Quand elle était arrivée à Poudlard, on disait de l'équipe de Quidditch dirigée par Olivier Dubois qu'elle était la meilleure qui eut été depuis longtemps, peut-être même avant celle du légendaire Charlie Weasley. Il faut dire qu'en plus de ce Capitaine intransigeant et Gardien hors-pair, elle était composée des jumeaux Weasley en tant que Batteurs, de trois Poursuiveuses parfaitement synchronisées, et surtout du plus jeune Attrapeur depuis un siècle, Harry Potter.
Ils n'avaient gagné, par malchance, qu'une seule fois la Coupe. Mais elle s'estimait chanceuse d'avoir pu les supporter deux ans durant, car ils restaient la meilleure équipe.
Cela n'empêchait pas Demelza Robins d'être plutôt fière de la sienne.
Demelza aimait faire des listes. La liste des choses à faire, la liste des meilleurs joueurs de la saison, la liste des cadeaux de Noël, la liste des plus beaux livres qu'elle avait lu, la liste des endroits où elle voulait aller, la liste des meilleurs balais... Il y avait aussi, dedans, la liste des personne qu'elle admirait.
Cette dernière était très remplie ; toutes les personnes qui y figuraient, ou presque, avaient un rapport de près ou de loin avec le Quidditch.
Il y avait son père qui, à trois ans, l'avait fait monter sur un balai, lui avait enseigné tout ce qu'il savait de ce fabuleux jeu, lui avait lu les histoires de John et le Cognard fou, l'avait emmenée à son premier match.
Puis il y avait eu son cousin Godefroy, de sept ans son aîné, qui avait joué comme batteur dans l'équipe de Charlie Weasley et qui, à chaque vacances, lui racontait les matchs auxquels il avait assisté, les grands joueurs qu'il connaissait, les techniques qu'il venait d'apprendre, et qui lui avait appris à bloquer les cognards.
A l'age de huit ans, elle s'était découvert une passion pour l'équipe des Harpies de Holyhead, qu'elle n'avait cessé de soutenir depuis ; elle était en particulier très admirative du travail des Pousuiveuses. Elle avait alors décidé qu'un jour, elle serait Poursuiveuse.
C'était aussi à la même époque qu'elle avait décidé -et quand Demelza Robins décidait quelque chose, elle s'y tenait- qu'à Poudlard elle serait à Gryffondor, et pas ailleurs. Elle l'avait décidé, et c'était arrivé.
Elle se souvenait très bien de son premier jour à Poudlard, comme la plupart des jeunes sorciers. Elle était tellement enthousiaste qu'elle avait failli oublier de dire aurevoir à son père. Sur le quai, elle observait tout, elle remarquait les Gryffondors, les joueurs de Quidditch, les premières années qui seraient peut-être ses amis. Elle avait vite trouvé un compartiment, occupé par plusieurs enfants de son âge. Il y avait Elisa et Thomas Carrey, qui étaient jumeaux mais ne se ressemblaient pas du tout, Virgil Layton, qui avait passé tout son temps avec son gros chat serré contre lui, Pete Smith, un garçon que Demelza avait jugé un peu prétentieux mais plutôt mignon, Luna Lovegood, une fillette un peu bizarre qui avait passé le voyage à regarder par la fenêtre en faisant parfois des commentaires auxquels personne ne prêtait attention, Colin Crivey, un petit blond surexcité qui venait d'une famille moldue et ne jurait que par Harry Potter et son appareil photo. Et il y avait eu Ginny, Ginny Weasley, qui avait un peu rougi quand Demelza lui avait dit combien elle admirait ses grands frères, et encore plus quand Colin avait demandé s'il était vrai que Harry Potter était le meilleur ami de son frère et qu'il avait passé l'été chez elle. Demelza s'était dit qu'une personne qui rougissait tout le temps ne devait pas être très drôle. Mais quand elle avait commencé à parler Quidditch, et que seule la petite rousse avait pu suivre la discussion sérieusement, elle avait décidé que Ginny Weasley serait son amie.
Leur amitié s'était scellée le jour de la Saint Valentin, après que la jeune fille ait retrouvé sa camarade dans les toilettes de Mimi Geignarde, pleurant et gémissant qu'elle n'aurait jamais dû envoyer de poème à Harry Potter, et que tout le monde se moquait d'elle. Ce qui n'était pas faux, malheureusement. Mais, si Demelza ne pouvait rien faire concernant les jumeaux Weasley, elle avait bien vite remis les filles de leur dortoir à leur place.
Malgré cette nouvelle amitié, la fillette s'était sentie très seule durant cette première année. Ginny était étrange et disparaissait parfois pendant des heures, ses autres camarades ne la fréquentaient quasiment plus, parce que tout le monde savait que Robins était aussi bizarre que sa copine Weasley, et Colin, un des seuls à lui parler encore, avait été pétrifié par le monstre de la Chambre des Secrets au milieu de l'année.
Pourtant quand tout s'était arrangé au mois de juin et que la vie était redevenue normale (à ceci-près que, depuis que tout le monde l'avait cru morte, Ginny Weasley était devenue beaucoup plus intéressante, et par conséquent beaucoup plus populaire -Demelza avait depuis longtemps renoncé à comprendre la façon de penser des autres filles), la fillette avait fait le bilan de sa première année, et s'était dit que, finalement, la vie à Poudlard c'était plutôt chouette.
Ginny était venue s'ajouter à la liste des personnes que Demelza admirait au cours des années. Lorsque vous êtes la seule à soutenir une autre personne dans les moments difficiles, cela crée des liens, et même si la dernière des Weasley était devenue très vite très populaire, et qu'elle fréquentait aussi des gens "plus âgés", son amie restait sa confidente. Elle lui racontait comme elle en avait assez que tout le monde l'associe à ses frères, qu'elle souhaitait faire ses preuves, qu'elle voulait que Harry Potter la remarque autrement que comme la petite soeur de son meilleur ami. C'était elle qu'elle était venue voir en premier lorsque Neville Longdubat l'avait invité au bal de Noël du Tournoi des Trois Sorciers, à elle qu'elle avait confié qu'elle avait décidé de suivre les conseils d'Hermione Granger et d'essayer d'oublier Harry, à elle aussi qu'elle avait dit qu'elle sortait avec Michael Corner. Et c'était à Ginny que Demelza avait montré le dernier Comète qu'elle avait reçu pour ses treize ans, avec Ginny qu'elle s'était réjouie quand elle avait été invitée à son tour au Bal par Luke Biggs, le Pouffsoufle de cinquième année qu'elle aimait bien, à Ginny qu'elle avait raconté qu'elle n'aimait pas beaucoup la nouvelle petite amie de son père, mais qu'il fallait bien faire avec, parce qu'à quatorze ans on est raisonnable.
Comme elles grandissaient elles s'étaient aussi rapproché de certains de leurs camarades, et une petite bande s'était formée ; on voyait désormais souvent un groupe de Gryffondor parcourir gaiement les couloirs en chahutant un peu.
Cependant, elle avait senti son amitié avec Ginny Weasley s'étioler au cours de leur quatrième année. Il y avait d'abord eu la sélection de Ginny dans l'équipe de Quidditch : elle ne lui avait pas dit qu'elle se présenterait, et c'était seulement par Virgil Layton que la jeune fille avait su l'identité de la nouvelle poursuiveuse de Gryffondor ; pourtant lorsque Ginny était enfin venue lui en parler, elle s'était réjouie pour elle, et elle avait décidé de combattre la jalousie qui s'insinuait en elle en se présentant l'année suivante.
Mais surtout, elle sentait que son amie était impliquée dans des choses qu'elle ne pouvait pas totalement saisir, et c'était maintenant, alors que tout ne tournait plus autour du Quidditch et des garçons, qu'Ombrage avait la mainmise sur l'école, que Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom était de retour, que les choses devenaient sérieuses. Et, apparement, pour les choses sérieuses, Ginny ne faisait pas assez confiance à Demelza. C'était avec Colin, pas avec elle, qu'elle s'était inscrite à l'Armée de Dumbledore et avec Loufoca Lovegood, pas avec elle, qu'elle avait aidé Harry Potter et ses amis. Alors la jeune fille s'était rapprochée des autres, et avait décidé que si elle ne comptait plus pour Ginny Weasley, Ginny Weasley ne compterait plus pour elle.
Malgré cette grande résolution, tous ses griefs s'étaient envolés quand elle avait reçu cette lettre de la jeune Weasley, au milieu de l'été, la lettre dans laquelle elle lui disait à quel point elle était désolée de s'être éloignée comme elle l'avait fait, de s'être présentée sans elle à la sélection de l'équipe de Quidditch, de n'avoir jamais répondu à ses questions, mais que, si elle le voulait bien, peut-être pourraient elles redevenir amies ? Alors quand, en septembre, Ginny était venue les rejoindre dans le Poudlard Express, eux, et pas son frère et ses amis, quand elle lui avait adressé son premier sourire, malgré tous les secrets qu'elle pouvait bien garder, Demelza s'était dit que son amie était de retour. Et, lorsque Harry l'avait prise comme Poursuiveuse, c'était avec elle qu'elle s'était rejouie en premier. Mais désormais, Demelza Robins gardait certains secrets pour elle.
Elle continuait d'admirer Ginny ; elle admirait Ginny pour sa force de caractère, pour sa persévérance, pour ses qualités aux Quidditch, pour sa bravoure, pour son formidable sortilège de Chauve-Furie, et pour la fidélité dont elle faisait preuve avec ses amis. Pour toutes ces raisons, Ginny Weasley faisait bien partie de la liste des personnes que Demelza amirait.
Si on continuait la liste, on y trouvait Olivier Dubois et les membres de son équipe, que Demelza avait suivis deux années durant. Ils étaient suivis de près par la quasi-totalité des frères Weasley, parce que, franchement, quel amateur de Quidditch à Poudlard pouvait ne pas admirer les Weasley. Cela allait de Charlie, le légendaire Charlie Weasley qui avait mené bien des fois son équipe à la victoire, qu'elle n'avait jamais connu mais dont son cousin lui avait tant parlé, à Ron, parce que malgré toutes les moqueries qu'il pouvait subir, malgré sa mauvaise humeur et sa susceptibilité -ce qui avait valu un bon coup de poing alors qu'elle passait à côté de lui... - il restait un garçon drôle, gentil, un bon gardien, et, bon, après tout, "Weasley est notre roi".
Harry Potter y figurait aussi, depuis le début de sa scolarité quand elle l'avait vu jouer au Quidditch puis qu'il avait sauvé Ginny, il y restait encore, pour des raisons plus "sérieuses". Comme elle avait cru au retour du Mage Noir, Demelza croyait aussi Harry Potter capable de le vaincre, et elle croyait au combat que menait la Résistance, d'autant plus que ses amis s'appellaient Ginny Weasley et Colin Crivey, et que ça voulait tout dire. Elle admirait aussi Hermione Granger, même si celle-ci était nulle en Quidditch, parce que de toute façon tout le monde admirait Hermione Granger, qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas. Elle admirait Colin, qui avait bien grandi depuis le petit garçon du train, qui devenait si bon photographe, et qui était une personne très chère. Et, même si elle ne l'aurait pas crié sur tous les toits, elle admirait grandement le professeur MacGonagall, qui était selon elle un exemple à suivre.
Mais bon, malgré tout, la majorité de la liste, c'était des joueurs de Quidditch.
Et comme elle avait rêvé, comme elle en avait rêvé, de cette équipe de Quidditch.
Alors elle avait fait comme elle avait décidé, elle avait combattu la jalousie. Et elle avait réussi. Elle s'était dit que c'était le plus beau jour de sa vie.
Car en plus de la liste des gens que Demelza admirait, il y en avait une autre, celle des plus beaux jours de sa vie. Elle avait commencé cette liste assez tôt, comme beaucoup de petites filles peuvent le faire -ça allait alors de "j'ai eu plein de bonbons aujourd'hui" à "je me suis réconciliée avec mon chat"- décidant qu'il était essentiel de noter tous les beaux jours quelle vivrait, pour que, quand elle serait vieille et prête à mourir, elle soit en mesure de dire quel avait été le plus beau jour de sa vie. C'est le genre de résolution qui ne dure pas très longtemps ; sauf quand on s'appelle Demelza Robins et qu'on l'a décidé. En grandissant, elle avait compris que cette liste ne lui servirait peut-être jamais, mais elle avait continué, c'était une bonne liste finalement, il y en avait beaucoup des beaux jours...
Quand elle avait eu son balai à elle. Son premier match de Quidditch. L'arrivée à Poudlard. Le banquet de fin de première année. Le dernier match lors de sa deuxième année, quand, enfin, la coupe était revenue à Gryffondor. Le bal de Noël, en troisième année, où elle était allée avec Luke Biggs. Lorsqu'elle avait embrassé Pete Smith après qu'ils aient séché le cours d'Ombrage, sous la pluie dans le parc. Sa sélection dans l'équipe de Quidditch. Son équipe de Quidditch.
Ah, son équipe... Elle ne valait peut-être pas celle d'Olivier Dubois, mais elle était plutôt pas mal. Elle se savait plutôt bonne joueuse, et elle reconnaissait que ses coéquipîères, Ginny et Katie Bell, étaient particulièrement douée. Ron Weasley, malgré tous les problèmes qu'il avait pu causer en entraînement, se débrouillait très bien -et elle préférait mille Ron stressés que un McLaggen déchaîné... Elle s'était d'ailleurs, avec l'aide de Colin, bien vengé du jeune fanfaron après qu'il les eut fait perdre un match. Quant aux deux batteurs, s'ils ne valaient pas les frères Weasley, ils étaient tout de même plutôt bon, et surtout ils étaient déterminés, et pour une fille comme Demelza Robins, la détermination, c'est essentiel. Enfin, il y avait Harry, mais y avait-il besoin de le préciser ? Harry était un formidable joueur, sans doute le meilleur de l'école, et cela, qu'on l'apprécie ou pas.
Ils avaient connus des hauts et des bas, avec son équipe. La manque de confiance de Ron qui se répercutait sur les autres joueurs. L'attaque qu'avait subi Katie Bell qui avait fortement endommagé leur moral à tous. Cormac McLaggen, l'insupportable McLaggen. Et surtout, ce jour terrible, peu avant le dernier match de la saison, quand Harry leur avait appris qu'il ne pourrait pas jouer. Un capitaine qui fait échouer son équipe par sa faute, c'était difficile à pardonner.
Apparement, il s'était battu avec Drago Malefoy, et cela s'était plutôt mal terminé... De tristes rumeurs avaient alors courru sur le compte du jeune homme, même si Demelza se doutait que ce n'était pas le pire. Ce qui l'angoissait, elle, c'était la déception de leurs camarades. Mais elle ne voulait pas perdre espoir. Après tout, Ginny, qui allait remplacer Harry, était très douée elle aussi !
C'était ce qu'elle se répétait sans cesse.
Une fois encore, Demelza Robins avait décidé : elle avait décidé qu'ils gagneraient.
Ce fut, de son point de vue, l'un des plus beaux matchs qu'elle ait vécu. Les Gryffondors voyaient leurs forces décuplés par la volonté de gagner, de déjouer le mauvais sort qui semblait s'abattre sur eux. Dans les vestiaires, personne n'avait fait de discours à la place de Harry. Ginny avait juste murmuré, avant de sortir "On va le faire, les amis. On en est tout à fait capable." puis s'était avancé, la tête haute, sur le terrain. Le coup de sifflet de Madame Bibine, et le souaffle était lancé ; les Poursuiveurs aussi. C'était Dean Thomas, l'ancien copain de Ginny, qui la remplaçait. Heureusement ils avaient déjà joué ensemble, et parvinrent à garder une bonne synchronisation. Katie volait à travers les joueurs, s'élançait, marquait. Demelza, de passes en passes, s'efforçait aussi de garder les cognards à bonne distance. Dean était là, toujours, prêt à les aider, à réceptionner la balle. Les deux batteurs n'avaient jamais aussi bien joué. Ron laissait passer quelques buts, parfois ; mais il se reprenait, et c'était reparti !
Puis le Vif était apparu. Ginny avait beau ne pas avoir la dextérité de Harry, là où il fonctionnait beaucoup à l'instinct, elle avait la technique. Demelza avait toujours aimé analyser les modes de jeu des joueurs, et celui des Attrapeurs, assez particulier, l'intéressait au plus au point. Tout en veillant à ne pas laisser le Souaffle s'échapper, elle tentait de suivre la progression de son amie. Celle-ci ne fut pas aussi rapide qu'aurait pu l'être leur capitaine. Sa fougue, sa volonté de gagner, remplaçaient tout cela.
Soudain, alors qu'elle fonçait vers les buts adverses, Demelza entendit une grande clameur, se retourna ; Ginny avait attrapé le Vif d'Or. Le match était fini, Gryffondor l'avait remporté, et cela ne signifiait qu'une chose : la Coupe de Quidditch était à eux.
Alors, oui, il y avait beaucoup de beaux jours dans la vie de la jeune fille, et il y en aurait sûrement d'autres. Tous ces fabuleux moments, elle continuerait de les noter. Et puis, pour sa courte vie, il y en avait un certain nombre déjà. La plupart avaient eu lieu à Poudlard. Elle s'était dit, à chaque fois "C'est peut-être celui-là, mon meilleur moment à Poudlard...".
Mais, aujourd'hui, Demelza Robins savait que ce n'était aucun de ces jours-là.
C'était un jour de juin ensoleillé. Ce jour-là, ils jouaient le dernier match de la saison contre Serdaigle. Ce jour-là, Harry était en retenue avec Rogue et tous avaient craint la défaite, mais Demelza avait gardé espoir, et décidé qu'ils gagneraient. Ce jour-là, Ginny avait dû remplacer Harry au poste d'Attrapeur. Ce jour-là, son amie avait eu le Vif d'Or, et avait embrassé Harry Potter sous les yeux médusés et amusés de leurs camarades dans la Salle Commune, réalisant son plus beau rêve. Ce jour-là, Demelza n'avait ressenti aucune jalousie, et avait décidé de profiter du moment présent.
Car ce jour-là, ils avaient gagné la Coupe de Quidditch.
Et c'était ça, le plus beau jour de sa vie. Le jour où elle avait fait un grand tour d'honneur du terrain comme elle avait vu ses idoles le faire, le jour où elle avait pu toucher la Coupe, le jour où elle avait vu son nom s'ajouter à la liste des vainqueurs dans la Salle des Trophées. Et la personne qu'elle admirait le plus, c'était Ginny Weasley, qui leur avait donné la victoire alors que tous les croyaient perdus, et grâce à qui ce jour de juin ensoleillé était devenu le plus beau jour de la vie à Poudlard de Demelza Robins.
Dans la soirée, la jeune fille avait retrouvé son amie, Ginny lui avait raconté sa journée avec Harry, et les deux filles avaient sautillé sur place comme deux enfants, comme avant les choses sérieuses, comme avant la quatrième année, quand on ne parlait que de Michael Corner et Luke Biggs.
Et plus tard encore, alors que la Salle Commune était presque vide, elle avait rejoint Colin. Elle avait alors décidé, pour couronner cette magnifique journée, d'être courageuse, et, enfin, elle l'avait embrassé.
Note d'auteur :
J'espère que ça vous plaira... Première participation à un concours, premier OS... On verra bien :)
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