Summary: Voici mes OS pour cette cinquième nuit d'HPF en votre compagnie.
Categories: Durant Poudlard,
Après Poudlard Characters: Albus S. Potter, Cedric Diggory, Helga Poufsouffle, Les Poufsouffle
Genres: Autres genres
Langue: Français
Warnings: Aucun
Challenges: Aucun
Series: Les Nuits d'HPF
Chapters: 7
Completed: Oui
Word count: 4071
Read: 3759
Published: 21/03/2014
Updated: 26/06/2014
Story Notes:
Cette Nuit a eu pour thème global "Les Poufsouffle"
1. Chapitre 1 : Pas de futur by Kathleen
2. Chapitre 2 : Cocon douillet à l'abri du froid by Kathleen
3. Chapitre 3 : Et pourquoi pas un petit écureuil by Kathleen
4. Chapitre 4 : Couche protectrice by Kathleen
5. Chapitre 5 : L'Appartement secret by Kathleen
6. Chapitre 6 : Tu ne peux me blesser by Kathleen
7. Chapitre 7 : Son moyen d'expression by Kathleen
Chapitre 1 : Pas de futur by Kathleen
Author's Notes:
Os sur le thème Futur
Quand Cédric était petit, son père travaillait déjà au service de Régulation des Créatures Magiques du Ministère de la Magie. Il trouvait que c’était un endroit formidable quand il venait y voir son père. Il était impressionné par sa taille, par l’impression de magnificence qui se dégageait du lieu. Et il trouvait cela tellement magnifique. Dans le futur, il ne savait pas encore ce qu’il avait envie de faire, mais il était persuadé que, quelque fût le domaine dans lequel il exercerait, il serait un grand sorcier.
Quand Cédric était arrivé à Poudlard, il était entré chez les Poufsouffle. Il était travailleur et loyal, un bon ami qui savait ce que signifiait la justice. Il s’était fait immédiatement sa place dans sa Maison. Il y voyait son futur. Préfet en Chef, Capitaine de son équipe de Quidditch et sortant de Poudlard avec les honneurs. Il voyait son futur comme parfait, sans tâche, sans anicroche. Il était courageux et savait que s’il s’accrochait, il parviendrait à triompher de ses objectifs. Il lui suffisait de se battre.
Quand Cédric avait été désigné Capitaine de l’équipe de Quidditch, il avait vu un début de son futur se réaliser comme il l’entendait. Plus tard, quand il postulerait pour un stage ou pour un travail, il pourrait dire qu’il avait été capitaine de son équipe à Poudlard, c’était reconnu et ça lui ouvrirait un certain nombre de portes. Il entrapercevait son futur avec positivité et confiance, certain qu’il était de parvenir à triompher de ses objectifs. Il serait le meilleur de tous les sorciers.
Quand Cédric avait été choisi pour le Tournoi des Trois Sorciers, il s’était dit que sa nomination était le meilleur moyen d’atteindre les plus hautes sphères de la magie et de la sorcellerie. il allait pouvoir montrer sa véritable valeur en défendant l’honneur de l’école et en montrant ce dont il était capable. Il allait pouvoir s’assurer lui-même son futur car on ne pouvait rien refuser à l’un des champions du Tournoi. S’il n’était pas un grand sorcier, la Coupe de Feu ne l’aurait pas choisi.
Quand Cédric avait aperçu le Trophée des Trois Sorciers, il s’était dit que son avenir serait dès à présent assuré. Mille Gallions, et l’ouverture et l’accès dans toutes les plus hautes sphères pour avoir couvert d’honneur l’école Poudlard qu’il représentait. Rien ne pouvait lui faire plus plaisir que de montrer enfin ce qu’il valait. Et même quand il accepta de partager son triomphe avec Harry Potter, il n’en fut pas moins persuadé que son avenir était désormais tout tracé et assuré.
Et maintenant, Cédric voyait devant lui un sorcier au regard sombre qui s’approchait et il était persuadé que ça n’annonçait rien de bon. Il le comprit à l’instant où il entendit cette voix dire « Tue l’autre ». L’autre, ce ne pouvait être que lui. On ne tue pas ce qui est intéressant, et c’était Harry Potter, des deux, qui était le plus intéressant. Un instant à-peine avant que le jet de lumière verte ne le touchât, Cédric comprit qu’il n’avait pas et qu’il n’aurait jamais de futur.
Chapitre 2 : Cocon douillet à l'abri du froid by Kathleen
Author's Notes:
OS sur le thème Froid
Il était huit heures du matin. Dans une demi-heure, les cours commenceraient. Ernie McMillan étaient avec ses amis de Poufsouffle à la table de la Grande Salle en train de prendre son petit-déjeuner. D’ordinaire, les conversations étaient tellement intenses qu’on n’entendait qu’un brouhaha indescriptible à cette heure de la journée. Mais depuis le début de l’année, un silence oppressant remplaçait les rires et la joie d’autrefois. Et dans la Grande Salle, il faisait toujours froid.
Il était dix heures du matin. Une courte pause permettait de se détendre avant la reprise des cours. Mais les couloirs devenus sombres et inquiétants comme si des Détraqueurs y avaient été invités n’étaient pas propices à la conversation. De nouveau, Ernie ne se sentit pas la force d’engager la conversation avec ses camarades. Pourtant, il y en aurait eu des choses à dire. Mais de toute façon, ce qu’il aurait voulu dire, il ne le pouvait pas. Et les couloirs étaient maintenant si froids.
Il était midi. la plupart des élèves avaient fini de manger et étaient sortis en espérant trouver un peu de joie dans une promenade dans le parc ou dans la contemplation du lac. Mais le ciel semblait faire grise mine et l vent souffler comme s’il n’en pouvait plus lui non plus de toute cette peine dans le cœur des élèves. Même une telle promenade n’était pas tellement des plus agréables. Même une telle promenade était finalement si triste. Même ici, il faisait terriblement froid.
Il était quatorze heures, Ernie était en cours d’Histoire de la Magie, ennuyeux au possible. Rien n’aurait pu déstabiliser Binns, le changement de régime de l’école ne le pouvait pas davantage. Mais ses cours n’avaient toujours aucune vie. Finalement, il s’incluait bien dans le nouveau mode de vie de l’école. Le professeur Binns était comme la Grande Salle, les couloirs ou le parc. Le fantôme qui leur servait de professeur d’Histoire de la Magie était extrêmement froid.
Il était seize heures. Ernie était en cours de Potions. Même si ça allait mieux depuis que Rogue n’était plus professeurs mais que c’était Slughorn, Ernie n’aimait pas l’ambiance des cachots. C’était sombre et glauque. Cela reflétait encore plus le Nouveau Régime que tout le reste de l’école, et même le bedonnant professeur ne pouvait enlever ce côté répugnant aux cachots. C’était, de toute l’école, l’endroit qui était le plus froid de tous. Oui, les cachots étaient froids.
Il était dix-huit heures. Ernie se hâtait vers un endroit dissimulé derrière des tonneaux non loin des cuisines, peut-être le seul endroit de l’école que Ernie parvenait encore à fréquenter sans s’y trouver dégoûté ou refroidi. Lorsqu’il fit s’ouvrir la porte de sa Salle Commune, Ernie entendit soudain un bruit de conversations qui emplissait les environs. Il entra dans une adorable pièce munie de confortables fauteuils et éclairée d’un bon feu de cheminée. Ernie s’y sentait chez lui. Il était ici au chaud.
Chapitre 3 : Et pourquoi pas un petit écureuil by Kathleen
Author's Notes:
OS sur le thème Ecureuil
Justin avait vu partir beaucoup de ses animaux.
Il avait d’abord eu un chien. Quand il était vraiment petit. C’était un très gros chien qui appartenait depuis longtemps à la mère de Justin. L’enfant avait passé les premières années de sa vie à cajoler ce chien, à fourrer sa tête dans son doux pelage, à rire aux coups de langue râpeuse dont le chien lui abreuvait le visage. Et puis, quand il avait eu trois ans, le chien était parti pour toujours. Etant mort de vieillesse, il avait eu une belle vie, mais ce fut une déchirure pour le bambin qui n’en avait profité que trois ans.
Ses parents avaient alors acheté un lapin. C’était le plus adorable des lapins qui remuait son petit nez et ses petites oreilles quand Justin approchait de sa cage. Il était terriblement affectueux et dans ses jeunes années, fut très joueur. Il partit peu avant que Justin ne reçût sa lettre en provenance de Poudlard. Comme le chien qui avait occupé les trois premières années de la vie de Justin, le lapin était mort de vieillesse et Justin ne put que regretter son absence tout en sachant qu’il avvait eu une belle vie.
Le petit chat que ses parents lui offrirent à son entrée à l’école reçut un autre destin que celui de devenir l’un des ronronneurs officiels de l’école. Il ne mourut pas prématurément, non, mais connut un destin beaucoup plus agréable. Il devint le félin officiel d’une jeune milady de la ferme voisine de chez les Finch-Fletchley et obtint le grand honneur de lui donner une portée d’adorables chatons. Il lui incombait de fait des responsabilités de père desquelles il ne se pouvait malheureusement dérober. Mais Justin continua de rendre visite à son chat adoré dans la ferme voisine.
Les parents de Justin l’avaient consolé un an plus tard avec un charmant poisson rouge dont le bocal faisait un très joli effet dans le dortoir des garçons de Poufsouffle dont il était devenu la coqueluche. Hélas, il avait fallu que tous les Poufsouffle vinssent à en entendre parler et décidassent de nourrir le poisson. Or, ils le firent tous en même temps et le petit poisson qui ne sut pas réprimer son appétit ne fit pas long feu face à ces généreux garçons qui venaient le nourrir derrière le dos de Justin. Justin en avait été tellement triste, mais il n’y avait rien à y faire, ils avaient essayé d’être gentil. Il n’y pouvait rien si ça s’était terminé d’aussi triste façon.
Et maintenant, Justin était en train de se dire qu’il avait bien envie d’un nouvel animal de compagnie. Ca lui manquait de ne pas en avoir. Pas un gros, comme un chien, ni trop sauvage comme un chat, ni trop casanier comme un lapin, ni trop gourmand comme un poisson rouge. Non, Justin avait une idée précise de ce qu’il voulait. Et ce n’était pas une si mauvaise idée. Si, maintenant qu’il avait testé tous ces animaux différents, Justin se faisait plaisir en s’offrant… un petit écureuil.
Chapitre 4 : Couche protectrice by Kathleen
Author's Notes:
OS sur le thème "enveloppe"
Les Mandragores étaient des plantes très rares. Et le professeur Chourave venait de recevoir des plants encore tous bébés. Et la nuit aller bientôt tomber. Il allait faire froid dans la serre numéro trois. Ce n était que demain qu’elle allait pouvoir apprendre à ses élèves comment les rempoter. En attendant, elle allait devoir veiller à ce que les plants ne se refroidissent pas au cours de la nuit. Et ce ne serait pas facile car elles étaient fragiles, ces plantes à la racine étrange et miraculeuse. Aussi, ce fut la raison pour laquelle Pomona Chourave, tendrement, les enveloppa d’une chaude protection.
La chatte de Rusard venait d’être attaquée. Le seul moyen de la ranimer était désormais les précieuses mandragores dont elle avait commencé à s’occuper. Il ne fallait surtout pas qu’elles s’abîmassent, ni qui leur arrivât quoi que ce fût. Alors, Pomona faisait preuve de patience envers toutes ces plantes qui se chamaillaient à qui mieux mieux dans la serre numéro trois. Elle ne se fâchait pas et ne leur disait pas qu’elles faisaient trop de bruit. Elle les laissait se divertir tout à leur aise. Et elle passait toutes ses soirées à les envelopper avec de nombreuses précautions dans de chaudes protections.
Noël et l’hiver approchait et Pomona sentait que le mauvais temps n’allait pas arranger l’humeur des Mandragores. Et elles étaient devenues maintenant nécessaires car Miss Teigne n’était plus la seule victime. Colin était lui aussi pétrifié par le mystérieux monstre de la Chambre des Secrets. Il fallait espérer que les agressions n’allaient pas continuer et se préparer pour pouvoir secourir ceux qui avaient déjà été pétrifiés. Pomona avait donc tenu à faire tranquillement et seule la grande protection d’hiver pour les jeunes plants qui consistaient en les envelopper de bonnets et de cache-nez. Et elle le fit avec beaucoup de douceur afin de les préserver des longs mois d’hiver.
Ca y était, les plants de mandragore étaient enfin mature. Le lendemain, elle allait se mettre d’accord avec le professeur Rogue et elle allait s’occuper de récupérer les racines pour qu’il puisse les faire macérer et préparer un philtre revitalisant à la Mandragore qui ramènerait ceux qui avaient été pétrifiés à leur état d’origine. Le professeur Chourave ne pouvait s’empêcher de ressentir une certaine tristesse en se disant que ce soir-là serait le dernier, qu’elle n’envelopperait plus jamais ces petits plants dans de confortables protections pour leur éviter le froid. Et tristement, elle les enveloppe pour la dernière et ultime fois.
Et le lendemain, elle défit pour la dernière l’enveloppe qui protégeait chacun de ses chers plants de Mandragore. Et le lendemain, elle découpa les racines de Mandragore pour que le professeur Rogue puisse les récupérer. Et le lendemain, le professeur Rogue vint récupérer les racines, les fit macérer et conçut un philtre régénérant à la Mandragore qui sauva tous ceux qui avaient été pétrifiés.Mais Pomona n’était pas trop triste. Bientôt, elle aurait de nouveaux plants de Mandragore et elle pourrait de nouveau les bichonner, et elle pourrait de nouver les protéger et les envelopper dans une couche protectrice. Parce que ses plantes, Pomona les aimait.
Chapitre 5 : L'Appartement secret by Kathleen
Author's Notes:
OS sur le thème Grimoire
Helga feuilletait son grimoire d’un air pensif, tournant les pages doucement, lisant chaque ligne avec intérêt, tentant de trouver l’inspiration. Elle n’avait pas d’idée et pourtant, elle avait un grand rêve, celui d’égaler ses amis, les trois autres fondateurs de l’école qui ne s’étaient pas contentés de fonder une Maison, ils avaient été plus loin, et Helga voulait en arriver elle aussi à ce stade. Elle voulait avoir sa pièce, une pièce remplie des valeurs de Poufsouffle, une pièce que l’on ne pourrait trouver que si on était de nature juste, loyale et fière. Elle voulait un refuge, rien qu’à elle.
Salazar avait été le premier à concevoir quelque chose de ce style. Juste avant de quitter définitivement le château. Cela avait été une épreuve très dur pour les trois qui restaient. Mais ce qui avait été le plus douloureux avait été la menace que Salazar avait fait planer sur leurs têtes. Un jour, il disait que son héritier arriverait à Poudlard. Il retrouverait la salle qu’il avait créée dans un des recoins du château et lâcherait le monstre qu’elle contient sur les enfants des Moldus. Il faudrait tenter d’empêcher cela quand un Serpentard se présenterait à l’école. Mais il avait conçu quelque chose, pour le moins.
Rowena avait été la deuxième. Elle tenait tellement à ce que chacun pût satisfaire sa soif de connaissances, de combats ou n’importe quelle autre soif qu’elle avait travaillé sur un projet de salle répondant à n’importe quel besoin, à n’importe quel moment. Cela avait impressionné Helga car l’ampleur du projet était loin d’être minime. Pourtant, Rowena avait triomphé un à un de tous les obstacles qu’elle avait eu à affronter. Elle avait conçu une salle extraordinaire qui avait la capacité de s’adapter au bon vouloir de celui qui l’utilisait. Rowena elle-même ne savait pas tout ce qu’on pouvait faire de cette salle. Elle était convaincue que seule un vrai Serdaigle pourrait vraiment exploiter cette Salle.
Bien entendu, Godric n’avait pas été en reste. Le courageux Godric n’allait pas se laisser surpasser. Il se mit aussitôt d’une quête assez puissante pour lui. Il ne savait pas encore quelle serait la salle de l’école qui serait sienne et celle de tous les Gryffondor qui viendraient après lui. Mais il le ferait. Et il l’avait fait. Une salle d’entraînement. Elle se situait quelque part derrière un pan de mur du bureau directorial, car il ne fallait pas que les Gryffondor fussent rebutés par un tel obstacle, et contenait toutes sortes de choses pour se battre et affronter les Forces du Mal. Une sorte de Salle d’Entraînement.
Mais Helga n’avait pas créé de salle. Au début, elle pensait que ce ne serait pas nécessaire. Mais plus le temps passait et plus elle se sentait flouée de ne pas avoir d’endroit à elle à léguer à ses héritiers. Ou aux élèves de sa Maison. Et c’était la raison pour laquelle elle feuilletait son Grimoire en pensant à ce qui revêtait pour elle les valeurs de Poufsouffle. Et son regard tomba sur un charme qu’elle connaissait bien pour l’avoir souvent pratiqué. Un simple charme de protection, mais qui lui donna l’idée. Elle allait créer un refuge, un havre où l’on pourrait se réfugier si on avait l’âme pure et qu’on avait besoin de se protéger. Elle allait créer un Appartement Secret.
Chapitre 6 : Tu ne peux me blesser by Kathleen
Author's Notes:
OS sur le thème Blesser
Quand ils s’étaient rencontrés, Nymphadora était une jeune Auror fraichement entrée à l’Ordre du Phénix et Remus commençait déjà à être difficile à approcher, difficile à aider, difficile à apprécier. Il refusait tout caontact en dehors de ceux qui étaient nécessaires pour l’Ordre du Phénix. Nymphadora avait déjà vu qu’il était une âme tourmentée, elle avait déjà montré qu’elle avait envie de l’aider. Elle avait tout fait pour qu’il se sente bien dans ce groupe parce que déjà, à ce moment-là, Remus l’intéressait beaucoup. Mais il refusait de se laisser approcher. Il avait tellement peur de lui faire du mal, de la blesser.
Quand elle avait appris sa véritable nature, cela lui avait expliqué bien des choses et les avait rendues plus claires pour Nymhadora. Pourtant, le jeune femme n’avait pu se résoudre à renoncer de protéger le lycanthrope. Il ressemblait à un enfant blessé, pire à un oisillon blessé qui craignait maintenant qu’on lui fasse du mal. Mais Nymphadora tenta de lui faire comprendre que ce n’était pas comprendre et qu’il pouvait se laisser approcher. Remus s’y opposa. Elle tenta d’insister et de lui montrer qu’il ne devait pas s’inquiéter de ce qu’il était. Il avait refusé à nouveau. Il avait tellement peur de lui faire mal, de la blesser.
Quand elle avait compris qu’elle l’aimait, elle avait tenté de lui parler. Elle avait tenté de lui expliquer que ses sentiments avaient besoin d’être valorisés. Elle tenta de lui expliquer que son amour était important, que ce n’était pas juste un passage, pas juste un court moment. Mais il n’avait pas écouté. Pourtant, elle savait que lui aussi l’aimait, mais ça ne changeait rien. Même s’ils s’aimaient, il ne voulait pas qu’elle soit juste à lui car il était persuadé qu’elle souffrirait. Il ne voulait pas qu’elle reste auprès de lui. Il avait tellement peur de lui faire mal, de la blesser.
Et puis Bill avait été mordu et Fleur avait continué de l’aimer. Et puis Remus avait compris qu’elle avait pris sa décision et qu’elle ne reviendrait pas dessus. Elle l’avait convaincu. Et ils s’étaient mariés. Mais quand elle avait attendu leur premier enfant, elle l’avait vu pâlir, elle avait su qu’il n’y avait jamais songé mais que cette perspective, elle aussi, l’effrayait. Et quand il était parti, soi-disant pour aller voir Harry et lui prodiguer quelques conseils, Nymphadora avait été un instant convaincue qu’il ne reviendrait pas, qu’il les abandonnerait tous les deux à jamais. Il avait tellement peur de leur faire mal, de les blesser.
Mais il était revenu, triste, abattu, sans rien vouloir lui expliquer, mais il était revenu et il avait continué. Parce que c’était ça qui était important, elle n’avait rien dit. Elle avait veillé sur elle et sur leur bébé. Et il avait veillé sur eux deux avec un amour jalousement préservé. Et quand Ted était né, il avait prit une photo de leur bébé et il était allé la montrer à tout le monde à la Chaumière aux Coquillages, au Terrier, partout où il avait pu trouver des amis pour faire découvrir son nouveau-né. Et il était revenu près d’elle. Il avait enfin compris qu’il ne pourrait jamais leur faire mal, ni les blesser.
Chapitre 7 : Son moyen d'expression by Kathleen
Author's Notes:
OS sur le thème Expression
Albus n’était pas comme les autres. James était quelqu’un de farceur, de courageux et de fort, qui savait triompher des pires bêtises par une boutade, une petite réplique bien sentie. Il était le premier héritier de George et Fred Weasley, le premier héritier des Maraudeurs, dont James Potter sénior, leur feu grand-père. Il fourmillait tout le temps d’idées et quand ce n’était pas pour faire rire, c’était pour faire gagner l’équipe de Quidditch de Gryffondor. Etre toujours sur le devant de la scène, se montrer, faire toujours remarquer qu’on était là sans jamais que ça paraisse oppressant ou provocateur. C’était le moyen d’expression de James.
Rose était brillante et se distinguait par son amour du savoir et de la lecture, qu’elle partageait avec Scorpius Malefoy, son meilleur ami. Tous deux à Serdaigle, ils s’entendaient bien, étudiaient ensemble et faisaient toujours en sorte de se disputer les premières places. Rose ramenait toujours à ses parents tous ses devoirs que sa mère relisait consciencieusement et sur lesquels elle lui donnait un avis car celui de son professeur ne suffisait jamais à Rose. Elle voulait absolument savoir ce que tout le monde pensait de son travail comme quelque chose de capital dans sa vie. C’était le moyen d’expression de Rose.
Hugo était un charmant Gryffondor, lui aussi, mais plus timide que James. Il se dénotait par de petits triomphes, des points gagnés grâce à son club d’échecs, des triomphes en matière de sortilèges qu’il était généralement le premier de sa classe à réussir à lancer. Il envisageait de faire des compétitions d’échecs version sorcier et de grimper dans ce domaine où il était vraiment doué. Il était d’ailleurs le plus haut joueur de son club et il n’hésitait pas à affronter n’importe quel adversaire. Et il les vainquait quasiment en chacune des différentes occasions. C’était le moyen d’expression de Hugo.
Lily était une jeune Serpentard ambitieuse, discrète et sérieuse. Elle ne rechignait pas au travail et rêvait à de grandes choses. Lily aimait beaucoup enseigner et à Serpentard, une Maison qui était très unie et où l’on se battait de front, elle éprouvait de la joie à aider les plus jeunes à s’améliorer. Lily visait un poste d’enseignant à Poudlard, de responsable de Maison, puis de Directrice Adjointe et enfin de Directrice de Poudlard. Elle rêvait de transmettre ses connaissances et son savoir à une nouvelle génération de sorciers. Et elle étudiait dans ce but. C’était le moyen d’expression de Lily.
Albus n’était pas comme eux. Albus était à Poufsouffle. Ni son frère, ni sa sœur, ni ses cousins les plus proches n’y étaient. Albus était du genre timide et craintif, il n’était pas dans son équipe de Quidditch, il n’était pas préfet, il n’était pas particulièrement doué. Albus avait d’autres aspirations, d’autres rêves. Albus lisait, et il écrivait. Il écrivait les aventures de héros sorciers qui partaient combattre les monstres à l’autre bout de la planète. Et il s’y envolait avec eux, loin de la réalité. Un jour, Albus serait publié. Il l’avait décidé depuis longtemps. C’était là son moyen d’expression.
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