Catégorie 1 (décor et personnage) : Un Pouffsouffle sera un de vos personnage (on reconnait là une idée de @Selket :mrgreen: ) / votre récit devra se dérouler en Géorgie (le pays, pas l'Etat) (merci @Zandry pour cette belle contrainte)
Catégorie 2 (stylistique) : vous devez utiliser le trop enemies to lovers (@Sifoell nous offre un classique)/ utiliser la figure de style de l'antiphrase (remerciez @Selket si comme moi vous avez du chercher quelle était cette figure de style :mrgreen: )
Catégorie 3 (scénaristique) : votre personnage doit rire / votre personnage doit pleurer (on remercie le hasard et @Guette pour ces deux contraintes :lol: ) J'ai choisi les contraintes "En Géorgie" et "Ennemies to lovers".
Ce troisième jour sur le territoire géorgien, il passa la porte de la cabane qu’il avait trouvée par chance à une distance suffisamment éloignée de toute population et se trouva face à un homme vêtu de noir.
Le visage de l’homme lui était familier, il n’eut aucun mal à reconnaître Regulus Black, le petit frère de Sirius (même si celui-ci niait tout lien entre eux).
-Toi, lâcha-t-il.
-Toi, répondit l’autre.
Remus ne connaissait pas grand-chose de Regulus Black, le petit frère de Sirius. Il savait juste qu'il avait été préfet puis préfet-en-chef et attrapeur de l'équipe de Serpentard, qu'il avait été enrôlé très jeune chez les mangemorts et qu'il avait essayé de dénoncer sa condition à l'école entière. Heureusement pour Remus, l’équipe enseignante au complet était déjà au courant ce qui avait empêché que des parents d’élèves l’apprennent et exigent son éviction. Pour cela, Remus le considérait comme son ennemi, même si le temps de l'école était loin derrière eux. Tous les éléments étaient réunis pour qu'il ne lui accorde pas sa confiance.
Regulus avait vraiment un grief contre Lupin. L'ancien Gryffondor faisait partie d'un tout : d'abord, il était hybride de par sa maladie, ensuite il était de sang-mêlé et puis il était l'ami de son frère, de Sirius. Son aîné avait préféré la compagnie de monstres plutôt que la sienne. Regulus gardait rancune pour chacun des amis de son frère. Voilà pourquoi Lupin était un de ses ennemis.
Cela semblait faible mais c'était suffisant. Suffisant pour qu'au milieu de nulle part, ils dégainent chacun leurs baguettes. Sans réelle conviction.
-Qu'est-ce que tu veux ? lui demanda Lupin.
Regulus contracta ses mâchoires. Convoiter le bien de Lupin lui donnait envie de vomir et pourtant, c’était la seule cabane à des kilomètres à la ronde. Elle était parfaitement située. Ici, personne ne le trouverait.
-…J’ai besoin d’un abri.
-Le prochain village est à dix kilomètres, répliqua Remus.
-Non, tu ne m’as pas compris. J’ai besoin d’un endroit où me cacher.
-La forêt abrite de grands arbres… certains plusieurs fois centenaires je crois.
-Je suis dans la merde, Lupin. J’ai besoin de cette cabane !
Le lycanthrope s’appuya contre le linteau de la porte, les bras croisés. Il campait sur ses positions.
-J’en ai besoin aussi, dit-il. Alors on fait quoi ? On se bat en duel ?
Regulus soupira d’exaspération. Il n’avait pas la moindre envie de se battre. Il était fatigué, il voulait juste se cacher.
-J’en ai vraiment besoin…
-Moi aussi.
-Par Salazar… Ne m’oblige pas à te faire mal…
Lupin soupira. Il semblait bien plus fatigué que lui et pas du tout enclin à se battre.
-Tu as dit que tu avais des ennuis, reprit-il d’une voix calme. De quel genre ?
-Du genre dont on ne doit pas prononcer le nom.
Le lycanthrope plissa les yeux, sembla réviser sa position puis le fit entrer.