- Fais attention gamine. Tu marches sur une scène de crime.
Mon frère, à coté de moi fronce les sourcils.
- Une scène de crime ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
- On ne sait pas encore très bien, nous annonce le policier avec regret. On sait juste que deux personnes sont mortes il y a un peu plus d'une heure. Mais on a aucuns indices pour le moment du comment ils sont morts, sauf que des gens témoignent avoir vu un flash lumineux. A Venise. Non mais qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre... Du grand n'importe quoi. Ça doit encore être une de ces hallucinations collectives...
- Est-ce qu'on peut rentrer chez nous ? Je demande à mon frère en tirant sur son tee-shirt. Je suis fatiguée.
- Tu habites où, petite ? M'interroge le policier un peu surpris par mon interruption.
Je lui pointe de ma petite main la maison bleu juste devant nous, un peu petite pour quatre personnes, mais in s'y fait.
- C'est là où j'habite, juste à coté du magasin de jouets. Et il ne faut surtout pas être en retard, sinon nos parents vont nous jeter un s...
Mon frère me donne un coup de coude dans la cote.
- Ce que ma sœur essaye de dire, c'est qu'on habite tout près d'ici, et que nos parents nous attendent à la maison. Il grimace. Et ils n'aiment vraiment pas quand on est en retard.
Le policier nous regarde d'abord avec réalisation, puis avec pitié.
- Vous vous appelez bien Luca et Romilda Jones ?
- Oui, pourq.... Lâche Luca. Nos parents vont bien, on est d'accord ?
Le policier ne répond pas.
- Mais qu'est-ce qu'il se passe ? Je demande, ennuyée. Il faut qu'on rentre, monsieur.
- Je suis désolé, les enfants, mais il va falloir que vous nous suivez au commissariat.
- DRIIIIIIIIIIIIING
Je me réveille en sueur, inspire de grandes bouffés d'air plusieurs fois, puis me laisse tomber dans mes draps.
C'est la troisième fois cette semaine, où je rêve de moi petite, le jour où j'ai découvert la mort de mes parents. Je ne me souviens pas trop d'eux, mais ce jour revient en boucle depuis mon plus jeune âge.
Je ne veux vraiment pas imaginer ce qu'ils nous auraient fait si on était en retard ce jour là. Ils ne nous ont jamais fait du mal. Du moins, que je me souvienne. Les seuls souvenirs de mes parents que j'ai sont toujours joyeux, mais quelque chose derrière ça m'a toujours semblé faux. Et rien que le fait de les désobéir me fait encore froid dans le dos, comme si je savais que je le regretterais après.
Lasse, j'éteins mon réveil.
Aujourd'hui, je vais faire ma rentrée à Poudlard, l'école des sorciers britannique. Je devrait être excitée mais pour être franche, je n'ai qu'une envie : me rendormir.
Avec de préférences sans cauchemars.
Je prends ma valise et descends les escaliers.
J'ouvre la porte de la chambre de Luca sans toquer juste pour l'ennuyer, et rentre.
- Mais qu'est-ce que tu fais là, Romy, ce n'est pas encore l'heure ! On doit être à la gare à 11:00. Me remballe mon frère en baillant quand je le réveil.
Luca va passer en cinquième année à Poufsouffle, à Poudlard.
C'est ma grand mère qui va nous emmener en transplanant au Poudlard express. Notre mère était une sorcière italienne et notre père un né-moldu britannique. Ils sont tous les deux été tués lors d'une de leur mission en tant qu'Élites, ( l'équivalent des aurores en Italie ) lorsque j'avais 7 ans. On a déménagé ici, au 19 avenue de Wargram, dans l'ancienne maison de mon père, à Londres un mois après, pour la rentrée de mon frère à Poudlard.
Je regarde ma montre qui marque 7:36 et soupire. Je remonte dans ma chambre, prend la première chose qui me tombe sous la main, ce qui se trouve être une sculpture abstraite que ma grand-mère m'avait offert (et dont je voulais secrètement m'en débarrasser) que je balance de toute mes forces sur mon réveil, qui fait alors un «crac».
Bien fait.
Maintenant que je suis bien réveillée, je vais pouvoir me présenter. Je m'appelle Romy Jones. Je suis née en Italie, à Venise, mais vis ici, dans notre petit appartement à Londres. J'ai des cheveux bruns ondulés qui m'arrivent à la moitié du dos, des yeux gris claires pétillant de malice, et des taches de rousseurs picorent mon nez retroussé.
OoOoO
Avec un soupir lasse. Je m'apprête à me retourner pour dire au revoir à mon frère lorsque je remarque qu'il est déjà parti avec ses potes, me laissant toute seule. Je me décide alors de rentrer dans le train et regarde autours de moi. Tout est immense ici ! Je secoue la tête pour sortir de ma stupeur et me lance à la recherche d'une cabine libre. J'en ouvre une qui ouvre sur deux filles de mon âge. Une rousse et une blonde.
- Salut, je peux m'incruster ? Je demande.
- Oui bien sur, me répond la rousse. Tu t'appelles comment ? Moi, c'est Lucy.
- Romy.
-Amélie. Dit la dernière timidement.
Le reste du temps, je reste silencieuse écoutant les conversations des deux filles, profitant pour mieux les détailler du regard. Lucy a des cheveux si roux qu'on croirait qu'ils sont en feux. Elle a des yeux bleu pales et sa peau est blanche livide, tachée de taches de rousseurs. Amélie, quand a t-elle, a des yeux vert claires, qui mettent en valeur ses cheveux pales.
OoOoO
D'un bruit peu discret, notre compartiment s'ouvre sur un blond au yeux bleu, un brun au yeux chocolat et une fille aux yeux pétillants de malice.
- Les filles, soupire Lucy, voici mes cousins... et cousine. Salut Roxane. Dit-elle a l'intention de la fille.
- Salut la compagnie, je m'appelle Louis, dit le blond.
- James. Dit l'autre James Potter, répète t-il en me lançant un clin d'œil.
Je déteste les clins d'œil.
Je rencontre le rejeton du sorcier le plus puissant au monde... Quelle joie. Et pourtant, je ne fais que froncer les sourcils, j'ai un mauvais pressentiment avec ce gars... Rien que le regard qu'il m'a fait me donne envie de vomir sur place.
- Romy. Lâche-je, toujours méfiante. Vous ne connaissez surement pas ma famille, mais puisque ça semble être à la mode, je m'appelle Romy Jones.
- Née-moldue ? Demande Louis.
Je secoue la tête, et leur attention se détache de moi pour mon amie blonde.
- Amélie. Carrow. Complète celle-ci avec timidité quand le Weasley la questionne du regard.
A ce nom, les deux intrus ne se retiennent pas de grimacer.
- Bon... On va vous laisser. Annonce soudainement Louis. Luce, je tiens à ce que tu nous rejoignes à Gryffondor, y a déjà Dominique qui est parti à Serdaigle et Teddy à Poufsouffle, ça devient n'importe quoi, à force. Il manquerait plus qu'un Weasley se retrouve à Serpentard. Finit t-il en grimaçant.
- Et alors ?
Tout le monde se retourne vers moi, très étonnés de mon intrusion.
- C'est quoi le problème avec les autres maison ? D'après ce que j'ai compris, à Poudlard,toutes les maisons se valent. Si Lucy finissait à Serpentard, est-ce que vous allez l'ignorer avec l'air suffisant que vous avez présentement ? Non, sérieux, c'est ça se que pensent les enfants des sauveurs du monde ? Je ne vais pas mentir, je suis vachement déçus.
- L'ignorer. Répète James lentement. Tu penses vraiment que je suis capable d'ignorer ma cousine, ma propre famille...
- Qu'est-ce que j'en sais ? Je ne te connais pas !
- En tout cas, tu peux être sur d'une chose : je ne vais pas ignorer ma famille à cause d'une erreur du choixpeau ou...
- Une erreur ? Je répète, pas sûre d'avoir bien compris. Tu as bien dis "a cause d'une erreur du choixpeau" ?
- Luce a toute sa place à Serdaigle avec l'intelligence qu'elle a, je ne vois pas pourquoi il ne l'enverrait pas la bas. Le soutient Roxane d'un air contrarié.
- Et du coup tu ne penses pas qu'elle aurait toute sa place à Serpentard car elle est intelligente ? Tu crois que les autres maisons sont stupides ? Le rouge me monte aux joues.
Ce garçon, comme cette fille, d'ailleurs, est décidément idiot.
- Ce n'est pas ce qu'elle voulait dire, reprends Potter en s'interposant entre moi et sa cousine d'un air protecteur. Mais tu ne vas pas dire le contraire, les Serdaigles sont intelligents, les Gryffindors courageux, Les Poufsouffles, loyaux et les Serpentards ambitieux et...
Je n'avais même pas remarqué que je m'étais levé.
- Non mais t'entends parler ? Je cris, énervé. Une maison ne définit pas une personne. Moi je ne suis pas encore répartie, mais je peux être loyale, je suis intelligente, et j'ai beaucoup d'ambitions. L'un n'empêche pas l'autre, si je vais à Poufsouffle, mes deux autres qualités ne vont pas disparaître d'un... je ne sais pas comment le dire en anglais, moi, d'un schiocco dell dita !
- Un claquement de doigts ? Propose Amélie, curieuse.
- Mais tu vas me laisser parler oui ?! En aucun cas j'ignorerais ma cousine pour ce genre d'histoires ! Je serais juste déçu car on ne sera pas dans la même maison et elle ne sera pas avec le reste de sa famille. Mais tu es d'accord pour dire que chaque maisons ont leurs caractéristiques !
- Et du coup tu crois que puisque tu es un Gryffondor, je rétorque, remarquant les couleurs rouge et dorée de sa cravate, tu es forcément quelqu'un de courageux, de brave, qui a un sens de justice et de sacrifice et que ça s'arrête là, que tu n'a plus aucunes qualités ou de défauts ?
- Par Merlin, je n'ai jamais parlé avec quelqu'un d'aussi têtu ! S'écrit-il en passant une main rageuse dans ses cheveux. Tu n'écoutes même pas quand je parle, on dirait un dialogue de sourds. Luce, je te conseille vivement de partir d'ici et de ne plus jamais revenir. Cette fille ne vas pas être ton amie, mais vas justement t'empêcher d'en faire. Il me regarde d'un air dédaigneux. Si elle arrive à se faire des amis, même, c'est un miracle.
Je lui lance un regard noir. C'est quoi son problème, a lui ? Je ne l'aime pas, celui-la. Et surtout, quel rapport ??
- Au moins, moi, si quelqu'un veut être ami avec moi, c'est grâce à ma personnalité, et pas parce que mon père est le sorcier le plus puissant au monde, stronzo.
Ouch. Si un regard pouvait tuer, je serait déjà morte sur place. Et j'ai du taper sur un point sensible vu le regard qu'il m'envoie...
- Luce, tu viens ? Demande Louis avec un soupire.
- Non, je préférerais rester.
- Comme tu veux...
Roxane reste un petit moment, toujours en fronçant ses sourcils, l'air mitigée.
- Tu n'étais pas obligée de lui crier dessus comme ça, tu sais ? Il aurait très bien compris en parlant. Peut-être mieux, même.
Je m'apprête à lui dire que c'est lui qui avait commencé avant de me rends compte que c'est moi qui avais été la première à me lever et à être agressive. Je soupire, je m'étais promis que j'arrêterai d'être impulsif. Peut-être que le gamin avait raison, je ne vais pas me faire d'amis. Après, j'ai pris l'habitude d'être seule, j'espérais juste que ça allait changer une fois ici.
Roxane me regarde avec un air entendu, puis part en sautillant, laissant ses cheveux tressés rebondir sur son dos.
- Tu sais, me dit Lucy, c'est la première fois que quelqu'un est si honnête avec lui. Me dit-elle une fois que la porte est fermé. Il en avait bien plus que besoin. Et merci de m'avoir défendu comme ça.
- Ça ne t'as pas dérangé que je lui dise ses quatre vérités ? Lui demande je en fronçant des sourcils.
Elle m'avait plutôt l'air du genre de filles qui défendent à tout pris leur famille.
- Pour l'avoir mis dans cet état ? Jamais ! Me répond t'elle en rigolant. En plus, depuis la guerre, être à Serpentard est mal vu, surtout pour des résistants comme mes parents. J'ai toujours eu peur de me retrouver la bas. Mais tu m'as convaincu : je flippe beaucoup moins de finir à Serpentard maintenant.
Elle est bizarre, cette fille, je viens d'insulter son cousin. Ou peut-être que c'est moi qui me prend trop la tête.
La porte s'ouvre à nouveau pour laisser place à un grand blond qui décide de rentrer dans notre compartiment. Il est si grand qu'il doit pencher sa tête pour rentrer dans notre compartiment.
- Je viens de voir passé un James Potter furax. Vous savez ce qu'il c'est passé ?
- Oui c'est moi. Je lui avoue.
- QUOI ?? Mais qu'est-ce que tu lui as dis pour qu'il soit dans cet état ?
- C'est un sronzo, et ses stéréotypes lui ressembles beaucoup trop. Je lui ai juste fait comprendre ça.
- Toujours aussi honnête, toi, à ce que je vois...
- Ouaip ! Je réponds, à moitié fièrement, à moitié embêtée.
- Je voulais t'annoncer que je n'allais pas te renier si tu n'allais pas à Poufsouffle. Dit-il d'un air sérieux.
Je grimace.
- Tu m'as entendu, alors ? Je confirme plus que je demande.
- C'était un peu dur de ne pas le faire. Il fronce les sourcils. Je pense que tout le train t'a entendu.
Je rougie en cachant mes des mains. J'étais si concentré dans mon débat avec Potter je ne me suis pas rendu compte que je criais aussi fort.
Une fois parti, Amélie et Lucy me font les gros yeux.
- Tu connaît ce BG ? Me dit celle dernière.
Je penche ma tête légèrement sur le côté.
- C'est mon frère.
Sous leur air ébahit, je hausse les épaules, indifférente. Il est vrai que Luca est assez beau, surtout au réveille : grand, cheveux blond décoiffés, abdos, yeux gris (les mêmes que moi) et avec ça, tu rajoutes son charmant accent italien... y a pleins de filles qui rêveraient de le voir comme ça.
Pendant le reste du voyage, on discute de nos origines. Lucy Weasley, fille de sorciers, a grandi chez elle avec sa grande sœur Molly et sa multitude de cousins. Parmi eux, James Potter. Je l'a plains.
Amélie, qui est d'origine française et a eu une vie compliquée du au fait que ses parents sont des anciens mangemorts. Même si elle a toujours vécu dans les stéréotypes anti moldus, elle n'ai pas d'accord avec ce principe de discrimination.
Une fille âgée ouvre notre compartiment. Elle porte un badge scintillant sur sa cape.
- Et bah dit donc... Notre compartiment est " the place to be", tout le monde s'empresse de venir nous voir. Grimace Amélie avec ennui.
La 5ème année fronce les sourcils et lui jette un regard surpris.
- Nous allons bientôt arriver à Poudlard. Dit-elle avec une voix trop sucrée pour être vrai. Changez-vous.
Elle se retourne pour partir, puis s'arrête.
- Au fait, Luca, c'est le frère de l'une d'entre vous, c'est ça ?
Je l'a regarde un instant, puis lève ma main avec hésitation
- Oui, moi.
Son regard s'adoucit quelque peu, puis referme un peu la porte derrière elle.
- Tu lui diras pour moi que c'est un gros connard, merci.
J'ouvre mes yeux en grand, m'attendant pas à ça.
- Heu... Je veux dire, si ça te fait plaisir.C'est de la part de... ?
- Dis lui que c'est de la mouette, il comprendra.
Cette fois si, elle part pour de bon.
Mon regard est encore fixé sur la porte, me demandant ce que mon frère a pu faire pour recevoir autant de violence de la part de la 'mouette'.
Une fois changées, je regarde par la fenêtre et vois un grand lac sombre. Derrière il y a un énorme bâtiment caché par le brouillard. Il est gigantesque.
Le Poudlard express commence à ralentir jusqu'à s'arrêter complètement. On est à peine descendus du train qu'un géant aux cheveux et à la barbe noire longue et emmêlé vient nous accueillir.
- Les premières années ! Les premières années par ici !
Lucy me le présente comme étant « Hagrid », un "demi-géant" aussi appelé le « gardien des clés et des lieux », et le « prof des soins aux créatures magiques ». Trop d'informations pour une seul personne à mon goût.
- Pour allez dans le château, il vous faudra traverser le lac noir sur des barques. Faites attention au calamar géant !
- Hein ? Il blague, là. Hein ? Je dis en paniquant.
J'ai jamais été une grande fan des animaux, alors des géants?
Lucy éclate de rire en me voyant aussi paniquée, bientôt suivit par ses cousins, venus de nul part.
- Le calamar existe bien mais il n'a jamais fait de mal a personne. Me renseigne je ne sais plus quel Weasley(Potter me parle plus). Il a même sauvé la vie d'un élève une fois.
- Comment ça ?
- Longue histoire. Et, au fait, Lucette, si tu te retrouve à Serpentard, je t'aimerai toujours autant ! Dit Louis en lui ébouriffant les cheveux.
Celle-ci fait mine de grimacer sous l'embrassade de son cousin mais à l'air comme même plus rassuré.
- Si je finis à Serpentard, je te jetterais dans le lac noir pour que tu sois mangé par le calamar et que je puisse voir tes entrailles chaque matins en me levant.
Je fais mine de ne pas avoir entendu les pulsions meurtrières de Lucy, un peu dégoûtée, pour me concentrer sur ma barque.
Je me met devant, suivit de Lucy, Amélie et de Roxane. Les deux incrusteurs sont allés rejoindre les deuxièmes années. Je scrute la surface de l'eau noire, anxieuse, et je vois une tentacule sortir de l'eau et s'aplatir à sa surface. Je recule instinctivement, et tombe sur Amélie. La barque vacille légèrement, et avant qu'on puisse faire quoi que ce soit, on tombe toute les trois, la barque au dessus de nos têtes.
OoOoO
J
e grelotte légèrement, et ressert ma couverture auprès de moi. On est dans un château de sorciers, mais au lieu de nos sécher à l'aide de magie, on nous donne des couvertures. Est-ce que le monde est sérieux?
On (les premières années) est dirigés vers le château. Il semble encore plus intimidant de près. Les grandes portes s'ouvrent pour nous laisser passer. Devant nous, se tient un vieux homme minuscule avec des sortes d'oreilles pointus. Je me retiens de rire, par gène pour le petit homme (ce dont les autres ne se privent pas).
- Bonjour, je suis Filius Flitwick votre future prof de sortilège.
Cette fois je me retient plus : j'éclate de rire. En plus de ressembler à un elfe, il a une voix suraiguë de petite fille ?
Un peu contrarié de notre comportement, il nous explique les consignes pour être répartis dans notre maison. En arrivant dans la grande salle , il va nous appeler un par un. Lorsque c'est le cas, il faut s'asseoir sur le tabouret qui se situ au milieux de la salle. Ensuite, il va nous poser le « choixpeau magique » sur la tête qui va définir notre maison. Je le suis, observant la belle architecture de Poudlard. On se trouve dans un hall d'entrée immense. Des torches sont accrochées aux murs et le sol est en pierre. Des niches sont creusées dans le mur de la porte d'entrée et abritent des grands sabliers remplis de pierres précieuses rouges, vertes, jaunes et bleus. Le grand escalier de marbre se trouve en face de la porte d'entrée pour accéder au étages supérieurs. Enfin traversé, on avance et on arrive dans une grande salle. Tout est magnifique ! Je ne sais pas ou regarder. Les quatre grandes tables au milieux de la salle, les bougies qui flottent dans l'air, le plafond... Attend... il n'y a pas de plafond. Euuhh... quoi ?
- Lucy ? C'est normal qu'il n'y ai pas de plafond ? Je lui demande en me tournant vers elle.
Elle rigole et me réponds gentiment.
- Mais si il y a un plafond. C'est juste qu'il reflète le temps de dehors !
Je hoche la tête faisant mine d'avoir compris quand elle m'explique d'autre trucs, alors qu'en faite je n'ai pas écoutée un mot de ce qu'elle me disait. Je suis trop focalisée sur un chapeau de sorcier extrêmement bizarre posé sur un tabouret. Je commence à l'inspecter de tout les cotée quand soudain, il commence bouger et à chanter.
- Je n'suis pas d'une beauté suprême
Mais faut pas s' fier à ce qu'on voit
Je veux bien me manger moi-même
Si vous trouvez plus malin qu'moi.
Les hauts-d'forme, les chapeaux splendides,
Font pâl'figure auprès de moi
Car à Poudlard, quand je décide,
Chacun se soumet à mon choix.
Rien ne m'échapp' rien ne m'arrête
Le Choixpeau a toujours raison
Mettez-moi donc sur votre tête
Pour connaître votre maison.
Si vous allez à Gryffondor
Vous rejoindrez les courageux,
Les plus hardis et les plus forts
Sont rassemblés en ce haut lieu.
Si à Poufsouffle vous allez,
Comme eux vous s'rez juste et loyal
Ceux de Poufsouffle aiment travailler
Et leur patience est proverbiale.
Si vous êtes sage et réfléchi
Serdaigle vous accueillera peut-être
Là-bas, ce sont des érudits
Qui ont envie de tout connaître.
Vous finirez à Serpentard
Si vous êtes plutôt malin,
Car ceux-là sont de vrais roublards
Qui parviennent toujours à leurs fins.
Sur ta tête pose-moi un instant
Et n'aie pas peur, reste serein
Tu seras en de bonnes mains
Car je suis un chapeau pensant !
A
près sa tirade, le professeur elfe tire une liste de sous sa cape et commence à la lire.
- Lola Abbott ! Une jeune fille blonde s'avance timidement vers le tabouret et l'elfe lui pose le chapeau chanteur sur la tête qui recommence à bouger bizarrement.
- POUSSOUFLE !! Acclame Le chapeau d'une voix grave.
- Amélie Carrow ! A peine le choixpeau touche sa tête qu'il cri.
- SERPENTARD !! Toute la table des serpents applaudis pendant qu'elle s'avance joyeusement vers sa table.
- Eleanor Foster.
Une jeune blonde à côté de moi s'avance timidement vers le tabouret qui semble alors maudit. Je me demande si elle a reçu la même pression de ses proches d'être dans une maison particulière que Lucy Weasley.
- GRYFFONDOR !!
La fille semble soulagée, et se precipice vers sa table, elle se prend les pieds dans sa cape et tombe. Tout le monde ris, mais elle s'enfiche, elle se relève avec le même sourire brillant plaqué aux lèvres.
- Romilda Jones ! Je m'avance, grimaçant légèrement en entendant mon nom en complet.
L'elfe me pose le choixpeau sur la tête.
"Hmm..." Attend, quoi ? Qui a parlé ? Je regarde autours de moi mais je ne vois personne.
"Intéressent, très intéressent..."
Ça commence a être relou la... Je rêve ou je suis la seul a entendre cette voix ? C'est sûrement de la magie noir. Oui, ça ne peut être que ça ! Je croyais que c'était interdit ! Ça doit être une farce. Que quelqu'un m'aide !!
"Je ne sais pas ou je vais te mettre..."
Mettez moi ou vous voulez mais s'il vous plaît sortez de ma tête, j'ai trop de secrets que personnes ne doit savoir !!
"Tu as beaucoup d'ambition, mais tu es très intelligente..."
Oui, c'est ça, merci, mais...
"Attends, je vois que tu as mis le feu à la robe d'une camarade parce qu'elle t'avais doublé à la cantine ?"
Euh... Je- d'où tu sais ça, le choixpeau ? Elles sont privées, ces informations, même mon frère ne le savait pas. En plus, j'avais pas de baguette pour contrôler la magie. Et j'étais jeune ! L'âge, c'est important. Rappel toi de ça avant de juger les gens.
" C'était à peine l'année dernière... "
Ah oui ? C'est vrai ? C'est fou comme le temps passe vite quand on est jeune !
" Tu te rends compte que ça aurait pu vraiment mal finir si son ami n'avais pas jeté son verre
d'eau sur elle ? Je ne préfère même pas voir le reste de chose que tu as faites. Même Serpentard ne voudra pas de toi !"
C'est bon, elle a survécu, j'étais inconsciente à l'époque mais je ne l'aurais pas laissé mourir...Mais très bonne initiative ! Je veux dire, mes souvenirs sont si nombreux que ça ne pourrait que vous embêter plus qu'autre chose de voir le reste.
" ..."
Sinon, j'avais une question sérieuse, est-ce que t'as des sentiments, enfin, je veux dire, t'es un chapeau, mais j'ai bien vu que la magie pouvait faire des trucs incroyables C'est juste dommage pour toi qu'elle ne t'ai pas donné de pieds. Ça doit être horrible, de ne sortir qu'une fois par an pour être sur la tête d'élèves. Et si ils ont des poux? Enfin, ça doit pas être drôle, tous les jours, et-
Le choixpeau bouge encore une fois, et cette fois, je sens sa présence dans ma tête.
" Du shampooing ? Tu as utilisé du shampooing pour-"
Depuis quand t'es un chapeau moralisateur, toi ? Ton seul job, c'est pas de... regarder les souvenirs vieux des élèves comme un pervers mais de les repartir. Écoute, si tu ne sais pas où me mettre, je veux bien aller à Serpentard, ce sera plus simple, et-
" Tu as raison, pour une peste comme toi, je ne vais pas risquer de te filer à une autre maison et mettre la pagaille Au moins, Serpentard est déjà ruiné, tu ne pourras pas trop faire de dommage"
...Je ne sais pas comment le prendre.
- SERPENTARD !! Il crie. Enfin bref, je me rend donc à ma nouvelle maison sous les quelque applaudissements de celle ci.
En vrai, je m'en fiche pas mal de où je suis répartie. C'est juste une table et des couleurs. Je jette un coup d'œil à la table des lions et aperçois Potter qui murmure un peu plus fort que nécessaire que ma répartition ne l'éttonait pas plus que ça.
D'un air nonchalant, je m'assoie à ma table et observe un peu autour de moi. C'est sûr, c'est une table. Mais c'est une table qui manque atrocement de nourriture.
- Albus Potter!
Le chapeau prend plus de temps à se décider, hésitant sûrement entre deux maisons.
- ...SERPENTARDS !
Gros blanc.
Gros gros blanc.
Gros gros gros blanc.
Gros gros gros gros ... enfin vous avez compris, quoi.
Soudainement, j'entends des applaudissements, très lents. Je tourne la tête pour découvrir Potter à la table des lions. Louis se joint à lui. Petit à petit, tout le monde commence à taper des mains, à commencer par les Weasley.
L'elfe laisse Albus aller vers ses camarades qui s'écartent pour ne pas être trop proche de lui. Les applaudissements s'arrêtent en même temps qu'il s'assoit.
- Roxane Weasley !
-GRYFFINDOR !
- Charlie Williams !
- SERDAIGLE !
Et ça a continué comme ça. Lucy a aussi été reparti avec moi. J'ai bien remarqué l'air dépité de Potter quand le choixpeau a crié sa maison.
Une fois la répartition finit une professeur qui a l'air sévère et impartiale nous attire l'attention en tapant sa fourchette contre son verre. Elle est une femme de haute taille et a des cheveux gris coiffée d'un chignon bien serré. Sa robe est verte émeraude.
- Bonjour, je suis la directrice, Minerva Mcgonagall. Je souhaite la bienvenue à tous les élèves pour cette nouvelle année à Poudlard. Avant que vous ne puissiez vous nourrir, j'aimerais vous adresser quelques mots. Pour certains, c'est la première fois qu'ils pénètrent dans le château de Poudlard ; pour d'autres, ce sera la dernière... je voudrais vous rappeler le règlement de l'école que beaucoup semblent oublier au fils des années.
Règle 1) Il est interdit de pénétrer dans la forêt interdite.
Règle 2) Il est interdis d'utiliser la magie dans les couloirs de l'école.
Règle 3) Il est interdit de donner des philtres d'amour.
Règle 4) Il est interdis de nager dans le lac.
Règle 5) Il est interdis de se battre
...
Si ça continu encore longtemps, je vais commencer à envisager la possibilité de... Je secoue la tête. Pas une bonne idée. Je décide donc de fermer les yeux pour me reposer un peu.
Règle 58) Il est interdis de sortir après le couvre feu
Règle 59) Il est interdis de se faufiler dans un autre dortoir que le sien.
Règle 60) Les garçons ont l'interdiction d'aller dans les dortoirs des filles.
...
Arg ! Ce n'est toujours pas finis ?????
- Je vous remercie de m'avoir écoutée jusqu'au bout. Je laisse maintenant place au repas.
Je me rassoit alors correctement pour regarder autours de moi. Sur la table trône maintenant dinde rôtie, cuisses de poulet marinées, petits légumes et tourtes au bœuf et aux rognons. Je m'empresse de prendre des tartes aux rognons.
Je reçois un objet dans le dos, me faisant arrêter de manger pour vérifier ce que c'est. Je trouve une cuisse de dinde sur mon banc, me laissant croire que c'est cette chose qui m'a touché.
Répugnant.
Je me retourne lentement, préparant mon visage de glace impassible. Je vois de l'autre bout de la salle Potter un sourire machiavélique plaqué au visage. Je murmure entre mes lèvres « Tu veux la guerre ? Et bah tu l'auras. » je lui jette ma tourtes aux rognons en plein visage. Il essuie rageusement son visage de sa manche. Son sourire à disparue pour laisser apparaître le mien. Il marche droit vers moi, assiette à la main et renverse tous son contenue sur mes cheveux. Les plats succulents disparaissent pour ce faire remplacer par des petits pains, des gâteaux à la confiture, du pudding de Noël et pleins d'autre choses succulentes mais je n'y fais pas attention. Je suis trop occupé à réfléchir à ce que je vais lui lancer.
- Arrêtez-vous tout de suite ! Il ne faut pas jouer avec la nourriture. Dit le professeur Elf en se levant.
OoOoO
On suit le petit prof à travers le château. Il s'arrête soudainement devant une statue, me faisant rentrer brutalement dans Potter qui se tenait juste devant moi. Il me lance un regard noir que je lui rends.
- Sucre d'orge, couine le professeur de sa petite voix.
La Gargouille de pierre bouge, laissant voir un escalier de pierre. Je suis l'elfe dans l'escalier, donnant dans la foulée un coup d'épaule intentionnel à Potter en le doublant.
La porte s'ouvre devant une chouette crispé. Ah non, c'est juste la directrice. Au tant pour moi.
- Je vous en pris, asseyez vous, nous dit-elle d'une voix calme. Trop calme.
L'autre professeur s'éclipse précipitation, craignant sûrement la colère de sa collègue.
Trouillard.
Je m'assoie et soupir tristement. C'est ici même que ma triste vie pauvre en aventure va s'arrêter, dans un bureau remplis d'instruments, avec une chouette et un idiot comme seules témoins...
- Règle 5) Il est interdis de se battre et Règle 38) Il est interdis de jouer avec la nourriture. Vous êtes au courant que vous venez de transgresser deux règles fondamentales de notre école, alors que je venais tout juste de les lire ? Nous demande t-elle.
Elle soupir, comme si elle avait déjà vécu cette scène beaucoup trop de fois.
- Potter, Jones... je ne sais pas votre problème, mais gérez le. Je ne veux plus voir de ça au sein de mon école. Serez-vous la main en signe de paix.
On se regarde de concert avec horreur. Il hésite, puis tend sa main devant lui, l'air incertain. Je la lorgne avec dégoût, puis regarde la directrice. Elle me fusille du regard. Mes yeux retombent aussitôt sur la main de Potter. Ça y est, je ne veux pas mourir aujourd'hui ! J'ai pas envie que Potter soit le dernier visage humain que je vois. Je lui sers la main avec toute la puissance de mon poignet. Geste qu'il copie, me faisant grimacer.
Elle soupire de nouveau, avec moins de colère et plus de fatigue.
- Je vous enlève 30 points chacun et une semaine de retenue. C'est le plus gentil que je peux faire.
Je soupir de soulagement. Ma vie est sauve.
- Allez vous coucher avant que je vous enlève plus de points. Potter, sache que je suis déçu de toi. Je pensais que ta mère aurait essayé de te remettre sur le droit chemin.
Il souri.
- Elle a essayé. A l'évidence, ça n'a pas marché. Passez une bonne soirée, Madame Mcgonagall !
J'ouvre la porte et me précipite en dehors.
Il me regarde, perdant son sourire.
- Jones, c'est ça ? Tu vas regretter de m'avoir parlé comme ça dans le Poudlard expresse toute ta scolarité ici.
Je sourie à mon tours, captivée par l'orientation que prendrait mon poing quand je le frapperais.
- Potter ? Si tu ne sais pas maintenant se qu'il arrive aux gens qui me cherchent, tu le saura très bientôt.
Je me retourne avant lui pour partir d'un air fier, et me prends les pieds dans les pans de ma robe. Je me relève vivement, puis déguerpie au plus vite.
OoOoO
Un « préfet » à tenu à m'accompagner jusqu'au dortoir des Serpentards. Il s'arrête devant un mur.
Bizarre, le gars.
- Salazar Serpentard, dit-il et le mur se met à pivote pour nous laissés passer. Voici le mot-de-passe pour rentrer dans la salle. Bon... fais attention la prochaine fois. Cette année, on essaye de gagner la coupe des maisons. On viens à peine de commencer l'année qu'on a perdu des points.
Gna gna gna...
Une fois rentrée, j'observe ma nouvelle salle commune. La salle commune se trouve sous le lac de Poudlard, de ce fait elle est constamment éclairée par de la lumière verte qui provient de celui-ci. Des lampes rondes, verdâtres y sont suspendues à des chaînes. Elle est également dotée d'une cheminée au manteau gravé de diverses figures compliquées et ouvragées. On y trouve quelques fauteuils en cuir de couleur noire eux aussi ouvragés. La pièce est décorée de crânes et d'autres objets semblables, qui lui donnent un aspect peu chaleureux. Un portrait est accroché sur un mur est représente un vieil homme extrêmement gras et chauve. Il est petit avec un ventre immense, si gros que les boutons de son gilet menacent d'éclater. est accroché dans la salle commune et y tient une place d'honneur. En dessous est écrit « ancien directeur de Serpentard » et « meilleurs professeurs de potions que l'école a connu ».
- A droite, c'est le dortoir des filles et a gauche c'est le dortoir des garçons. J'imagine que tu vas à droite, toi.
Jure la vie de ta grand-mère...
- Non, non, je suis un bonhomme, moi. Je lui répond d'un ton railleur en roulant des yeux, puis me faufile dans l'escalier de droite et ouvre une porte au pif qui ouvre sur Amélie et Lucy.
- Salut...
- J'espère que tu n'as pas été trop punie. Dit Lucy avec un pauvre sourire.
- Non, t'inquiète. Je lui sourit. Seulement 30 points en moins et une semaine de retenue. Comme ton cousin.
- Mince. Dit-elle avec un sourire crispé.
J'installe mes affaires rapidement pour ensuite m'allonger dans le lit vert émeraude restant et sombrer dans le sommeil.