Fiction écrite par un membre encore anonyme du fanclub de Ron sur le forum à l'occasion de son anniversaire.
Le fanart attribué à l'auteur est le suivant : http://behindtheveil.deviantart.com/art/Oh-Ron-189742274?q=gallery%3Abehindtheveil%2F372695&qo=3
Voici donc ma participation au projet de la WIOK qui avait pour principe le tirage au sort d’un des fanarts proposés par les participants avec ensuite l’obligation d’écrire un texte autour de celui-ci.
En ce qui me concerne, ce dessin m’a inspirée même si je sais que dans le livre, la robe d’Hermione est lilas pas rouge et qu’elle a les cheveux lisses.
J’espère que vous ne m’en voudrez pas trop d’avoir assaisonné tout ça un peu à ma sauce !
J’espère que ça vous plaira, bonne lecture.
Pour la note d’auteur :
Bien évidemment, les personnages d’HP appartiennent à Rowling, je ne fais que les mettre en scène.
Elle avait toujours été belle, il l’avait toujours su. Depuis le tout début, même lorsqu’ils n’étaient encore que des gamins.
Avec ses cheveux en bataille, ses dents un peu trop grandes, son air si assuré. A l’époque, elle n’était pas ce qu’un garçon aurait appelé une jolie fille. Quand on a onze ans, une jolie fille c’est une gamine aux longs cheveux blonds, aux grands yeux bleus et un peu fluette. Mais déjà à cet age, Ron savait qu’Hermione était belle, à sa façon. Il se souvient encore de comment il s’étonnait à chaque fois de voir comment son physique reflétait sa beauté intérieure.
Ses cheveux bruns aussi fougueux que son tempérament, ses yeux bruns brillants d’intelligence, son sourire discret mais mutin, tout comme elle. Déjà à onze ans il l’avait trouvée jolie.
Il se rappelle aussi de ce jour sombre où Harry et lui étaient allés la voir à l’infirmerie alors qu’elle avait été pétrifiée par le Basilic. Ses traits étaient figés dans une expression un peu craintive mais assurée malgré tout. Et il l’avait trouvée belle. Si il n’avait été si inquiet qu’elle ne se réveille jamais, il aurait peut-être avoué qu’elle aurait fait une belle statue. Avec ses traits fins, ses grands yeux, sa jolie bouche.
Même lorsqu’elle était en colère, il la trouvait belle. Ses joues un peu rouges, ses cheveux encore plus emmêlés, ses sourcils froncés, ses yeux lançant des éclairs. Evidemment, dans ces moments là il ne se demandait pas s’il la trouvait belle, elle l’énervait un point c’est tout. Mais plus tard, lorsqu’il était seul dans son lit, il repensait à leurs disputes et il se trouvait bête de penser « elle est vraiment jolie quand elle s’énerve ».
Il avait réalisé en quatrième année ce que cela voulait vraiment dire de trouver sa meilleure amie belle. Il l’avait vue descendre les escaliers menant à la Grande Salle dans sa robe de bal. Pendant un instant, il avait eu peur qu’elle ait menti, qu’elle ne vienne pas. Mais elle était là, vraiment belle avec ses cheveux relevés et dévoilant sa nuque, sa taille fine soulignée par la ceinture de sa robe, ses lèvres fines légèrement maquillées et ce trait noir soulignant son regard.
Ce qu’il avait ressenti à cet instant là l’avait retourné. Il était complètement perdu. Ça n’était pas sensé se passer comme cela. Les meilleures amies étaient sensées être banales, jolies peut-être, mais pas aussi belles. Les garçons ne devaient pas trouver leurs meilleures amies attirantes, ça n’était pas normal. Ça l’avait tourmenté toute la soirée. Et il l’avait observée. Il ne l’avait pas quittée des yeux un instant. Il s’était rendu compte qu’elle était différente, que ce qu’il ressentait pour elle était un peu plus que de l’amitié. Et ça l’avait terrorisé. Et comme il était un adolescent complètement idiot à cette époque, il avait rejeté la faute sur elle.
Plus tard, il l’avait vue combattre, se défendre, lutter pour ce en quoi elle croyait et il la trouvait définitivement belle, malgré les coupures sur ses bras, la poussière sur ses joues et les larmes dans ses yeux.
Ses yeux, il les connaissait par cœur, déjà à l’époque. Il y avait vu briller tellement d’émotions différentes que désormais il était certain d’en connaître toutes les nuances, même les plus sombres, même celles qui lui donnait l’impression qu’on écrasait son cœur dans un étau. Ce sentiment, il l’avait ressenti pour la première fois quelques moi auparavant, alors qu’il l’avait vue pleurer dans les bras de Harry. Pour lui. il n’était pas idiot, il savait que c’était de sa faute. Il l’avait déjà fait pleurer, plusieurs fois, il était comme ça, il n’était pas parfait. Mais ce soir là, alors qu’une fille s’intéressait finalement à lui, il avait vu une douleur sans nom briller dans les yeux d’Hermione. Pire que la fois où ils s’étaient disputés à cause de son rat, pire que lorsqu’il l’avait accusée de fraterniser avec l’ennemi, pire que tout cela.
Alors oui, il l’avait toujours trouvée plutot belle. Mais jamais autant que ce soir.
Elle était là, assise près de lui, portant son verre de champagne à ses lèvres d’une main délicate. Elle était belle comme jamais. Pas de cette beauté que l’on observe un moment avant de conclure que « oui, elle est belle ». Non, de ce type de beauté qui vous frappe en plein cœur, tellement violemment qu’elle vous en coupe le souffle. De cette beauté qui rend vos mains moites et votre bouche sèche.
Dans cette robe rouge, légère et aérienne, avec ce léger maquillage qui soulignait ses yeux de biche, avec ses cheveux lissés mais dont les pointes rebelles bouclaient à nouveau. Elle était tout bonnement éblouissante.
Il se demandait d’ailleurs comment il avait réussi à la complimenter un peu plus tôt dans la soirée, sans se prendre les pieds dans le tapis, sans s’emmêler les pinceaux. Lui qui avait toujours été si maladroit avec les mots, il avait réussi à lui dire à quel point elle était resplendissante alors que sa beauté lui avait coupé le souffle. Après qu’elle se soit éloignée, il avait inspiré et expiré plusieurs fois dans l’espoir de reprendre un peu ses esprits après tout ce temps passé en apnée.
Il la regardait, là, assise près de lui, absolument rayonnante alors que Krum venait s’assoire à leur table. Il n’avait rien contre le bulgare mais il l’avait déjà laissé lui voler Hermione une fois, il ne referait pas deux fois la même erreur. Il avala le contenu de sa coupe en vitesse et se leva pour inviter son amie à danser avant que son courage ne le fuie.
Elle accepta et Ron sentit son cœur faire un bond dans sa poitrine. Ils dansèrent joyeusement, riant sans cesse alors qu’il faisait virevolter sa robe rouge et ses boucles brunes.
Finalement, Ron avait enfin réussi à inviter la jeune fille qu’il aimait à danser. Même si c’était avec près de deux ans et demi de retard.
Note de l'auteur : Merci d’avoir lu, n’hésitez pas à reviewer, je suis curieuse de savoir combien se douteront de qui se cache derrière ce Ron ! A plus !
Note de l'auteur :Merci d’avoir lu. Une petite review pour donner votre avis ? ^^
Ce texte sera réattribué à son auteur à la fin du mois ; en attendant, n'oubliez pas de lui dire ce que vous en avez pensé via les reviews ! Vingt-six autres textes seront ou ont été publiés dans le cadre de ce projet.