Note de chapitre:
Par honnêteté, je dois préciser que Jeff Beck n'est pas le musicien que je connais le mieux dans tout ce vaste panorama du rock britannique des temps anciens.
Mais il a fait un morceau, plus précisément une reprise de la chanson A day in the Life des Beatles, dans lequel, au lieu de chanter, il reprend toute la mélodie à la guitare, et j'ai rarement été aussi bouleversée par de la musique.
Le vinyle crissait les bruits de la guitare pleurante et Sirius entrait en communion avec ces notes qui toquaient, une à une, à la porte de son cœur, et faisaient couler des larmes harmoniques. Il avait quitté le manoir, et il ne dormait toujours pas, sa sensibilité éveillée par des appels résonnants de liberté, tels les couinements de cet oiseau de nuit.
Cheveux noirs, rock et sueur.
Guitare qui chante, mélodie qui hurle, explosion des tripes.
Le son se déverse dans la pièce et emplit Sirius. Avoir le droit de ressentir la musique, de vivre à fond le son. Liberté.
Note de fin de chapitre :
Je parle d'oiseau parce que le premier groupe de Jeff Beck s'appelait les Yardbirds. Et aussi, il a été en quelque sorte un électron libre, il n'a jamais été fixé dans un groupe, toujours à la recherche de nouvelles sonorités.
Bref.
Encore un grand du rock qui nous quitte. Ca va finir par faire un méga concert là-haut. <3