Summary: La Guerre des sorciers est terminée, Voldemort est maintenant mort et les Mangemorts dissous, traqués, arrêtés, ou en fuite. L'ancien Auror Kingsley Shacklebot vient d'être nommé ministre de la Magie Britannique et s'efforce, avec le soutien et l'aide des anciens membres de l'Ordre du Phénix et de l'Armée de Dumbledore, de reconstruire le Monde Magique et de panser ses blessures.
Pour la majorité des sorcières et des sorciers, il est temps de recommencer à vivre, à aimer et se reconstruire. Certains se retrouvent et se consolent des pertes subies, comme Harry et la Famille Weasley, de nombreux couples voient le jour, à l'image de Ron et d'Hermione et certains sont mieux considérés par les autres, comme Hagrid, le frère de Dumbledore Abelforth ou encore Neville.
Mais pour une minorité d'entres-eux, tout est perdu. Leurs honneurs, leurs fièrtés, leurs raisons de vivre, leurs amis ou leurs propres estimes de soi. C'est le cas de Pansy Parkinson. Jeune fille bien connue de la Maison Serpentard, qui pendant les 6 ans que Harry, Ron, Hermione et Ginny ont passé à Poudlard, avait mis un point d'honneur à encourager les moqueries contre les filles des autres maisons de Poudlard. Ca cible favorite fût, bien évidemment: Hermione Granger. Lorsque Voldemort avait pris le pouvoir, pour la seconde fois, elle avait fait preuve d'une cruauté qui lui était propore. Mais ce que tout le monde ne savait pas c'est qu'elle agissait plus par crainte et envie de reconnaissance que par pure haine. Peu nombreux sont ceux savent qui est vraiment Pansy Parkinson. Et c'est ce que je vous invite à découvrire au fur-et-à-mesure de notre histoire.
L'intrigue se passe un mois après que Harry Potter n'ait définitivement mis fin au règne de Voldemort dans un pub discret se situant dans le fameux "Chemin de Traverse" dans un début de soirée.
Categories: Après Poudlard Characters: Armée de Dumbledore
Genres: Tragédie/Drame
Langue: Français
Warnings: Lemon soft
Challenges: Aucun
Series: Aucun
Chapters: 2
Completed: Non
Word count: 3821
Read: 450
Published: 28/11/2021
Updated: 08/12/2021
Story Notes:
J'écris cette fiction pour montrer à quel point il peut être nécessaire de faire preuve de compassion ou de miséricorde envers un individu, aussi nocif ait-il été dans le passé de quelqu'un. Beaucoup d'enfants dans les écoles font preuve de violence envers les camarades de classe qu'ils considèrent comme inférieurs. Mais si parfois ces enfants font preuve de violence, cela est certainement dû à une situation familiale dure. Je ne dis pas que ces actes ne doivent pas être pris en compte car il en résulte parfois d'actes d'autodestruction sur les victimes, souvent jeunes, de tels actes de méchanceté. Nous allons y triter de sujets difficiles comme le suicide ou le harcèlement, mais aussi le rejet.
C'est ce que nous allons explorer au travers le personnage de Pansy Parkinson qui, dans les livres de J.K. Rowling s'est souvent comportée comme une véritable peste. Mis-à-part ses coups d'éclats à Poudlard, il est vrai que nous ne connaissons rien de Pansy Parkinson. Inspirons-nous de l'enfance de Rogue pour imaginer ce que fût véritablement la vie de Pansy Parkinson.
1. Chapitre 1 : Humiliée, délaissée, reniée, désespérée...! by DuduLeGasy1987
2. Chapitre 2 : La deuxième chance de Pansy by DuduLeGasy1987
Chapitre 1 : Humiliée, délaissée, reniée, désespérée...! by DuduLeGasy1987
Author's Notes:
Personnages principaux : Harry Potter, Ronald Weasley, Hermione Granger Ginny Weasley, Pansy Parkinson, Drago Malefoy, Astoria Greengrass, Millicent Bulstrode...
Les personnages et leur univers n'appartiennent qu'à J.K. Rowling et à la Warner Bros Company.
Cette fiction n'est destinée qu'à la lecture dans un groupe privé et non à une publication pour le grand publique.
Tous les noms et personnages sont fictifs, toute ressemblance avec une personne ayant existé est tout à fait fortuite ou accidentelle.
Il était dans les environs de 19h00, mais exceptionnellement, les commerces resteraient ouverts plus tard. Les pubs et restaurant particulièrement. Depuis un mois, le monde des sorciers était en effervescence: Voldemort était vaincu! Les Mangemorts en fuite ou bien arrêtés. La peur n'était plus dans les pensées et les sorciers faisaient la fête. Les pubs avaient même improvisés des terrasses pour que le maximum de clients puisse profiter des bièraubeurres ou des whisky Pur Feu. Le temps était à la fête et aux célébrations. Mais tout le monde ne partageait pas ce sentiment de joie et d'allégresse, dans un pub miteux appelé "La Taverne de Ragnar" qui était situé à l'angle du "Chemin de Traverse" et de "l'Allée des Embrumes", une jeune femme était la seule cliente du pub. Celui-ci ayant été fréquenté majoritairement par les Mangemorts lors de leur prise de pouvoir l'année dernière. Après la chute de Voldemort et le triomphe d' Harry Potter et de ses amis, les sorciers évitaient en majorité ce pub. Il faut dire que son aspect n'était pas très séduisant : des vitres noires comme si on ne les avait pas lavées depuis deux siècles, les contours étaient fabriqués à base de bois d'Ebène. Quant à l'intérieur, le parterre avait été fabriqué à partir de pierres volcaniques, de même pour les murs. Le mobilier était fabriqué avec le même bois que pour la devanture du pub. La lumière était tamisée mais donnait une atmosphère funèbre, ce qui empêcherait n'importe quel client d'entrer dans cet établissement. Le tenancier des lieux semblait tout aussi anthipatique : il était de taille moyenne, les cheveux noirs en catogan, le visage osseux, les yeux bleu électrique, les dents jaunes et le nez fin et pointu. Il ne souriait jamais et n'avait jamais un mots sympatique pour sa clientèle. Bien que ce soir là, il n'y avait qu'une seule personne de présente. Une jeune fille de 17 ans au visage semblant doux, aux cheveux brun foncés et au visage dur et à la tête de Carlin venait de terminer sa quatrième bouteille de whisky Pur-Feu. Elle commencait à dodeliner quand elle commanda une cinquième bouteille.
"Un personne qui ingurgite autant d'alcool en un quart d'heure est une personne qui veut en finir, commenta le tenancier en lui servant sa bouteille.
- Et alors, répondit la jeune fille. Je ne manquerais à personne de toutes ma manière!
- Je ne pense pas que cela en vaille la peine.
- Ne pensez pas! Servez!
- Comme vous voudrez mademoiselle, répondit le tenancier en haussant les épaules."
Pansy Parkinson se saisit de la bouteille et la vida en un clin d'oeil. Le tenancier ouvrit de grands yeux, il avait eu des Loups-garous, des vampires, des Mangemorts, des Rafleurs mais aucun d'eux n'avaient encore eu une telle descente!
"Vous avez eu quelques soucis on dirait, remarqua le tenancier."
Pansy pouffa de rire sans joie.
"OOOOOOOhhh des souciiiiiss....?! Non, pourquoi? Tout baigne! Les sangs de bourbes ont gagné la guerre, les Mangemorts sont désormais traqués ou morts ou en prison. Le garçon dont j'étais amoureux ne me regarde plus, mon père me dénigre, ma mère me renie et mes amies me rejettent...! Mais nooonn!!! Aucun soucis, sourit-elle tristement. Donnez m'en une autre!
- Ca va faire la sixième et vous me devez déjà cinquante gallions!
- En voila cent-vingt, dit-elle en lui mettant les pièces dans la main. Maintenant servez-moi!"
Le tenancier la considéra l'air méfiant, puis il se décida et lui ramena sept bouteilles de whisky Pur-Feu.
Un quart d'heure plus tard, Pansy Parkinson venait de finir sa douzième bouteille quand le tenancier lui annoca qu'il allait fermer.
"Quoi???! S'exclama-t-elle. Il est à peine vingt heure!
- Je ne suis pas un médicomage, ni un croque-mort, répliqua-t-il!"
Elle perdit toute combattivité. Le tenancier la mit dehors, puis ferma son établissement. Pansy se retrouva donc seule. Elle se mit donc à errer en se remémorant ses années passées à Poudlard, là elle était puissante, elle était quelqu'un. Préfète de la Maison Serpentard, petite amie de Drago Malefoy. Ce qui était resté le meilleur souvenir à ses yeux. Malheureusement, il en aimait une autre Astoria Greengrass, elle l'avait su avant-hier ou plutôt découvert. Elle les avait surpris alors qu'elle apportait un cadeau à Drago, un magnifique serpent en argent avec des parures en émeraude et des yeux fais avec des rubis. Elle se préparait à lui offrir en guise de preuve d'amour, mais alors qu'elle venait de transplaner devant le manoir des Malefoy, elle avait vu Drago sur le perron en train de sourir à une jeune fille blonde de son âge qu'elle avait reconnu aussitôt : Astoria, Astoria Greengrass! Cette fille un peu coincée qui n'avait rien d'exceptionnel! C'était impossible! Mais malheureusement pour elle, c'était la pure vérité. Alors qu'elle restait devant le portail se demandant quoi faire, Malefoy l'avait vu, lui avait souri et fait signe de les rejoindre. Hésitante, elle les avait finalement rejoint sous le perron. Malefoy fit les présentations, mais Parkinson ne semblait plus enthousiaste. Elle croyait retrouver l'amour après une dernière année chaotique à Poudlard, elle se retrouvait le coeur brisé. Pour ne pas perdre la face, elle leur avait tout de même laissé le cadeau qu'elle destinait à Drago Malefoy seulement. Alors qu'il allait lui proposer de boire un verre avec eux, elle prétexta un rendez-vous urgent et transplana chez son amie Millicent Bulstrode, mais la bande à laquelle elle avait appartenu l'avait bannie sans la prévenir. Elle fût donc chassée sans ménagement par la bande. Elle n'avait désormais plus d'amies, plus d'amoureux, plus de parents ( ceux-ci étaient à Azkaban et son père avait déclaré qu'elle n'était plus sa fille car elle s'était montrée trop hésitante lors de la Bataille de Poudlard). Pansy Parkinson, qui était considérée comme une terreur lors de sa scolarité à Poudlard, était désormais une reine déchue. Elle n'avait plus d'amis, plus de petit-ami, plus de famille et avait sombré dans l'alcoolisme. Après s'être mise en état d'ébriété dans la Taverne de Ragnar, elle erra et rumina seule dans l'Allée des Embrumes. Cela faisait cinq minutes qu'elle venait de quitter la taverne quand elle tomba sur un groupe de fille de son age, elle reconnu Millicent Bulstrode. Pansy se dirigea vers elle en ziguzagant à cause de l'alcool. Celle-ci la reconnu mais ne fit aucun mouvement dans sa direction, au contraire. Elle sourit et se mit même à rire en la voyant dans un si piteux état.
"Pansy Parkinson, dit-elle en exhibant un sourire narquois! Tu fais peine à voir.
- Les filles, commenca Pansy...!
- Oooohh la pauvre petite! On dirait qu'elle se sent seule?! Dit Millicent en se tournant vers le groupe de filles qui l'accompagnait. Celles-ci se mirent à se moquer de Pansy à leur tour. Tu crois que tu es digne de récupérer ta place parmi nous?
- Mais j'ai toujours été là avec vous, se défendit Pansy.
- Tu fais pitié!"
Millicent avait sorti sa baguette et s'écria : "LEVICORPUS!!" Elle avait suspendu Pansy par les pieds.
"Ma parole, mais tu es toute sale! Tu te néglige ma pauvre! Rachel?
- Oui Millicent? Répondit une fille du même âge.
- Si tu lavais les dents à mademoiselle? Elle pue l'alcool!
- Avec joie! Répondit-elle. Elle sorti sa baguette et cria: AGUAMENTI!"
Des trombes d'eau sortirent de sa baguette et allèrent s'écraser sur le visage malheureux de la pauvre Pansy. Au bout d'une minute, alors que celle-ci cru qu'elle allait mourir noyée, Millicent lui ordonna d'arrêter et laissa retomber Pansy par terre sans chercher à la retenir. Puis, l'oeil brillant de méchanceté, elle lança à son groupe d'amies:
"Regardez donc ça! C'était donc ça la préfète de serpentard?! Laissez-moi rire! LIBERACORPUS!" Dit-elle en regardant sa proie s'écraser misérablement sur le sol. Pansy qui tentait de reprendre ses esprits lui parla d'une voix affaiblie :
"Pourquoi me fais-tu subir cela? Millicent, nous avons pourtant été amies?!
- Amies? Allons, rappelle-toi! Les nombreuses fois où tu m'avais volé la vedette! Je ne disais rien car à l'époqiue j'avais peur de toi, mais maintenant les temps ont changé! Mesdemoiselles, si nous donnions une petite leçon à Panzzy?"
En riant de bon coeur, les filles se mirent à jeter des ordures et de l'eau sur Pansy qui tentait de se protéger, en vain. Une fois qu'elle se furent assez défoulées, Millicent et sa bande prirent Pansy par la bras, arrivées au niveau du chemin de traverse, elles la laissèrent tomber.
"Tu n'appartiens plus à notre monde maintenant Panzy, lui lança Millicent! Tu n'es même plus considérée comme une socière! Tu seras plutôt une sang-de-bourbe ou même une cracmole! Tu ferais mieux de te suicider, comme ça ton père pourra se regarder dans un miroir à Azkaban!"
Millicent et sa bande, hilares, retournèrent dans l'Allée des Embrumes en laissant derrière elle la pauvre Pansy. Les vêtements sales, les cheveux en désordre, elle ne ressemblait plus à rien. Désormais, toute envie de vivre l'avait quitté. Il devait être 22h00 car les terrasses s'étaient vidées. Elle resta ainsi prostrée, se remémorant le sale quart d'heure qu'elle avait subi. A une époque, elle aurait volontier fait subir la même chose à cette abomination d'Hermione Granger ou à cette gourde de Cho Chang. Puis soudain, répondant à une soudaine colère et au litres d'alcool ingurgités elle cria en direction de l'Allée de Embrumes : " OUAIS T'AS RAISON? BARRE-TOI SALE TRAÎNEE, MORUE!!! JE N'AI PAS BESOIN DE TON AIDE!! TOI ET TA BANDE DE HARPIES VOUS POUVEZ FAIRE CE QUE VOUS VOULEZ, JE M'EN FICHE!! JE N'AI PAS BESOIN D'AMIS! JE N'AI BESOIN DE PERSONNE! PAUVRES GOÛLES!!! BARREZ-VOUS!!! CASSEZ-VOUS!!! JE SUIS MIEUX TOUTE SEULE!!!"
A peine avait-elle fini de vomir son ressentiment à une allée désormais déserte, Pansy sentit son coeur se serrer et de grosses larmes commencèrent à couler sur ses joues! Elle se laissa tomber sur le sol en cachant son visage de ses mains et pleura à chaudes larmes. Au bout d'un quart d'heure, elle tenta de chasser cette tristesse de son esprit, puis choisit alors de remonter le chemin de traverse et d'aller au Chaudron Baveur pour y prendre une chambre. Elle y parvint au bout d'une demi-heure, après avoir trébuché et être tombée une dizaine de fois. Elle avait réussi à retenir ses larmes jusque là, mais quand elle arriva à destination, elle vit que malheureusement l'établissement était fermé, une notice indiquait : "Fermé pour raisons familiale". Qu'allait-elle faire? Elle allait continuer de errer, sans but, comme une sans domicile. Elle était rejetée de partout, pendant une une minute elle s'imagina que les rares personnes qui traînaient encore allaient lui venir en aide. Mais qui? Qui allait aider une fille de Mangemort? Et ce n'était pas dans ses habitudes de supplier quelqu'un, plutôt mourir! Mourir?! Voila une idée qui semblait être très séduisante dans ce genre de moment! Elle choisit un coin de rue et s'y laissa tomber. Elle sentit quelque chose de dur lui faire mal dans les côte : sa baguette. L'ayant considérée quelques seconde elle la jeta dans le trottoir qui était face à elle. Puis elle attendit, elle n'avait rien mangé depuis deux jours, avait bu plus d'alcool qu'il n'en fallait, avait les vêtements trempés. De plus, les mots les plus cruels qu'elle avait subi lui revenaient dans la tête : "Trainée! Moins que rien! Tu n'es plus ma fille! Tu devrais te tuer! Tu n'es qu'une sang de bourbe! Cracmole!" Elle revit son père la battre à chaque fois qu'elle voulait souhaiter son anniversaire et sa mère baisser piteusement la tête. Cela se passait quand elle était enfant, à partir de sa quatrième année à Poudlard, il avait commencé à utiliser le sortilège Doloris. Jamais son père ne lui avait témoigner d'amour, ni de tendresse. Elle se comportait alors comme lui, raillant les autres pour leurs faiblesses ou leurs différences.
En marchant, elle vit les autres sorcières et autres sorciers manifester leurs joies en famille ou entre amis. Chacun avait l'air d'être heureux, comment faisaient-ils? Puis la scène qui la fit prendre une décision irréfléchie se présenta:
Une famille qui se promenait, composée d'un mari et de sa femme, ainsi que d'un petit garçon et d'une petite fille se dirigeait dans sa direction. Elle vit la petite fille tomber et commencer à pleurer. Sa mère s'abaissa aussitôt et la prit dans ses bras pour l'embrasser et la rassurer. Son père, les bras chargés de cadeaux, n'avait pas pu s'occuper d'elle, mais il prit tout de même le temps de consoler la petite. Pansy n'en revenait pas :" Comment cela pouvait-il être possible?" L'homme n'avait donné aucun coups à sa fille. Au contraire, il lui souriait et sa mère la couvrait de bisous.
S'en fût trop pour Pansy. Elle qui avait décidé de fermer son coeur aux sentiments les plus purs avait maintenant décidé de mettre fin à ses jours. Elle prit la direction d'une petite place qu'elle connaissait, ou une fontaine magique faisait surgir de l'eau chaude. Elle savait qu'à cette heure-ci personne ne s'y trouverait. Dix minutes plus tard, elle arrivait à l'endroit. Tout était désert comme elle le pensait. Elle trouva le bac juste derrière la fontaine, l'eau épurée y stagnait avant d'aller alimenter la fontaine. Puis, après un long moment de réflexion, elle remonta ses manche, prit un couteau dans sa poche et s'entailla les veines. Elle vit son sang commencer à se répandre dans le bac, mais ne sentit aucune douleur.
"Tant-mieux, se dit-elle. Au moins,je ne souffrirai plus!" Avant de commencer à somnoler, elle se mit à maudire ses parents de l'avoir mise au monde. Elle maudit le jour ou elle avait reçu sa lettre d'inscription pour Poudlard! Alors qu'elle se maudissait et se préparait à se laisser mourir dans la rue une voix qu'elle avait tout le temps méprisé la sortit de ses pensées : "Pansy? Mais qu'est-ce-que tu fais? Tu es folle ou quoi?!"
Elle tourna la tête et vit la personne qu'elle haïssait plus que tout : Hermione Granger.
End Notes:
C'est la fin de ce chapitre, j'espère qu'il vous plaira. Qu va t'il se passer entre Hermione et Pansy en sachant qu'elles ont toujours été ennemies à Poudlard? Nous le saurons demain.
Chapitre 2 : La deuxième chance de Pansy by DuduLeGasy1987
Author's Notes:
Comment aider une personne blessée émotionnellement et l'accompagner dans sa reconstruction même si nous n'avons pas eu un passif harmonieux avec la personne. Une leçon de vie qui peut profiter à chacun de nous.
Il faisait noir, Pansy était encore consciente mais se trouvait encore dans le noir. Elle ne voyait rien, n’entendait rien, ni personne. Puis elle sentit de l’air entrer dans ses poumon et ouvrit enfin les yeux. Elle était allongé dans un canapé de velours vert, elle remarqua que le salon où on l’avait allongée était parsemé de vert émeraude au sol, aux murs et au plafond. Le mobilier était fait en bois d’ébène et des lumières anciennes éclairaient faiblement la pièce. Elle allait appeler quelqu’un puis s’aperçut d’une chose: elle était vivante! Comment était-ce possible? Qui l’avait privée de sa mort? Qui avait osé lui ôter le droit de décider de sa vie? Elle voulu se relever mais se sentit trop faible. Elle tourna la tête, elle vit ses vêtements propres, pliés soigneusement sur une chaise. Une couverture marron et chaude lui recouvrait le corps, elle ne portait plus qu’un débardeur gris et une culotte noire. « On m’a déshabillé! Quelqu’un m’a vu nue!!! » Pensa-t-elle. Elle voulu partir, mais elle ne réussit qu’à tomber du canapé. En voulant se relever, elle sentit une douleur à ses avant-bras. Elle les regarda, deux pansements avaient été posés à l’endroit où elle s’était ouvert les veines et vu leurs états ses blessures commençaient à cicatriser. Soudain, elle entendit des voix:
« Hermione, je veux bien que fasses preuve de bonté, mais à ELLE?! Il y a des limites tout de même!
- Ginny, je l’ai trouvée dans la rue complètement ivre et sur le point de mourir avec les veines coupées profondément! Je n’allais tout de même pas la laisser comme ça!
- Je n’ai pas dit que tu devais la laisser et passer ton chemin, je dis juste que tu aurais pu la laisser à Sainte Mangouste, c’est tout! Pourquoi l’amener ici?
- Je suis intervenu à temps, répliqua Hermione! Et d’après ce que m’ont dit les témoins, elle semblait aller très mal.
- Mais tout de même…!!! PANSY PARKINSON?! Cette espèce de vipère qui nous en faisait voir de toutes les couleurs à Poudlard?! Elle qui t’a insulté et humiliée?! Et en plus qui a voulu livrer Harry à Tu-sais-qui juste avant la bataille?! Franchement...j’hésite entre t’admirer et te traiter de folle.
- Merci beaucoup Ginny, répondit Hermione en riant.
- Et en plus tu trouve ça drôle, se renfrogna Ginny! »
Un porte s’ouvrit, Pansy vit avec horreur le visage de celle qui lui avait sauvé la vie: Hermione Granger! Accompagnée d’une fille qu’elle méprisait autant: Ginny Weasley.
« C’est bien ma veine! Pensa Pansy avec fureur. Je me suis fait sauver par une sang-de-bourbe et une traîtresse à son sang! Si quelqu’un apprends ça, je suis F-I-N-I-E!!!»
«PANSY, MAIS QU’EST-CE-QUE TU FAIS PAR TERRE?! S’écria Hermione.» Elle mit les potions et les bandages dans les bras de Ginny avec une telle brutalité que celle-ci faillit tomber et se précipita sur elle pour la relever. Alors qu’elle tendait les bras pour l’aider à se relever, Pansy la repoussa avec véhémence:
« NE ME TOUCHE PAS, SALE SANG DE BOURBE!!! Hurla-t-elle.
- QU’EST CE QUE TU VIENS DE DIRE, ESPÈCE DE VIPÈRE?! Lui hurla Ginny en sortant sa baguette.
- GINNY! NON!!! Lui cria Hermione.
- Mais enfin Hermione…!
- Je t’ai dis non Ginny! Calmes-toi je t’en prie. »
Ginny abaissa sa baguette, jeta un dernier regard plein de fureur à Pansy et quitta la pièce. Hermione attendit que Ginny ait quitté la pièce puis se concentra sur Pansy. Elle tenta à nouveau de la relever mais Pansy la repoussa à nouveau. N’y tenant plus, Hermione sortit sa baguette et fit suspendit Pansy grâce au sortilège «Levicorpus».
« Arrête de t’agiter comme ça tes blessures vont se rouvrir!
- Et alors, répondit-elle d'un ton qu'elle voulait détérminé?
- Tu pourrais mourrir!
- Eh bien laisse-moi mourir!
- Hors de question!
- Je ne veux pas de ta pitié Granger!
- Je fais ce qui est juste seulement, répliqua Hermione d'un ton ferme!
- Je n'ai pas besoin d'aide! De toutes façons, dès que j'irai mieux je m'en irai d'ici! Je n'ai pas besoin de toi! NE ME TOUCHES PAS!!!
- Peut-être, mais moi je veux te soigner, lui dit-elle d’un ton qui n’acceptait plus aucune protestation. Alors arrête de faire des caprices et laisses-moi faire! A force de bouger tes cicatrices se sont rouvertes!! Alors ne m'obliges pas à te jeter un sort!!»
Hermione la reposa sur le canapé. Une fois que Pansy fût à nouveau allongée, Hermione lui remit la couverture et se mit à examiner ses blessures. Pansy à la fois agacée mais résignée la laissa faire. Hermione changea ses pansements, vérifia sa température et lui concocta un onguent magique qu’elle étala sur ses avants-bras pour hâter sa guérison.
« Tu as vraiment eu de la chance que je sois passée par là, lui dit Hermione. Un peu plus et tu étais morte.»
Pansy fût choquée par cette démonstration de bonté.
« Pourquoi m’as-tu sauvée Granger, lui demanda soudainement Pansy?»
Hermione la regarda choquée par la dureté de sa question.
« Mais enfin Pansy! C’est normal! Tu as tenté de te suicider! Je n’allais pas te laisser mourir comme ça!
- Après tout ce que je t'ai fais...?
- S'il y a une chose que j'ai appris grace au professeur Dumbledore c'est bien de ne pas dénigrer quelqu'un qui demande de l'aide.
- Je ne t'ai rien demandé!
- Pas directement, non. Mais au fond de toi tout demandait de l'aide.
- Mais pourquoi m’as-tu accueilli chez-toi?
- Ce n’est pas chez-moi.
- Il est vrai que la décoration de cette demeure ne te correspond pas. On serait plutôt chez une grande famille de sorciers. De VRAIS sorciers, ajouta-t-elle en reportant son attention sur Hermione.
- Nous somme chez Harry, répondit Hermione.
- Harry? Harry Potter? Tu te moques de moi?!
- Pas du tout, lui dit calmement Hermione en rebouchant le flacon d’onguent. En réalité, il s’agit de la maison de son parrain: Sirius Black. La famille Black était parente avec celle des Lestranges. Tu dois bien te souvenir de Bellatrix?!
- Cette sociopathe?! Bien-sûr que je m’en souviens! Lui répondit Pansy. Dire que quand j’étais en cinquième année tout le monde pensait que j’admirais cette femme. Alors qu’en fait elle me faisait peur. Millicent a dû le deviner ça doit être pour ça que je ne suis plus dans le club des Sangs D’or.
- Millicent? Millicent Bulstrode?
- Exactement.
- C’était quoi ce club?
- Il ne vaut mieux pas que tu le saches, lui dit Pansy la mine sombre.»
Hermione venait à peine de finir de ranger l’onguent dans sa sacoche qu’ Harry et Ron rentrèrent dans la pièce. Hermione sourit à la vue de Ron et couru aussitôt se jeter dans ses bras. Elle l’embrassa et salua Harry au passage. Mais celui-ci fixait Pansy avec étonnement.
« Heu...Hermione…? Que fais-elle ici?» demanda-t-il en désignant Pansy qui les regardait l’air tendu.
- Je vais tout vous dire, lui répondit Hermione.»
Elle invita Harry et Ron à rejoindre Ginny dans les chambres du haut et ferma la porte. Laissant Pansy seule, non sans lui avoir dit que si jamais elle avait besoin de quoi que ce soit elle était en haut. Juste avant qu’elle ne referme la porte, Pansy vit Ron lui jeter un regard de dégoût avant de suivre Hermione. Pansy resta seule, elle ne se faisait pas d’illusion sur la suite des évènements: quand ils auraient fini de discuter, elle serait envoyée à Sainte Mangouste et ensuite rendue à sa désormais misérable vie. Si c’était comme ça que ça devait finir…
Elle s’allongea et ferma les yeux, elle vit qu’Hermione avait amené de la nourriture mais Pansy se refusa à y toucher. Au bout d’une demi-heure, alors qu’elle commençait à s’endormir, elle entendit des pas dans les escaliers. La porte s’ouvrit puis Harry, Ron, Hermione et Ginny entrèrent et lui firent fâce. Pansy se mordit les lèvres et se décida à parler:
« Vous allez me chasser? Demanda-t-elle d’un ton résigné.
- Ce n’est pas l’envie qui me manque, lui répondit Ron d’un ton acerbe.
- J’avoue que tu le mérite amplement, ajouta Harry.
- Moi je t’aurais directement envoyée à Sainte-Mangouste, renchérit Ginny.
- Mais nous avons décidé autre chose, dit finalement Hermione en lui souriant.
- Je...vous...vous…, commença-t-elle.
- Oui, lui dit Ron. Tu as deviné.
- On te garde avec nous, lui confirma Ginny.»
Pansy les regarda les uns après les autres une profonde incrédulité peinte sur le visage.
« Vous ne me chassez pas?!
- Non tu n’as pas cette chance, lui répondit Hermione en s’asseyant près d’elle. Nous prendrons soin de toi jusqu’à ce que tu ailles mieux, puis quand tu seras rétablie nous verrons pour t’aider à prendre un nouveau départ.»
Pansy sentit son cœur fondre puis, voyant le sourire compatissant d’Hermione, elle fondit en larme et serra Hermione dans ses bras.
« Merci, merci beaucoup, sanglota-t-elle.»
End Notes:
Hermione a réussi à briser le mur de glace logé dans le coeur de Pansy. Nous verrons comment elle réussira à l'aider à se reconstruire. J'espère que cette fiction vous plait?!
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