Chapitre 1 : Victoire & Teddy
Il était nerveux. Il avait toujours été doué avec les gens, il avait toujours su mener les choses là où il le voulait. Mais ce jour là, c’était spécial. C’était la première semaine des vacances de Noël, et Victoire devait venir le rejoindre chez lui cet après midi là. Elle l’avait prévenue de son retard, à cause d’un patient atteint de lycanthropie arrivé récemment. Ça lui avait rappelé son père et il aurait tout donné pour que ce dernier soit là pour le conseiller et le soutenir dans cette épreuve. Il avait tout préparé, il ne manquait plus que la principale concernée. Il s’assit dans le canapé en buvant son café, bien chaud comme il l’aimait. Avec un peu de chance, ça allait lui permettre de se détendre. Pour passer le temps, il observa son appartement. Il suffisait d’y rentrer pour se rendre compte qu’il appartenait à un mec. Tout d’abord, il n’y avait que le strict nécessaire, quelques affaires jonchaient le sol (mais pas trop, après tout, sa copine venait souvent chez lui), et surtout, la vaisselle n’avait pas été faite. Habituellement, il s’en occupait, mais il était tellement nerveux qu’il s’était arrêté après trois verres cassé. La plupart du temps, il arrivait à dompter sa maladresse légendaire à tel point que tout le monde oubliait qu’il pouvait être une catastrophe naturelle, quand il le voulait. Elle ressortait dans les seuls moments où il n’en avait vraiment pas besoin.
Soudain, une chouette toqua à son carreau, et Teddy se leva avec précipitation. Il glissa sur un habit qui trainait par terre et s’étala de tout son long. Sa tête rencontra la table basse et rebondit dessus. Décidément, ce n’était pas son jour. Il tenta de se relever mais fut prit de vertige. Il porta la main à sa tête et jura.
- Et merde ! Par le caleçon de Merlin, ce n’est vraiment pas le bon moment.
Sa main avait prit une teinte rougeâtre qui ne laissait planer aucun doute sur l’origine du liquide qui tartinait ses doigts. Il resta allongé un moment et ce fut le bruit d’une porte claquant qui le sortit de sa torpeur.
- Je suis là ! Désolé d’avoir mis autant de temps ! Le patient s’est énervé et … enfin bref, j’ai aussi reçu une lettre de James, il me supplie de le pardonner mais … Teddy ? Teddy, ça va ?
Victoire s’agenouilla devant lui paniquée.
- Qui t’as fait ça ? Je croyais que tu ne travaillais pas aujourd’hui ! Et en plus, tu es rentré comme ça. Tu aurais du passer à l’hôpital.
- Doucement, Vicky, j’ai mal à la tête, si ça ne se voit pas. Et ce n’est pas en me secouant comme un prunier que j’irais mieux. Je croyais que t’apprenais les gestes de premier secours à Saint Mangouste. Je vais devoir leur dire qu’il faut qu’ils te recalent.
- Très drôle, Ted ! Bon, je vois que tu n’as pas perdu le sens de l’humour, alors c’est que ça doit aller.
Elle le releva et le fit s’assoir sur le canapé. Finalement, c’était peut être mieux que ce qu’il avait planifié.
- J’ai voulu aller ouvrir au hibou, mais j’ai glissé et la table s’est fait une joie de m’accueillir comme il se doit. Elle ne me voit pas souvent de près, alors elle en a profité.
Victoire pouffa. Son copain ne pouvait s’empêcher de faire le pitre en toute occasion. Cela avait exaspéré de nombreux aurors, au cours de sa formation, mais il fallait dire que ça faisait partit de son charme.
- Teddy Lupin, tu es désespérant. Ne bouge pas, je vais chercher de quoi te soigner. T’as bien de la chance d’avoir ton infirmière personnelle.
Un petit sourire se colla sur les lèvres de Teddy. Oui, il avait de la chance, et il le savait. Il souleva son tee-shirt pour voir si tout était en place et que rien ne s’était enlevé dans sa chute finalement fortuite. Cela lui sembla parfait. Il regarda de loin sa chérie chercher dans les placards de la salle de bain ce qui pourrait le désinfecter. Elle était parfaite, Victoire, parfaite pour lui. Lorsqu’elle revint, il affecta de se sentir plus mal qu’il ne l’était vraiment. Il sentait son cœur battre de plus en plus vite.
- Franchement, c’est risible, Doudou. Tu sors sans une égratignure de ta mission pour capturer un mage noir et tu t’ouvres la tête en allant chercher le courrier. Je suis sûre que si je le dis à tes employeurs, ils vont se foutre de toi jusqu’à la fin de tes jours et que pendant un mois, ils t’assigneront à la plomberie, où à toutes choses administratives que vous faites.
- Mon coeur, la plomberie, c’est un métier moldu. Et les choses administratives, comme tu dis, c’est de la paperasse, comme le sous-entend le nom. Et je crois que la tête n’est pas la seule à s’être prit un coup. Je crois que j’ai rouvert ma vieille cicatrice.
Un mois plus tôt, Teddy s’était retrouvé en fâcheuse position et avait récolté une jolie blessure sur l’épaule. Le comique de la situation, c’est que cette blessure avait une forme d’éclair bizarre et tout le monde (après avoir été sur qu’il s’en sortirait) se moquait de lui en disant qu’il admirait tellement son parrain qu’il avait voulu la même blessure, mais s’était gouré d’endroit. Victoire, elle n’avait pas rigolé. Elle l’avait incendié pour faire si peu attention à lui et courir droit sur le danger.
- C’est impossible, s’exclama la jeune femme, inquiète. Elle était presque guérie ! Tu permets ?
Elle commença à déboutonner sa chemise avec un sérieux dont Teddy avait du mal à ne pas se moquer. Elle fronça les sourcils au fur et à mesure qu’elle l’ouvrait.
- Teddy ! C’est moi où tu m’as piqué mon rouge à lèvres pour t’écrire sur le torse ? Non mais sérieux ! Le coup de la chantilly sur la joue m’a suffit. T’es vraiment …
- Vick, lis d’abord au lieu de ronchonner.
La nervosité était revenue d’un coup, pendant que la fille de ses rêves le réprimandait pour avoir utilisé son maquillage. Elle ne s’était même pas donné la peine de prendre en compte le message et pourtant, c’était LE message.
- Teddy, si c’est encore une de tes idées pour m’emmener au rest…
Elle se tue d’un coup, alors que ses yeux parcouraient le torse musclé de Teddy. Sa bouche s’entrouvrit et elle le regarda, abasourdie.
- C’est pour de vrai ? C’est pas une blague ?
Elle ne pouvait détacher ses yeux des paroles de « I think I want to marry you » la chanson du chanteur moldu Bruno Mars.
- Vick, tu sais que je ne plaisante pas avec ça.
Les yeux de Victoire se remplirent de larmes de joie. Elle porta ses mains à sa bouche, pour cacher l’émotion qui la gagnait.
- C’est oui. Oui ! Je veux t’épouser, Ted Lupin. Avec plaisir. Oh ! Je t’aime.
Elle lui sauta au cou et il soupira de soulagement en la prenant dans ses bras.
- Moi aussi je t’aime, mon amour.
Il attendit un peu avant de reprendre.
- Par contre, pour la bague, il faudra attendre une semaine, parce que j’étais tellement nerveux que je l’ai fais tomber dans un égout. J’ai pu la récupérer mais elle s’était cassé et, malheureusement, un simple Réparo n’a pas suffit. Donc elle est chez le bijoutier. Mais ne t’inquiète pas, tu devrais l’avoir d’ici la fin de la semaine.
Victoire explosa de rire devant la maladresse de son Teddy. Ça ne l’étonnait même pas. Après tout, c’était SON Teddy. Et bientôt, il le serait officiellement jusqu’à la fin de ses jours. Enfin, s’ils résistaient à l’annonce de leurs fiançailles à la famille Weasley, évidemment.
Note d'auteur :
Voila nos petits Weasley Potter qui se marrient !!! Au niveau des OC qui épousent nos chers enfants d'héros, vous retrouverez leur histoires dans mes autres fanfictions !! Bonne lecture !
Note de chapitre:
Voila le premier couple à se demander en mariage !!! Bonne lecture !!!
Note de fin de chapitre :
Alors vous en pensez quoi ??? La demande en mariage se passe en parallèle de Moi ou pourquoi je hais cet abruti d'Albus S. Potter !!!
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