Tous ces textes sont écrits dans le cadre d'une Nuit d'HPF. C'est un évènement mensuel au cours duquel, de 20 h à 1 h du matin (bon pour moi avec le décalage c'est de 14 h à 19 h, mais chut, faut pas le dire !) à chaque heure les organisatrices nous donnent un choix de thèmes. On a l'heure suivante pour écrire un texte selon notre inspiratio. Une fois que l'heure est écoulée, on ne peut plus y retoucher, à part pour des corrections de français. Toute répétition, toute phrase bancale, doit rester là.
Tous les textes ici sont indépendants les uns des autres, et de toute autre fic de mon profil. Vous pouvez donc lire n'importe quoi complètement au pif si vous voulez ^^
Thème de 21 h de la nuit du 27/04/2013, Rater.
Mais maintenant, vingt minutes plus tard, elle était toujours seule dans le compartiment. Elle avait vu, quelques minutes auparavant, toute la famille Weasley passer à la course sur le quai sous ses yeux. Percy, les jumeaux, et une petite qui devait s’agit de Ginny, la sœur de Ron. Mais ni l’un ni l’autre de ses amis n’était avec eux et aucun d’entre eux ne semblait l’avoir remarqué, pas même les parents qui poussaient leurs enfants dans le train. Hermione avait regardé un peu par la porte du compartiment, espérant voir passer une tête rousse pour lui poser une question sur l’absence d’un de leurs frères, mais les Weasley avaient dû se diriger dans la direction opposée. Et elle n’osait pas sortir les rejoindre, si près du départ, elle ne voulait pas risquer de perdre son compartiment.
Maintenant, sur le quai, il ne restait presque plus que des adultes. Des parents éplorés qui souhaitaient une bonne année à leur rejeton qui entrait en première année ; ou d’autres qui s’en fichaient éperdument, appuyés contre le mur, le journal ouvert, attendant simplement que le train s’en aille pour pouvoir retourner à leur petite routine familière. Quelques retardataires étaient encore sur le quai, tirant vers le train leur malle trop lourde en tentant d’échapper aux bisous incessants d’une mère poule. Hermione était trop rongée par l’inquiétude pour accorder ne serait-ce qu’une once de désapprobation à cet élève qu’elle voyait, là-bas, qui embrassait à pleine bouche sa copine sans aucune intention visible de monter dans le train de sitôt. Elle avait les yeux rivés sur le portail qui venait du monde moldu, qui n’avait laissé passer personne depuis plusieurs minutes maintenant. Mais où étaient-ils ? Quand ils apparaîtraient finalement, elle leur donnerait sa façon de penser. Arriver autant à la dernière minute, franchement ! Ils vivaient décidément très dangereusement.
La fumée commençait à remplir la station, signe que le Poudlard Express se préparait à partir. Elle sentit son estomac se serrer. Elle avait dit à ses parents qu’elle avait hâte, mais sans Harry et Ron, rien ne serait pareil. À pareille date l’an dernier, elle avait été prête à passer sa scolarité sans amis – après tout, c’était comme ça qu’elle avait vécu jusqu’à ce jour. Mais maintenant qu’elle avait des copains, elle ne savait pas ce qu’elle ferait sans eux. Qui copierait ses devoirs, qui mettrait sa vie en danger, s’ils ne revenaient pas ?
Le sifflement du train résonna dans la station et, quelques instants plus tard, celui-ci se mit à avancer. Hermione écarquilla les yeux et s’accrocha à sa banquette, comme si celle-ci allait s’envoler.
Non, c’était pas possible. Ils avaient pas raté le train ?