'aurais apprécié avoir plus de précisions sur le contenu de ces sentiments, puisque le livre peint toute cette bande comme étant plus ou moins proches des "méchants", ça m'aurait bien plus d'avoir leur ressenti avec un peu plus de nuances que ce qu'a donné JKR. Mais je comprends bien que ce n'est pas l'objet ici.
L'objet, d'ailleurs ! On en arrive à l'art ! Je n'ai jamais imaginé Blaise en artiste, mais pour être honnête, je n'ai jamais imaginé Blaise tout court, ce n'est pas un personnage que j'apprécie particulièrement dans l'absolu. Mais ton Blaise à toi, il est cool. Tu lui donnes de la consistance, tu crées des liens entre tes personnages, c'est vraiment sympa. Bon, pour ce qui est des autres Serpentards, je t'avoue que je suis un peu perdue sur leurs relations, mais finalement, on ne les voit pas, alors c'est pas bien grave.
L'art, donc, mais pas de moldu à l'horizon... J'ai hâte de voir comment tu vas nous goupiller ça !
Pour ce qui est du style, c'est très fluide et agréable à lire, j'ai particulièrement aimé les traits d'humour et de cynisme du premier paragraphe, même si je ne sais pas si les Sang-Purs de Serpentard peuvent faire référence à James Bond, d'autant plus que tu précises toi-même qu'il est moldu. Cela dit, la blague en valait la peine, alors je pense que personne ne t'en tiendra rigueur.
Bref, un petit chapitre bien sympathique, je lirai la suite avec plaisir !
Coucou ! Je suis vraiment une organisatrice en carton, je reviewe des mois après... Mais me voilà, prête à découvrir l'art avec Blaise.
C'est un choix qui m'a étonnée, d'ailleurs, parce que je ne m'attendais pas à ce nom-là pour une confrontation à l'art moldu (vu les contraintes). Mais je n'en suis que plus curieuse.
Pour ce petit prologue, je l'ai apprécié, même si les Serpentards, je commence à m'en désintéresser un peu. J'ai eu une période où je n'arrêtais pas de lire sur eux, mais ça m'est passé. Cependant, tu as une manière assez originale de présenter les choses, et c'est vraiment très agréable. D'habitude, les gens essaient à tout prix de les rendre cool, de montrer qu'ils ne sont pas méchants. Chez toi, ils ont un petit quelque chose de torturé. Ils sont traumatisés par la guerre, ça nous rappelle que ce sont surtout des gamins qui ont connu des horreurs à une époque où ils étaient beaucoup trop jeunes pour être tenus pour responsables de leurs choix. Du coup, j'aime beaucoup. J'aime ce Blaise qui s'en va en claquant la porte parce qu'il n'en peut plus d'être là où il est et parce qu'il a besoin de se reconstruire. C'est très drôle parce que j'ai écrit quelque chose où c'est Luna qui part en claquant la porte (enfin, pas en claquant la porte, mais qui quitte l'Angleterre quoi), et le parallèle entre les deux personnages et les deux situations est tellement incongru, et finalement tellement naturel, que j'en suis soufflée.
Bref, tout ça pour dire qu'après-guerre + traumatisme + art en préparation, ton début d'histoire m'intrigue !
Bonjour Alhuin. Je trouve que ton texte est interessant, mettre en parallèle la peinture et la reconstruction de Blaise, l'acte de peindre, celui d'essayer de peindre la magie. Je pense que peut ètre que Blaise cherche trop à travailler dans le figuratif, mais l'acte de peindre est tout de meme salvateur, car il explore son passé, son present sur ses toiles. Ce qu'il ne peux dire avec des mots. Ce simple acte de recherche l'empèche de tomber dans l'autodestruction. Je vais te l'amener de force dans des musées moldues de part le monde, ce petit Blaise, il comprendra peut ètre que la magie est quelquechose de beaucoup plus large que le fait qu'il se passe quelquechose quand on agite une baguette. La magie, c'est la capacité d'agir sur le monde profondément, je suis d'accord avec Marcus, elle n'est ni bonne ni mauvaise, elle est c'est tout. Et parfois par l'art aussi à ce pouvoir infini qui apporte la liberté et permet de vivre, partage l'echos d'une vision à un autre, libère les emotions.
Hello,
J'ai plongé dans ta fiction un peu par hasard. J'aime beaucoup le traitement des serpentards après guerre du coup ton texte m'a fait de l'oeil. Le titre étant mysterieux cela à fini de me décider de lire ta fiction.
Tout d'abord je trouve que tu respectes très bien les consignes du concours.
je ne sais pas si tu as choisir l'affiche qui est dans le résumé de ton texte mais en tout cas elle est très bien utilisée dans ton récit.
L'histoire de la reconstruction de Blaise est très bien tournée et ta vision du personnage très plaisante. Tu nous offres un personnage torturés, légèrement alcoolique, perdu et cherchant un sens à la magie sans que cela tourne en mélodrame et pathos.
La rédemption par la peinture est vraiment un très bon sujet.
Je trouve ton Marcus vraiment interessant et très bien utilisé dans le récit.
Si j'avais une petite remarque à faire c'est que ton texte qui n'est pas aéré rebute un peu par instant. La lecture n'en est que plus fastidieuse. Donc hésite pas à revenir à la ligne plus souvent, à sauter deux lignes au lieu d'une histoire qu'on voit plus le saut le de ligne.
A bientôt
Selket
J'adore vraiment, et cette facon que tu as eu de decrire l'effet des tableaux et de la peinture c'est vraiment super.
J'adore cette histoire, l'art comme toujours a un pouvoir tres particulier...