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News

Nuit HPF du 23 août 2024


Chers membres d'HPF,

Nous vous informons que la 147e édition des Nuits d'HPF se déroulera le Vendredi 23 août à partir de 20h. N'hésitez pas à venir découvrir les nuits. vous inscrire !
Pour connaître les modalités de participation, rendez-vous sur ce topic.
A très bientôt !



De Équipe des Nuits le 19/08/2024 00:41


Programme de juillet des Aspics


Bonsoir à toustes !

Un peu de lecture pour vous accompagner en cette période estivale... Vous avez jusqu'au 31 juillet pour, d'une part, voter pour le thème de la prochaine sélection ici et, d'autre part, lire les textes de la sélection "Romance" du deuxième trimestre 2024, et voter ici !

Les sélections sont l'occasion de moments d'échange, n'hésitez pas à nous dire ce que vous en avez pensé sur le forum ou directement en reviews auprès des auteurices !


De L'Equipe des Podiums le 11/07/2024 22:30


Assemblée Générale 2024


Bonjour à toustes,

L'assemblée générale annuelle de l'association Héros de Papier Froissé est présentement ouverte sur le forum et ce jusqu'à vendredi prochain, le 21 juin 2024, à 19h.

Venez lire, échanger et voter (pour les adhérents) pour l'avenir de l'association.

Bonne AG !
De Conseil d'Administration le 14/06/2024 19:04


Sélection Romance !


Bonsoir à toustes,

Comme vous l'avez peut-être déjà constaté, sur notre page d'accueil s'affichent désormais des textes nous présentant des tranches de vie tout aussi romantiques ou romancées les uns que les autres ! Et oui, c'est la sélection Romance qui occupera le début de l'été, jusqu'au 31 juillet.

Nous vous encourageons vivement à (re)découvrir, lire et commenter cette sélection ! Avec une petite surprise pour les plus assidu.e.s d'entre vous...

Bien sûr, vous pouvez voter, ça se passe ici !


De Jury des Aspics le 12/06/2024 22:31


145e Nuit d'écriture


Chers membres d'HPF,

Nous vous informons que la 145e édition des Nuits d'HPF se déroulera le Vendredi 14 juin à partir de 20h. N'hésitez pas à venir découvrir les nuits. vous inscrire !
Pour connaître les modalités de participation, rendez-vous sur ce topic.
À très bientôt !


 


De L'équipe des nuits le 12/06/2024 12:33


Maintenance des serveurs


Attention, deux interventions techniques prévues par notre hébergeur peuvent impacter votre utilisation de nos sites les 28 mai et 4 juin, de 20h à minuit ! Pas d'inquiétudes à avoir si vous remarquez des coupures ponctuelles sur ces plages horaires, promis ce ne sont pas de vilains gremlins qui grignotent nos câbles ;)

De Conseil d'Administration le 26/05/2024 18:10


Recueil : Founders time par Chrisjedusor

[7 Reviews]
Imprimante Chapitre ou Histoire
Table des matières

- Taille du texte +
Note d'auteur :

Un Missing moment de mon histoire sur les Fondateurs ( Eternal love).    

Anno domini 980, octobre, domaine Serpentard.


POV Salazar Serpentard.


 -       Endoloris ! Je vous ai dit de regarder tous les deux.


 Salazar Serpentard était un petit garçon de huit ans. Il était né dans une famille dite noire. Tous ces sorciers avaient raison. L'histoire de ses ancêtres, de leurs ancêtres, ferait frémir n'importe lequel de ces sorciers terrifiés par le simple fait d'énoncer leur nom de naissance. L'enfant venait de pousser sa jumelle à terre afin qu'elle ne se prenne pas cette nouvelle malédiction au visage. Il venait de la prendre à sa place. Pour ne pas que Selwina ait encore à en souffrir le martyre. Ses os se tordirent dès lors au creux de ses entrailles, et il se mordit courageusement la lèvre afin de ne pas crier car cela démultiplierait par trois les coups et les blessures qui lui étaient infligés. Ses parents avaient tendance à dénigrer constamment sa sœur. Enfin, c'était surtout son père. Ils ne désiraient qu'un seul et unique héritier et sa sœur s'était faite petite et discrète dans le ventre de leur mère.


 Cela avait contrarié Eddard Serpentard qui, selon ce qu'il avait un jour entendu en écoutant aux portes, avait même proposé à sa génitrice de se débarrasser de cette petite fille qu'il ne désirait pas. Mais sa mère aurait répliqué qu'ils pourraient lui trouver une quelconque utilité. D'où le fait que sa jumelle vivait encore dans ce présent. Après tout, les femmes ne servaient qu'à leur donner des enfants. Enfin ça, c'est ce qu'on essayait de lui inculquer depuis qu'il était né. Elles devaient obéir. Salazar voyait son alter ego, avec qui il avait grandi, autrement qu'une simple fille. Ils avaient le même sang. Ils s'étaient formés dans le ventre de leur mère. Ensemble. Leur relation bien que conventionnelle à cause de leurs parents étaient en réalité fusionnelle quand ils avaient le dos tourné.


 Selwina avait tout comme lui une importante magie qu'il était difficile de maîtriser tant elle était sauvage, et digne de ce que contaient les légendes urbaines sur leur famille. Leurs parents essayaient de faire ressortir cette monstruosité en eux. Une malédiction qui était encore une fois digne des plus terribles histoires. Et même si cela était difficile, les jumeaux se soutenaient tous les deux. Parce qu'en vérité la seule personne que le petit garçon tolérait constamment autour de lui, c'était Selwina. Sa sœur née quelques minutes après lui. Par surprise.


 Un beau cadeau pour l'accompagner à ses côtés, songeait-il souvent. Pour faire face à la dureté qu'imposait le fait d'être né au sein de cette famille. Car même s'il commençait à comprendre les principes de la vie en société qui lui étaient inculqués, le jeune Serpentard aimait se confier à sa sœur, comme elle-même le faisait à son égard. Ils s'étaient déjà faufilés dans la chambre de l'un et de l'autre. Et bien que ce fut à leurs risques et périls, ils le faisaient afin d'évacuer les tensions qui pouvaient habiter leurs corps. Bien entendu, dormir tous les deux ensemble leur était interdit, mais ils le faisaient en cachette grâce à l'aide de leurs elfes de maisons. Ceux que leurs parents leurs avaient tout personnellement assignés à la naissance quand ils voulaient se délester de cette tâche qu'était leur éducation.


 -      Vous n'en avez pas assez de vouloir prendre les coups de Selwina à sa place, Salazar ? siffla Emeline Blackwell. Et vous, petite insolente, regardez ce que votre père fait si vous voulez devenir quelqu'un de décente dans votre vie. Pour votre bien, contemplez donc ces pauvres Moldus se transformer en ce qu'ils sont... de la crasse qui peuvent nous aider à étendre le désespoir chez ces êtres sans magie.


 On le mit debout sur ses deux jambes alors qu'il recrachait du sang par la bouche. Il voyait flou et double autour de lui. Mais sa mère le redressa bien droit par les aisselles. Au même titre que sa sœur qu'il avait d'abord perçue en position fœtale sur le sol, tremblante de la tête aux pieds. Il cligna difficilement ses iris bleu foncé et tuméfiés par les coups provoqués à la suite des sortilèges psalmodiés avec ardeur par sa génitrice. Son père était occupé devant une cellule où deux adolescents moldus, une fille et un garçon, souffraient le martyre. Sa sœur renifla bruyamment et face à cette vision de faiblesse, son père laissa momentanément sa besogne de côté. En trois grandes enjambées, il vint la gifler au visage. Sans Magie. Afin de lui rappeler qu'elle devait être dénuée de toutes émotions.


 -        Ecoutez votre mère, siffla Eddard, ou vous en payerez les conséquences, Selwina.


-         Non, je ne veux... je ne veux pas... regarder, s'il vous plait, pè... père...


-         Répondez à cette simple question, Selwina. Qui sommes-nous ? lâcha leur géniteur en fourchelangue. Et nom d'un serpent, ne suppliez pas !


 Il la secoua comme un prunier.


 -         Et regardez-moi quand je vous parle, vous n'êtes pas faible ! continua-t-il.


 Salazar, qui était toujours maintenu par sa mère, vit sa sœur relever ses iris bleues si semblables aux siennes. Tout comme lui, elles étaient entourées d'un cercle rougeâtre bien brillant, signe de la magie noire qui, selon leurs parents, coulait littéralement dans leurs veines. Mais du haut de ses huit années, il n'était pas certain de tout comprendre. Son géniteur tira par le bras Selwina, la positionna devant la cellule, et posa ses mains sur ses épaules afin de l'obliger à garder le contact visuel avec ces Moldus qui criaient à s'en arracher les poumons.


 -         On... On descend de grands sorciers qui... qui ont créé... une brèche... une brèche dans la magie blanche.


-       Exactement Selwina ! Que pouvez-vous dire de plus, Salazar, pour compléter les dires de votre sœur ? Et approchez donc vous aussi, mon fils.


 Sa mère le dirigea alors d'une main vers son père et sa sœur, et le petit garçon ancra fièrement ses deux iris dans celles de son géniteur afin de lui répondre avec toute l'assurance qu'il pouvait avoir malgré la douleur qui irradiait l'ensemble de ses jeunes membres d'enfant.


 -        Nos ancêtres ont créé la mag... magie noire, père. Une forme bien plus puissante que la magie de la nature qui est, quant à elle, bien trop pure. Elle limite nos pouvoirs et donc notre Magie.


-      Bien, continua Eddard d'un air satisfait. Et pourquoi utilisons-nous en ce jour d'hiver, les travaux de nos ancêtres contre ces deux crasses ici présentent alors ?


-      Comme mère l'a dit, pour provoquer du désespoir chez les Moldus, père. Mais aussi parce qu'ils ont vendu notre cousin Amadeus au bûcher. C'est leur punition, termina-t-il d'une voix encore bien fluette.


 Salazar fut fier de lui. Sa voix n'avait que très peu vacillé. Peut-être qu'un jour, ils y arriveraient totalement comme leurs parents. Ces derniers seraient enfin heureux d'avoir mis au monde des jumeaux capables de faire le pire autour d'eux. Après tout, c'était ce qu'il fallait faire. Ils ne connaissaient rien d'autre que cette vision de la vie. Celle qui les mènerait sur le chemin de la grandeur.


-  Et... le méritent-ils, Selwina ? lâcha son père d'un air mauvais.


 Le jeune garçon vit son ascendant enfoncer ses ongles sur les épaules de sa sœur.


- Ou... oui père, car nous... nous sommes les plus puissants, les Moldus sont nos outils d'expériences et nos esclaves.


 


Eddard Serpentard applaudit doucement à la suite de leurs réponses. Il leur lança qu'au moins, ils apprenaient et écoutaient leurs leçons. Pour la première fois, Salazar perçut vraiment les cris douloureux, les craquements d'os, et la puanteur qui commençaient à suinter de ces corps qui étaient comme... en décomposition. Son regard s'ancra finalement sur ces deux Moldus. Leur peau humaine tombait comme de la poussière. Une étrange matière visqueuse, grisâtre et pleine de croûtes recouvrait petit à petit les os de ces personnes qui suppliaient leurs parents de mettre fin à leurs souffrances.


 -      Oh, mais c'est bientôt fini, lâcha Émeline avec un grand sourire. Ensuite, on vous lâchera au milieu d'un petit village où nombreux se trouvent vos compatriotes afin que vous puissiez vous nourrir, hum, d'âmes moldues... Évidemment.


 Salazar observait le phénomène avec intérêt. Ses ancêtres étaient tous maléfiques, certes, mais ils étaient incontestablement brillants. Le timbre de la voix des deux adolescents sembla alors s'enrouer comme celles des gens étant très malades. Puis des râles étranges remplacèrent leurs voix tandis que la peau de leurs visages partait en fumée pour laisser apparaître leurs crânes qui noircirent à vue d'œil. Finalement, leurs globes oculaires se détachèrent de leurs orbites comme du parchemin et se mirent à rouler comme de simples boules au sein de la cellule insalubre. Une étrange cape noire recouvrit leur corps osseux et visqueux. La transformation se termina alors qu'ils commençaient tous deux à flotter au-dessus du sol dans des mouvements lents qui firent frissonner l'épiderme des deux petits jumeaux Serpentard.


 -    Voici nos deux nouveaux Détraqueurs, Selwina, Salazar. Votre noyau magique n'est pas encore habitué à ce qu'ils peuvent provoquer autour d'eux alors je vous conseillerai de faire quelques pas en arrière. Quand votre magie cessera de grandir, vous serez capables d'y faire face sans souci grâce à vos cellules magiques noires. Dans tous les cas, j'espère que vous avez bien enregistré cette manière de faire du mal aux Moldus et surtout de l'utiliser pour qu'ils puissent vous servir.


 Salazar n'écouta sa mère que d'une oreille distraite. Son père leur avait expliqué le processus avant ladite transformation mais il était en réalité pétrifié par ses nouvelles silhouettes bien hautes et terrifiantes. Une étrange sensation le prenait de l'intérieur, comme si c'était de la tristesse. Enfin, il supposait que ce pressentiment qui le faisait se sentir mal était cette perception. Oui. Du désespoir. Et de la souffrance. Tous les coups reçus depuis sa naissance semblèrent passer très rapidement devant ses yeux, signe qu'il était trop proche de ces choses. L'enfant laissa à son tour échapper un gémissement de terreur. Cela lui valut un sortilège de son père qui égratigna à sang ses joues. Mais encore une fois, il se mordit douloureusement la langue pour ne pas laisser percevoir sa souffrance. Ils devaient apprendre à mieux enfermer leurs émotions. Ne rien ressentir ferait d'eux des personnes de qualités, et des êtres importants, disaient leurs parents. Ils avaient certainement raison, n'est-ce pas ? Leur mère les éloigna, sa sœur et lui-même, de cette cellule qui se situait enfuie profondément dans les cachots du domaine Serpentard. Quant à son père, il se dirigea vers une table afin d'annoter des choses importantes sur des parchemins sans se soucier de l'état dans lequel Selwina et sa personne étaient après cette nouvelle leçon qu'ils se devaient de bien ancrer dans leur jeune esprit sous peine de nouvelles punitions. La torture assurait l'apprentissage et modelait les esprits, répétait inlassablement leur grand-père.


Parce que tout était tracé, ils étaient destinés à devenir des mages noirs.


 


~*~


 


 


Anno domini 1000, fin juillet, Poudlard.


POV Selwina Serpentard.


 -    Vous ne comprenez pas, Helga. Je suis un monstre. Regardez ce que j'ai fait par le passé. Ce que je vous ai fait quand nous étions encore des enfants. Je pensais me contrôler, et j'ai transformé, je les ai transformés avec ce rituel de magie noire que j'ai un jour appris... je...


 Selwina était assise à même le sol au milieu de la grande salle de Poudlard. Les Fondateurs, sauf Helga qui entamait son neuvième mois de grossesse, avaient été sollicités afin d'intervenir à la suite d'une attaque qui avait eue lieu entre sorciers et Moldus. Ceux-ci s'étaient visiblement révoltés durant ce combat perdu d'avance face à leurs semblables. Ils avaient assassiné de pauvres enfants magiques qui n'avaient rien demandé en apprenant que ces sorciers cherchaient des bambins avec des noms précis résidant en ces lieux. Cela dans le but de les protéger et de les sauver de la crémation à laquelle ils furent condamnés un peu plus tôt.


 En échange, les sorciers devaient laisser la vie saine et sauve aux Moldus. Car ils n'étaient pas des meurtriers.  Cependant, en faisant mine de leur remettre ces enfants en bas âges, les Moldus avaient eu l'audace de les assassiner de plusieurs coups de couteaux à la gorge. Et devant ces sorciers. Ces non magiques avaient, et avec idiotie, pensé avoir une chance contre une dizaine d'hommes armés de baguettes. Le carnage avait alors commencé, et le Patronus d'un informateur et ancien élève - l'un de ses premiers étudiants à qui Selwina avait justement apprit ce sortilège - les avait prévenus du drame afin qu'ils viennent sur le lieu pour apaiser la situation.


 La jeune Serpentard, qui avait vu le résultat de ses iris, n'avait su contrôler ses émotions instables. Au lieu d'utiliser des sortilèges d'amnésies comme il était prévu au programme, elle avait ligoté deux de ces hommes moldus encore en vie pour les emmener loin et hors du champ de bataille afin d'entamer cet horrible rituel. Un rituel digne de son abominable sang qu'elle avait un jour adulé. Afin de les asservir à sa solde. Elle pouvait être un monstre car son soi intérieur, ce monstre en elle, pouvait en prendre du plaisir. Cela la dégoûtait. Après tout, c'était aller jusqu'au point de tuer, comme ses géniteurs leur avait demandé de le faire une première fois un peu avant qu'ils ne se fassent trahir et indirectement tuer par les leurs. Quelle ironie !


 -          Ils ont tués des enfants sorciers par pur plaisir de faire souffrir, vous n'avez pas maudits des innocents, Selwina. Bien que cela soit dangereux, à leur insu, ils nous aideront contre de mauvais sorciers qui décideraient d'attaquer des êtres purs. Vous avez juste perdu pieds mon amie. Nous allons mettre ce... ces... Mol... Détraqueurs en sécurité dans les tréfonds du château. Je sais que vous avez du regret Selwina. Je le sens. Et vos émotions ne sont plus du tout stables depuis le départ...


Helga inspira profondément.


-           ... de Salazar il y a quelques semaines. Vous n'êtes plus cette personne Selwina, martela la plus jeune des Fondatrices, j'ai confiance en votre rédemption totale depuis que nous sommes devenues amies.


-        Vous êtes celle qui souffrez le plus ici en ce moment. Et vous êtes là à me consoler, Helga. À m'appuyer. Encore et toujours. Où diable vous vient donc votre bonté ? Comment faites-vous ? Nous ne l'avons jamais mérité, Salazar et moi-même. Comment pouvez-vous encore me faire confiance après le départ de mon jumeau ? Celui qui me ressemble tant, par Merlin !


 En guise de réponse, Helga sourit tendrement. Son amie lui tendit ses deux mains qu'elle attrapa vivement afin de se relever de terre. Depuis que la jeune femme avait appris ce que signifiait vraiment certaines émotions, il était arrivé qu'elle se laisse aller, comme ici, où la goutte d'eau avait débordé du vase. Et bien qu'elle maîtrisât ses expressions faciales à la perfection, Selwina Serpentard devait avouer que cela faisait un bien fou de pouvoir craquer de temps à autre devant une amie. Sans en être gênée de se laisser aller à de telles émotions.


 Elle était humaine, disait la blonde. Elle avait le droit d'éprouver des sentiments. Plus que jamais la deuxième Fondatrice de la maison Serpentard pensa qu'Helga méritait d'être la plus heureuse sur cette Terre. Pourtant, elle souffrait comme elle-même avait mal suite au départ de son frère qui avait recommencé inexplicablement avec ces idées de Sangs-purs. La première personne qu'elle eut - et elle le supposait - aimée était partie, lui laissant un trou béant qu'elle n'avait pas ressenti à la mort de ses géniteurs au creux de son cœur assombri par des cellules noires.


 -       Mes parents, Selwina. Je la dois à mes parents. Et vous n'êtes pas responsable de vos pulsions. Vos ancêtres le sont ! Pourquoi ? Vous n'êtes pas lui... Chacun a le droit à sa chance et je me dois d'essayer d'être forte pour mon bébé à naître... Maintenant, venez avec moi, nous allons nous occuper de cela avant que Godric et Rowena ne rentrent au château. Ensuite, j'irai vérifier si Helena s'est endormie, elle était un peu malade cette après-midi. Merlin, ce petit bout qui pousse en moi m'en donne, des coups de pieds !


 Selwina vit Helga lui sourire à nouveau. La plus jeune pressa et ramena tendrement ses mains contre sa poitrine devenue plus imposante suite à la fin de sa grossesse. Son corps se préparait indéniablement à allaiter ce futur enfant. Selwina remarqua pourtant bien la lueur éteinte qui animait son regard, ainsi que les iris gonflées qu'elle tentait de lui cacher, signe d'une récente crise de larmes. Helga avait beau vouloir faire la forte et affirmer le contraire, la blonde avait de toute façon toujours été la plus sensible des cinq Fondateurs de Poudlard.


 En percevant cette tristesse marquée sur ses traits fatigués alors qu'elles quittaient la grande salle à pas pressés, elle se promit de continuer à mieux gérer ses émotions, car des personnes comme Helga Poufsouffle, il en n'existait que très peu. Surtout qui soit aussi altruiste envers les autres. Le ventre bien rond de la blonde lui rappela encore une fois que la jeune femme allait devenir une tante incessamment sous peu. Et bien qu'elle ne puisse engendrer elle-même, Selwina se devait de continuer sur cette voie de guérison. Pour montrer l'exemple à ce futur bébé qui serait de son maudit sang.


 Car si son frère avait voulu reprendre le chemin qu'ils devaient logiquement suivre depuis l'enfance, Selwina avait quant à elle décidé de continuer à changer pour le mieux. Et même si cette voie s'avérait être la plus compliquée à suivre au vu de ses antécédents familiaux, Selwina Serpentard ne pourrait être que plus fière de ses efforts faramineux.


Elle serait la plus différente de toute la famille Serpentard.


 Selwina respecterait l'éducation qu'avait tenté de leur inculquer Guenièvre et Gideon Gryffondor.


 Elle ne serait pas une mage noire.


Extrait du journal intime de Selwina Serpentard.


 

Note de fin de chapitre :

NB

Je me suis toujours posée de multiples questions sur l'univers Harry Potter. Ici, j'avais voulu écrire quelque chose sur l'apparition/l'existence des  détraqueurs...

bonne idée ou non ? ;)

Merci pour votre lecture,

Chris

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