en espérant que vous aimerez !!!
Mon nom ? Ronald Weasley. Je saigne en silence en voyant Harry Potter et Hermione Granger s’aimer. Suis-je égoïste ? Sûrement. Lâche, aussi. J’aurais du lui dire que je l’aimais. Maintenant c’est trop tard.
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Je descends l’escalier et me retrouve dans le salon. Mon cœur se serre dans ma poitrine. Vous êtes enlacés sur le canapé. Couchés dessus, toi entre ses jambes, un de ses bras autour de ta taille.. Il caresse amoureusement ton bras et dépose un baiser dans tes cheveux bruns. Tu te tourne et lui donne un regard amoureux. Je sais qu’une vague de chaleur l’envahit à ce moment, le rendant plus fort. J’ai connu cette sensation, un jour.
Je me racle doucement la gorge. Vous tournez la tête vers moi en même temps, en un mouvement synchronisé.
- Ron ! t’écris-tu. Ça va ? Tu nous a manqué, ce matin, au petit déjeuner !
Ta voix me réchauffe le cœur, même si je sais que tu ne m’aimeras jamais plus que comme un ami. Une chanson me vient en tête. Elle paraît propice pour ce moment.
Il a le droit de poser ses mains sur ton corps
Il a le droit de respirer ton odeur
Il a même droit aux regards qui le rendent plus fort
Mais moi la chaleur de ta voix dans le cœur
Je souris juste. Vous vous levez. Il met sa main autour de ta taille et tu fais de même. Vous formez un si beau couple. Et pourtant…
De vous voir si heureux me fait mal…J’ai l’impression que des poignard me traversent le corps de part en part.
Je ne dis rien.
Mais j’ai envie de hurler, de hurler que j’ai mal. Je n’ais qu’une envie, que tout ça s’arrête, stop, la comédie à assez durée !
Et ça fait mal crois-moi une lame
Enfoncée loin dans mon âme
Regarde en toi-même pas l’ombre d’une larme.
La journée passe. Identique aux précédentes. Vous passez la journée enlacés. Il te fait rire, t’offre mille baisers et caresses que tu lui rends. Mon dieu, j’aurais tellement aimé être à sa place. Savoir que ce rire si chaud est rien que pour moi, que tes baisers m’appartiennent.
Je s’en peux plus…Je sais que là-haut, dans ma chambre, m’attend ma délivrance. Mais aurais-je le courage de le faire.
Il est vingt heure. La chaleur de la journée s’est à peine dissipée. On met la table dehors. Je prends les couteaux, et, je ne sais pourquoi, passe par le salon. Grossière erreur.
Vous êtes en train de vous embrasser, toi, collée contre le mur, tandis qu’il te dévore presque le cou. Tes soupirs de plaisir me transpercent la peau.
Jamais tu me m’aimeras. Je serrer les couteaux dans ma main. Le sang perle. C’est presque un soulagement pour moi. Je les lâche. Ils tombent au sol en cliquetis métalliques. Tu sursautes et me regardes. Tu le repousses légèrement. As-tu vu les larmes qui perlent dans mes yeux ? Sûrement.
Tu t’approches de moi.
- Ron, ça va ?
- Tout va bien.
Je me tourne et monte dans ma chambre. Ma décision est prise.
Je vous écris une longue lettre, t’avouant enfin mes sentiments, vous accordant ma bénédiction, cette fois pas à contre cœur. Je vous souhaite tout le bonheur du monde, vous allez si bien ensemble.
Je vous explique mon geste, disant que ce n’était plus possible pour moi de vivre dans ce monde.
Je signe et laisse la lettre sur mon bureau. Je me lève, ouvre le tiroir de ma table de chevet, soulève le double fond. La fiole attend. Achetée chez un apothicaire du Chemin de Traverse.
« Mort sans douleur, juste une lumière rouge, a-t-il dit ». Parfais. C’est ce qu’il me faut.
Je dévisse le bouchon, porte la fiole à mes lèvre.
Je t’aime. Ce fut mes derniers mots avant que je n’avale le poison. Mon corps s’écroule sur le plancher, ameutant sans doute les habitants du Terrier. Je lâche la fiole qui s’en va rouler à deux pas. Sur mon visage, un sourire.
Et je saigne encore, je souris à la mort
Tout ce rouge sur mon corps
Je te blesse dans un dernier effort
Je vous vois tous accourir dans ma chambre, me découvrir. Je vois les larmes, mais je ne regarde que vous, et surtout toi. Deux larmes roulent sur tes joues. Tu te blottis dans ses bras. Puis vous vous approchez du bureau, lisez la lettre en silence.
Je vois sur ton regard la compréhension, puis la culpabilité.
Deux ans plus tard…
Je vous observe, veille sur vous depuis tout ce temps. Vous êtes mariés. Et je vous vois, tous les soirs. Il reste souvent éveillé après toi, après t’avoir caressé le visage jusqu’à ce que tu t’endormes.
Il aime caresser ton visage quand tu t’endors
Et toi tu te permets de dire encore, encore
Je sais que ce qui ne tue pas nous rends plus fort
Mais moi, mais moi je suis déjà mort
Vous avez un petit garçon. Magnifique bébé. Il ressemble à son père, mais à les yeux de sa mère. Est-ce de famille ? Vous l’avez appelé Ronald.
Et chaque jour, j’ai l’impression que tu me donne un peu de l’amour que tu lui portes.
Merci.
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Et voilà un OS terminé…
J’accepte tous les paiements, par cartes, chèque, liquide et autres…Mais ce qui me ferait plaisir c’est une petite rewiew !