S'identifier | | Identifiants perdus | S'enregistrer |
Lien Facebook

En savoir plus sur cette bannière

News

138e Nuit d'écriture


Chers membres d'HPF,

Nous vous informons que la 138e édition des Nuits d'HPF se déroulera le Vendredi 15 décembre à partir de 20h. N'hésitez pas à venir découvrir les nuits. vous inscrire !
Pour connaître les modalités de participation, rendez-vous sur ce topic.
A très bientôt !



De L'équipe des Nuits d'HPF le 30/11/2023 17:32


137e Nuit d'écriture


Chers membres d'HPF,

Nous vous informons que la 137e édition des Nuits d'HPF se déroulera le Samedi 18 novembre à partir de 20h. N'hésitez pas à venir découvrir les nuits. vous inscrire !
Pour connaître les modalités de participation, rendez-vous sur ce topic.
A très bientôt !



De L'équipe des Nuits d'HPF le 12/11/2023 21:45


Journées reviews


Aux membres d'HPF,

Les prochaines Journées Reviews auront lieu du vendredi 17 au lundi 20 novembre. Vous pouvez venir vous inscrire sur cette page jusqu'au mercredi 15 novembre.

A bientôt !


De Equipe de modération d'HPFanfiction le 12/11/2023 21:43


Journées Reviews - octobre 2023


Aux membres d'HPF,

Les prochaines Journées Reviews auront lieu du vendredi 20 au lundi 23 octobre. Vous pouvez venir vous inscrire sur cette page jusqu'au mercredi 18 octobre.

A bientôt !


De Equipe de modération d'HPFanfiction le 16/10/2023 16:00


136e Nuit d'écriture


Chers membres d'HPF,

Nous vous informons que la 136e édition des Nuits d'HPF se déroulera le Vendredi 27 Octobre à partir de 20h. N'hésitez pas à venir découvrir les nuits. vous inscrire !
Pour connaître les modalités de participation, rendez-vous sur ce topic.
A très bientôt !



De L'équipe des Nuits d'HPF le 15/10/2023 11:38


Changement de règlement sur la place des avertissements de contenu (TW et CW)


A partir d'aujourd'hui, la place des avertissements de contenu dans une fiction sera au choix de l'auteur·ice. Trois solutions possibles :


1 - Comme ce qui est fait actuellement, vous pourrez continuer à préciser les avertissements de contenu en note du début de chapitre concerné
2 - Ecrire la liste complète des avertissements de contenu dans la note d'histoire du premier chapitre
3 - Ecrire la liste complète des avertissements de contenu dans un premier chapitre à part, à mettre au tout début de votre fic

Dans les cas 2 et 3, nous vous demanderons d'indiquer, au début de chaque chapitre concerné "Contient un avertissement de contenu", avec le lien menant à la liste complète, afin de faciliter le travail de la modération, tout en permettant aux lecteur·ices de ne pas s'y référer s'iels le souhaitent.

Merci à vous et bonne lecture sur nos sites !


De le 06/10/2023 18:34


Seule sous la Pluie par Akasora

[14 Reviews]
Imprimante
Table des matières

- Taille du texte +
Note d'auteur :

Disclaimer : Les personnages appartiennent à J.K. Rowling, je ne fais que les mettre en scène.
Note de chapitre:

Bonjour ! Cet OS a été écrit par rapport à l'image proposée par Ielenna dans son projet Take a Picture. C'est donc un Jily, pas très joyeux, mais bon.

Un immense merci à Dunne, LYA et Ocee pour leur aide précieuse :hug: :keur:
La suite de cet OS est Le parfum de la pluie

Musique d'ambiance : Stubborn Love de The Lumineers.
Il y avait quelque chose sur ses épaules. Un monde, certainement, car elle semblait sur le point de s’écrouler. La pluie tombait à verse, mais elle ne paraissait pas s’en apercevoir. Sous son parapluie, il ne voyait que le bas de son visage, ses lèvres gercées et rougies par ce réflexe qu’elle avait de les mordiller pour ne pas pleurer, son menton tremblant et ses cheveux mouillés collant à son cou.

Il se tenait à l’écart. Il ne fallait pas la brusquer, en cet instant, elle était aussi fragile qu’une poupée de porcelaine et il ne voulait pas la casser. Les gens commençaient à s’en aller. Doucement ils s’approchaient d’elle, murmuraient quelques paroles rassurantes et s’éloignaient. Eux non plus ne voulaient pas qu’elle se brise. Finalement, il ne resta plus que deux silhouettes. La sienne, plutôt petite, et celle de sa sœur, élancée. Même elle finit par partir, cependant. Ne resta plus que Lily, immobile devant ce morceau de pierre. La pluie ruisselait sur son parapluie qu’elle tenait de travers et mouillait ses vêtements, mais elle s’en fichait. Elle ne s’en rendait certainement pas compte. Elle était là, seule, sous la pluie, et plus rien n’avait d’importance.

Il était trempé. Ses lunettes étaient embuées, il ne voyait plus très bien. Il avait froid aussi, on était en octobre, le vent soufflait fort et la pluie fouettait son visage. Et peut-être qu’il serait malade, le lendemain, mais il ne s’en souciait pas. Tant qu’elle ne bougeait pas, il ne bougerait pas non plus.

Après de longues minutes, James s’approcha doucement. Ses pas produisaient un bruit de succion et le sol était si mouillé qu’il s’y enfonçait. Elle ne se retourna pas. Les yeux rivés sur la terre fraichement retournée et la pierre tombale à peine plantée, elle ne bougeait pas. Il se plaça à côté d’elle, aussi droit qu’elle, et la regarda du coin de l’œil. Elle n’avait rien de la Lily qu’il avait connue les six dernières années. Elle n’était plus le rayon de soleil qui avait souvent illuminé sa journée par son sourire. Elle n’avait plus les joues roses, sa peau était d’une pâleur à faire peur. Ses yeux d’un vert si beau semblaient éteints.

– C’est idiot.

Sa voix était blanche. C’était normal après tout, dans sa situation, il n’aurait pas agi différemment. Mais elle était Lily et il était James. Il avait toujours cru, naïvement sans aucun doute, qu’elle serait heureuse toute sa vie, qu’elle brillerait qu’importaient les difficultés. Il n’avait jamais voulu penser à ce qui pouvait la rendre triste, à ce qui pouvait la faire souffrir, parce qu’il n’aimait pas s’imaginer cette Lily. Celle qui ne parviendrait pas à se lever le matin, car la douleur était juste trop. Trop grande, trop pesante, trop douloureuse.

– C’est idiot, vraiment, répéta Lily. La guerre menace notre monde mais le leur, il est sûr. Aussi sûr qu’il puisse l’être, du moins. Je ne pensais pas devoir m’inquiéter pour eux plus qu’à l’ordinaire. Ils n’avaient aucun contact avec le monde magique et s’ils venaient à être en danger, j’avais prévu de les envoyer loin de l’Angleterre le temps que les choses se tassent. J’avais un plan.

Elle eut un rire sans joie qui se transforma en sanglot. Elle tenta de se reprendre, sa respiration saccadée parfois entrecoupée de gémissements.

– Je n’avais pas pensé à m’inquiéter des dangers de leur vie de tous les jours, continua-t-elle après plusieurs minutes d’une voix rauque. C’est idiot. Il y a la guerre, il y a les Mangemorts, il y a Voldemort. Mais eux, ils meurent dans un accident de voiture. Un simple accident de voiture. Ca parait si dérisoire. Je n’y ai même pas pensé. Qu’ils pouvaient être en danger en menant une vie normale.

James grimaça. Il aurait aimé la prendre dans ses bras, ou peut-être juste tenir sa main. Il aurait aimé la serrer contre lui et lui murmurer des paroles réconfortantes. Il aurait aimé la faire se sentir mieux. Mais leur relation, certes plus cordiale qu’auparavant, n’était pas assez développée pour qu’il puisse se le permettre. Il se contenta alors de garder le silence et d’attendre.

– Je n’ai même pas eu l’occasion de leur dire adieu.

Elle serra les dents un long moment, mais les larmes coulèrent quand même sur ses joues déjà humides de pluie. Elle les essuya rageusement.

– Je crois que la dernière chose que m’ait dite mon père, c’était de ne pas en vouloir à Petunia. Il m’a lancé un regard un peu déçu, sur le quai 9¾, parce que je l’avais critiquée dans la voiture. J’étais vexée, alors je l’ai simplement embrassé sur la joue et … et je suis montée dans le train. Sans un regard en arrière.

Lily se tut un instant, sa lèvre inférieure tremblait à l’instar de ses mains qu’elle serrait un peu plus autour du parapluie.

– Maman était restée en retrait, elle ne voulait pas me faire de remarque, elle aussi, mais je sais qu’elle pensait la même chose. J’ai été si froide avec eux.

Elle eut un mouvement d’humeur, comme si elle chassait une mouche qui l’embêtait, ou bien un souvenir qui la hantait.

– Je leur ai envoyé une seule lettre, depuis. Une seule, où je leur racontais rapidement que les devoirs de Préfète-en-chef n’étaient pas si terribles. Que mes amies allaient bien. Oui, les cours sont difficiles mais intéressants. Et puis j’espère que vous allez bien. Bonjour à Tuney et Vernon. Je voulais qu’ils pensent que, d’une certaine façon, on avait pu se réconcilier, elle et moi.

James s’approcha légèrement, leva la main pour la poser sur son épaule, puis se ravisa. Lily pinça les lèvres et fronça les sourcils pour s’empêcher de pleurer.

– Ils m’ont répondu. Oh, rien de spécial, juste que tout allait bien à la maison, ils étaient contents que tout se passe bien pour moi. Elle ne faisait pas plus d’une page, parce qu’ils devaient s’en aller, ce soir-là, mais Maman voulait quand même me répondre. Elle a précisé à la fin : « je t’écrirai plus dans la semaine ».

Sa voix se brisa sur les derniers mots, et finalement, le chagrin l’emporta sur les défenses qu’elle avait dressées. Son visage se tordit dans l’expression de douleur la plus intense que James avait jamais vue et elle éclata en sanglots. Ses épaules se secouaient si fort qu’elle lâcha son parapluie et tomba à genoux, le visage dans les mains alors qu’une longue plainte s’échappait de ses lèvres abîmées. James s’agenouilla à ses côtés et l’entoura de ses bras. Il serra les dents en la voyant si vulnérable, ravala la colère qu’il dirigeait contre le monde entier pour faire autant de peine à la belle Lily Evans. Il posa son menton sur le sommet de sa tête et attendit qu’elle se calme, la berçant légèrement alors que ses mains caressaient son dos dans l’espoir vain de la faire se sentir un peu mieux.

Poussé par le vent, le parapluie s’envola loin d’eux, tache de rouge dans le paysage gris. Il l’observa s’éloigner, tomber, s’élever à nouveau pour finir par se prendre dans les branches d’un arbre. Il ne savait pas combien de temps ils avaient passé ainsi, agenouillés par terre, trempés et frigorifiés, mais quand elle s’écarta de lui, il faisait plus sombre et il distinguait moins bien le rouge de ses yeux et ses joues.

– Je te ramène chez toi, dit-il en l’aidant à se relever.

Encore appuyée contre lui, elle secoua la tête.

– Non, murmura-t-elle la voix rauque. Je retourne à Poudlard.
– Lily, je pense que personne t’en voudra si tu loupes quelques…

Elle leva des yeux humides vers lui et le regarda d’un air implorant.

– Je n’ai plus personne, chez moi.

Sa mâchoire se contracta alors qu’il la vit assimiler ces quelques mots, qu’elle venait de prononcer. Elle n’avait plus personne chez elle. Ses parents étaient morts. Fermant les yeux pour ne plus voir, ne serait-ce qu’un instant, le chagrin sur son visage, il resserra son étreinte pour les faire transplaner sur la plateforme de Pré-au-Lard. Ils marchèrent en silence jusqu’à Poudlard, elle n’avait pas voulu qu’ils appellent quelqu’un pour venir les chercher. Elle avait besoin d’être au calme, pendant au moins un petit moment, avant de retrouver ses amies. Elles allaient certainement la couver, et Lily voulait un peu d’espace. James avait simplement hoché la tête et ils avaient commencé à marcher.

Elle avait souvent frissonné et James avait fini par sortir sa baguette et sécher ses vêtements, avant de conjurer un parapluie et de le lui donner. Elle l’avait remercié d’un regard, la mâchoire serrée alors qu’elle semblait rassembler ses dernières forces pour ne pas s’effondrer. Et de nouveau, il ne voyait plus que le bas de son visage et ses cheveux qui, encore mouillés, collaient à son cou. Ses lèvres étaient rougies par le froid et la pression presque constante de ses dents et son menton tremblait encore.

James lui lança de nombreux regards, retint de nombreux soupirs. Un sentiment d’inutilité étreignait sa poitrine alors qu’il la voyait lutter pour survivre à cette tragédie. Il n’aimait pas se sentir si impuissant. Il avait beau se trouver à côté d’elle, à essayer de lui montrer qu’il était là pour l’aider à se relever si elle venait à tomber, à la surveiller du coin de l’œil pour s’assurer qu’elle ne sombrait pas, elle semblait lointaine. Seule, sous la pluie.
Note de fin de chapitre :

Voilà, j'espère qu'il vous a plu, merci d'avoir lu en tout cas !
Vous devez s'identifier (s'enregistrer) pour laisser une review.