Disclaimer: Le monde de Harry Potter appartient à JK Rowling, of course, ainsi que les personnages qui le composent. Par contre, les OCs de cet OS m'appartiennent.
Cette fic a été écrite dans le cadre du concours Les 7 pêchés capitaux de Pimy. Les contraintes sont présentées dans le topic du concours, sur le forum.
Cette histoire est directement liée à Une écharpe jaune et noire et toutes les fics qui lui sont liées. Il n'est cependant pas nécessaire de l'avoir lue pour comprendre cette fic.
Bonjour^^ Me voici donc avec une nouvelle fic, courte (pour moi) et terminée, ce qui est assez rare pour être noté^^ Pour ceux qui se poseraient des questions sur mes autres fics en cours, je les continuerais dès que j'aurais plus de temps étant donné que je passe mes partiels dans à peine 15 jours.
Merci à Red et Violety qui ont corrigé ce texte.
Bonne lecture^^
« Je claque la porte quand je veux claquer la porte ! Et ce n’est certainement pas vous qui allez m’en empêcher ! Depuis le temps que je suis locataire ici, je n’ai jamais fait de casse et tout le monde claque cette fichue porte ! Alors, laissez-moi tranquille, ce n’est vraiment pas le jour ! »
Complètement hors d’elle, elle entama la montée de l’escalier en renversant le porte-parapluie qui se trouvait dans l’entrée d’un coup de pied. Elle sentait comme un feu brûler en elle, un désir de hurler sa rage à la face du monde entier et de tout casser.
Faire mal, se faire mal… Tout pour apaiser ce poids, pour chasser de son cœur ce démon qui la rongeait de l’intérieur et menaçait de la consumer toute entière.
« Et vous savez quoi, vos conseils et vos réprimandes, vous pouvez les garder pour vous ! Il est hors de question que j’en entende plus aujourd’hui ! »
Elle monta les marches quatre à quatre pour se réfugier dans sa chambre, espérant que les tourments dans lesquels elle se débattait s’évanouiraient, surtout après sa sortie contre sa logeuse qui, bien que profondément rabat-joie, n’avait absolument rien fait qui justifia le déluge de cris et de critiques qu’elle avait déversé à son encontre.
Cependant, le feu de la rage n’avait pas faibli pour autant. Octavia revoyait encore le visage de son père. Comment pouvait-il paraître aussi tranquille et aussi digne après avoir poussé sa fille au suicide et son fils à la dépression ? Felix n’allait pas bien, comme Lotharia n’allait pas bien, et tout ce qui l’intéressait dans toute cette histoire était la réputation de la famille !
Quand elle ramena son frère en le tenant par les épaules pour le consoler, son père l’accusa aussitôt d’être la responsable indirecte de l’incident qui avait eu lieu le matin et la gifla pour faire bonne figure. Le hall d’entrée de Poudlard était empli d’élèves et de professeurs qui n’en avaient pas perdu une miette. Le professeur Black, pourtant directeur de l’école de sorcellerie, ne bougea pas d’un centimètre pour intervenir. Il lui sembla même l’avoir vu sourire.
Octavia savait très bien ce qu’ils pensaient tous, surtout les enfants issus de grandes familles et le professeur Black. La jeune fille qui avait fui son nom et avait tourné le dos à ses parents était une coupable idéale. Après tout, c’était surement elle qui avait poussé son jeune frère vers la violence, cette gifle était donc amplement méritée. Depuis qu’elle n’avait plus de nom, aucune humiliation ne lui avait été épargnée. Toutes les occasions étaient bonnes.
Son père ne ratait pas une occasion de montrer que sa fille Octavia n’avait plus de place au sein de la prestigieuse famille Prescott. Il était allé trop loin. Avant même que Felix n’ait eu le temps de réagir, la jeune femme avait rendu la gifle. C’était un geste non réfléchi, presque instinctif.
Un profond silence s’abattit soudainement sur le hall du château. Octavia avait du mal à respirer normalement. Elle avait l’impression qu’elle venait de courir un marathon, les poumons comme atrophiés, les membres tremblant de rage et les yeux noircis par la fureur.
Elle resta la main en l’air pendant un court instant qui sembla durer un siècle. La tension était palpable, plus personne n’osait bouger dans l’assistance. Felix retint sa respiration.
Avec une indescriptible lenteur, Titus Prescott tourna la tête pour la regarder dans les yeux. Ses prunelles étincelaient des mêmes sentiments que sa fille. Au travers de sa rage, Octavia savait ce qu’il voulait dire, que personne ne l’avait jamais giflé, qu’il était un magistrat et que c’était un délit de s’en prendre à sa personne, presque un crime de lèse-majesté.
Le père et la fille se toisèrent, il y avait tant de fureur contenue que l’atmosphère en était presque électrique. Felix déglutit et s’approcha de Mr.Prescott. Posant une main sur l’épaule paternelle, il se pencha vers son oreille et lui murmura quelque chose.
Le magistrat serra les poings si fort que ses jointures blanchirent et ses yeux s’enflammèrent. Octavia respira profondément pour se calmer.
Felix le calme et l’effacé se tourna alors vers le professeur Black.
« Puis-je savoir quelle sera ma punition ? »
Complètement désarçonné, le directeur avait répondu :
« Nous… nous manquons de répétiteurs pour la jeune Richards, comme nous l’a fait remarquer le conseil d’administration il y a quelques jours. Sinon, pour quelqu’un de votre rang, nous avons…
- Le rôle de répétiteur me va parfaitement. Alors, je ne veux pas du traitement de faveur que vous auriez pu m’accorder. »
Titus Prescott serra visiblement les dents, comme s’il voulait dire quelque chose mais n’osait pas. Octavia l’observa, interloquée. Quoi que Felix lui ait dit, il se retrouvait comme coincé. Alors une bouffée de contentement monta en elle et un rictus se forma sur ses lèvres, sans qu’elle puisse le retenir. Sa rancœur était loin d’avoir faibli, pourtant voir son père dans cette situation la remplissait d’un bonheur plus que malsain.
« Je te remercie Octavia pour m’avoir ramené. Je vais m’en sortir maintenant. »
Felix se tourna vers elle et lui adressa un pâle sourire. Octavia serra les poings. Un rictus semblable à celui qu’elle avait adressé à son père se dessina sur les lèvres de ce dernier. Elle n’avait aucune raison de rester à Poudlard après cette sortie. Le professeur Black lui indiqua poliment la porte d’entrée.
Octavia hésita. Felix la suppliait du regard de s’en aller, de ses yeux torturés par leur secret de famille. Il ne fallait pas qu’il reste seul, il fallait que quelqu’un reste près de lui. Elle avait peur qu’il fasse une bêtise pareille à celle qu’avait faite Lotharia, elle ne pouvait pas partir même s’il le lui demandait. Pourtant, elle avait l’impression que rester ne ferait que l’incommoder davantage.
La jeune femme se mordit la lèvre et avec beaucoup d’hésitation, tourna les talons pour rejoindre le parc et quitter l’enceinte du château. Quand elle fut cachée par un bosquet, elle se retourna, fit un pas vers le château et s’arrêta. Elle ne distinguait plus les hautes tours et il ne restait que quelques pas à faire pour quitter l’enceinte.
Les larmes aux yeux et la peur au ventre, elle se rappela de l’expression de son frère. Désespérée, épuisée mais déterminée. Pourvu qu’il ne fasse rien d’inconsidéré.
Elle lança un sortilège qui fit exploser son bureau et voler les dizaines de parchemins qui s’entassaient dessus. Pourquoi était-elle partie ? Quel genre de sœur était-elle pour laisser son petit frère dans cet enfer ? Son éducation était-elle si bien ancrée en elle pour qu’elle agisse de cette manière, en ignorant l’angoisse qui lui vrillait la poitrine ? Est-ce que le hibou qu’elle avait envoyé à Myrrdin changerait quelque chose ? Ne devrait-elle pas mieux courir à toute vitesse à Poudlard malgré les supplications de son frère ?
Elle jeta un autre sortilège qui fit exploser un oreiller dans un nuage de plumes. Quelqu’un frappa avec force sur la porte de sa chambre.
« Tavy ? Tavy, qu’est-ce que tu fais ? »
Sans répondre, elle envoya valser une pile de livres d’un mouvement du poignet. Sans qu’elle ne comprenne quoi que ce soit, sa porte céda dans un grand fracas et des bras puissants l’enserrèrent, la soulevant du sol dans l’effort fourni pour la retenir. Elle laissa échapper sa baguette dans le feu de l’action, pourtant, elle ne s’arrêta pas de hurler pour autant.
« Lâche-moi Albus, lâche-moi ! Sors d’ici, tu n’as rien à voir dans cette affaire !
- Pas tant que tu ne m’auras pas expliqué ce qui se passe ! Pas tant que tu ne te seras pas calmée ! »
La jeune femme se débattit de toutes ses forces, ivre de rage.
« Je l’ai laissé là-bas ! Tu comprends ? Je l’ai laissé là-bas ! Je l’ai convaincu d’y retourner ! Il est tout seul ! »
Dumbledore la plaqua contre sa poitrine en repliant ses bras contre elle. Avec l’énergie du désespoir, Octavia prit appui sur le rebord du lit pour les projeter tous deux en arrière. L’arrière de son crâne heurta quelque chose et un craquement sinistre se fit entendre. Les bras de son ami relâchèrent leur étreinte sous le choc et elle s’échappa en continuant à hurler malgré la douleur à l’arrière de sa tête.
« Il va mal ! Il va mal et tout le monde là-bas s’en fiche ! Et il vient de défier mon père ! Et il ne va pas bien ! »
Albus porta la main à son nez. Du sang avait coulé sur le col de sa robe. Pourtant, la jeune femme ne le voyait pas, c’était comme si plus rien ne comptait à part sa rage et son frère.
« Mince, tu b’as cassé le bez ! Calbe-toi par Berlin !
- Mais comment veux-tu que je me calme ?! Comment veux-tu que tout se passe comme avant alors que mes parents ont tué ma sœur et qu’ils s’apprêtent à tuer mon frère à petit feu à son tour ?! Et moi, je… Je… »
Octavia éclata en sanglots. Elle ne pouvait plus se contrôler. Sans qu’elle ne sache exactement comment, elle se trouva à genoux devant son lit, les mains sur son visage, pleurant toutes les larmes de son corps. Avec une infinie douceur, les bras d’Albus l’étreignirent à nouveau. Elle enfouit sa tête dans son cou et se laissa aller. En silence, le jeune homme commença à la bercer.
Ils restèrent ainsi longtemps. Le feu qui brûlait dans le corps d’Octavia s’estompa au fur et à mesure que ses larmes amères coulaient sur ses joues. Puis les sanglots finirent par se calmer d’eux-mêmes la laissant épuisée et hagarde.
« Je t’en prie, be laisse pas la haine s’emparer de toi, Tavy. Reste celle que j’ai toujours cobbu, be la laisse pas consumer ton cœur jusqu’à ce tu be ressentes plus rien d’autre que cette rage qui fibit par isoler et détruire la vie de celui qui la ressent. »
La jeune femme soupira, releva la tête et grimaça en voyant le visage ensanglanté de son ami. Un fort sentiment de culpabilité la submergea.
« Je crois que je ne t’ai pas raté. Attends. »
Elle se leva, alla à la salle de bains pour prendre du désinfectant et de quoi nettoyer le visage d’Albus et s’arrêta sur le seuil, interloquée. La chambre était dans un état épouvantable, pire que si une armée de trolls y avait semé la pagaille. Au milieu de tout ce désordre, son ami s’était assis sur le lit, la main sur le nez et la tête en arrière.
Etait-ce vraiment elle qui avait fait tout cela ? Qui avait saccagé sa chambre et cassé le nez d’Albus ? Octavia ne s’était rendu compte de rien, ne se souvenait de rien. A part ce feu qui brûlait en elle et qui avait visiblement tout saccagé sur son passage, ce feu qui se réveillait à nouveau quand elle songeait aux évènements de l’après-midi. Cette rage qui couvait en elle et qui lui faisait serrer le flacon de désinfectant à en avoir mal aux mains.
Elle se rendit compte que sa bouche était ouverte et la referma. Encore un peu hébétée, elle vint s’asseoir sur le lit en face d’Albus.
« J’étais complètement hystérique, n’est-ce pas ? »
Le jeune homme acquiesça tandis qu’elle pointait sa baguette magique vers le nez tuméfié. La formule magique prononcée, les os se ressoudèrent dans une meilleure position sans toutefois rejoindre celle qu’ils avaient initialement, arrachant une plainte et une grimace au pauvre patient. Elle avait encore des progrès à faire en Médicomagie. A moins que son état émotionnel n’ait entravé la bonne réalisation de ce sort.
Albus baissa la tête dans une position plus normale et plus apte à une conversation alors que son amie nettoyait les traces de sang sur son visage et désinfectait la plaie.
« Je suis désolée, je n’aurais pas dû m’emporter comme cela.
- Oui. Mais ce n’est pas grave. Crois-moi, j’ai fait bien pire à la mort de ma sœur. »
Intriguée, Octavia suspendit son geste. Il ne faisait que très rarement allusion à ces évènements, comme s’ils n’étaient jamais arrivés et qu’il n’avait jamais eu de famille, bien qu’il rende régulièrement visite à son frère. Soirées qui se finissaient souvent dans un état d’ébriété avancée. Enfin, c’était un autre problème.
« Tu peux m’expliquer ce qui s’est passé ? » demanda Albus.
Elle aurait dû s’y attendre. Il n’avait rien voulu dire, c’était un petit secret qu’il gardait bien précieusement, même envers ses meilleurs amis, et qui le rongeait de l’intérieur comme des mites un tas de vêtements. De toute façon, Octavia avait d’autres choses à gérer.
Après une grande inspiration, Octavia lui raconta qu’elle avait reçu un hibou dans l’après-midi d’un certain Myrrdin Gauldwell, qui l’informait que son frère avait été pris à parti et qu’il avait répliqué, qu’au cours de la bagarre, l’autre garçon était tombé si violemment qu’il en avait perdu connaissance, que Felix s’était ensuite enfui et qu’il était introuvable depuis ce moment. Myrrdin ajoutait que l’autre jeune homme avait repris conscience quelques minutes plus tard et qu’il s’en sortirait avec une bonne bosse.
La jeune femme s’était alors rendue dans divers endroits jouxtant Poudlard afin de le retrouver. Ses recherches furent aussi infructueuses que celles des professeurs. Pourtant, il ne pouvait pas aller loin étant donné qu’il ne pouvait pas transplaner. C’est quand elle avait entendu cette phrase qu’elle avait compris.
Octavia avait transplané dans le cimetière où était enterrée sa sœur. Felix était bien là, en larmes. Ils avaient discuté, il lui avait expliqué qu’on l’avait provoqué en insultant Lotharia, que cela durait depuis la rentrée. Elle avait essayé de le consoler, de lui dire qu’une maladie fulgurante pouvait arriver, que ce n’était de la faute de personne.
Il s’était alors tourné vers elle avec une expression horrifiée et lui avait raconté une version bien différente de la version officielle : le mariage arrangée, le suicide et le maquillage de ce drame en mort naturelle. Felix avait tout vu et avait la preuve de ce qu’il avançait. Puis il avait éclaté en sanglot.
Choquée, elle avait mis quelques secondes à se reprendre, à parer au plus urgent. Il devait revenir à Poudlard. Ce n’était que comme ça qu’il pourrait prouver sa bonne foi, dire qu’il n’avait pas voulu faire de mal et qu’il se calmerait dorénavant.
Leur père les attendait dans le hall du château et la situation s’était alors envenimée au point qu’elle ne savait pas comment elle pourrait à l’avenir ouvrir son journal et se retrouver face au portrait de son père.
« Je n’aurais jamais dû le laisser, jamais. Et maintenant, qu’est-ce qui va se passer ? Ce ne sont pas mes deux pauvres petites lettres qui changeront quelque chose…
- Tu as fait ce qu’il fallait Octavia, lui assura Albus avec gentillesse. Tu n’as rien à te reprocher.
- Alors, pourquoi est-ce que ça fait si mal ? Pourquoi je ne peux pas me calmer ? Pourquoi mes mains se sont mises à trembler ? »
Joignant le geste à la parole, elle tendit les avant-bras devant elle et montra à son ami l’ampleur du désastre, de ces soubresauts incessants. Avec douceur, Albus prit ses deux mains dans les siennes.
« Tu es encore sous le choc. Je comprends ce qui t’arrive, mais dans l’état d’hystérie complète dans laquelle tu te trouvais tout à l’heure, tu n’aurais rien pu faire à par te faire mal ou blesser quelqu’un. »
La jeune femme se raidit.
« Ce que j’ai fait.
- Oui, mais c’est moi. Ça ne compte pas vraiment. »
Octavia eut un pâle sourire.
« Je m’en souviendrai la prochaine fois que je voudrai passer mes nerfs sur quelqu’un. »
Albus lui renvoya son sourire.
« Essaye de ne pas renouveler l’expérience trop souvent, mon nez est déjà suffisamment difforme. »
Des larmes coulèrent sur ses joues à ce souvenir. Il pinça les lèvres et l’attira une nouvelle fois contre lui.
« Je plaisantais.
- Je sais, mais… J’ai tellement peur Albus. Et je m’en veux tellement. Je lui en veux tellement. Je ne veux pas blesser à nouveau quelqu’un mais… Tu as bien vu que je ne savais pas me contrôler.
- Que celui qui aurait gardé son calme dans ta situation te jette la première pierre, dit-il laconiquement.
- Je l’ai devant moi.
- Oh non. Je ne plaisantais pas quand je t’ai dit que j’avais fait pire que toi. »
Alors qu’elle se redressait et brûlait de lui poser de nouvelles questions sur cet événement, il ajouta :
« Je ne dirai à personne que tu peux te transformer en véritable furie par moments. Par contre… Il va falloir nettoyer tout cela. »
Il balaya la pièce d’un ample geste du bras. Octavia se leva, attrapa sa baguette magique et remit tout en place en quelque formules.
Mrs. Hudson et Nella, l’elfe de maison, passèrent la tête derrière la porte fraîchement remise en place, pour demander si tout allait bien.
« Oh, juste un petit différend sur les orbites de Saturne et Jupiter. »
Un jour, il faudrait qu’Albus lui apprenne comment il arrivait à garder la tête froide en toute circonstance et prendre les évènements avec autant de désinvolture. Parce que si elle était dorénavant calmée, elle ne répondait de rien si elle se trouvait devant son père dans les prochains jours… Ou les prochaines années.
Merci de m'avoir lue^^ Si cette histoire vous a plu, la suite se trouve dans Une écharpe jaune et noire du point de vue de Felix et une prochaine fic sur la maison de Madwizard Street.
N'hésitez pas à aller lire les autres fics du concours et n'oubliez pas que la review est essentielle à la bonne santé mentale de l'auteur^^