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Une petite présentation, voilà ce qui manquait à mon compte. Bref, la voilà :
Je suis née et vis ici, en France, dans un coin des Yvelines. Mon premier roman ? J'avais huit ans quand je l'ai rédigé, dans ma petite chambre partagée avec ma peste et adorable soeur jumelle. Ce que je vois chaque matin, dans le miroir ? Une fille aux cheveux châtains clairs en hiver, blonds cendrés en été, pas très grande, plutôt mince de taille. Mes yeux sont un mélange de brun noisette, de jaune et de vert. J'ai un grand front que je déteste et un petit nez un peu retroussé, bref, une lycéenne comme tant d'autres.
Voilà pour moi.
Maintenant, Harry Potter. Je n'avais que six ans quand, sous un sapin tellement grand que je croyais qu'il touchait le ciel, je découvrit les trois premiers tomes dans mes cadeaux de Noël. Ma première réaction fut de les donner à ma mère : c'était des livres de grand !
Deux mois plus tard, j'avais dévoré les romans. J'avais appris à lire à 5 ans, raison pour laquelle je sautais une classe, et les Harry Potter furent mes premiers vrais romans. Ce devint une coutume, une passion. Chaque année, avec impatience, j'attendais la sortie du prochain tome, je grandissais avec Harry, Ron, et surtout, Hermione. Comme elle me ressemblait, à cette époque ! Première de classe, avec deux meilleurs amis dont l'un était roux, tout comme moi. Le jour de mes 11 ans, secrètement, je rêvai d'une lettre qui ne vint pas. Je détestai cordialement tout ce qui touchait à Serpentard, jusqu'à la sortie du tome 6, ou je tombais amoureuse de Drago Malefoy. Mon esprit critique se forgeait à cette époque, je commencais à comprendre que le monde ne se divisait pas entre gentils et méchants. Même si elle date de trois ans, je me souviendrais toute ma vie de la sortie du tome 7. Nous étions un vendredi, le lendemain de la sortie officielle. Je sortis du collège et me retrouvais face à ma meilleure amie de toujours, depuis la maternelle. Elle me sourit, et sortit le livre de derrière son dos. J'eus à peine le temps de le prendre dans mes mains. Les collégiens tout autour s'étaient rués sur moi, tentant de toucher, de lire le résumé du tome tant attendu. Par miracle, je réussis à rentrer chez moi avec le livre intact et en commençait la lecture. Le lendemain matin, j'avais fini, et je sentis une tristesse sans nom m'envahir après la lecture de l'épilogue. J'avais grandi avec Harry, j'avais vécu et appris avec lui, Hermione, Ron, et tout les autres, je les avais aimé ou détesté, et à présent, Harry, que je considérais comme un frère de papier, s'en allait, adulte, tandis que je restais derrière.
Que faire sans Harry ? La réponse m'apparut, simple : écrire, imaginer, des aventures qui auraient pu arriver à Harry, Hermione, Ginny, Drago. C'est ainsi que je commençais les fanfictions...